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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Otis est une jeune adolescente qui essaie de se construire, comme toute les filles de son age. Sauf que de grands mystères entourent sa famille. Elle aimerait comprendre ce que fait son père, ce que sont "ces chasses", pourquoi les mais de son père ont tant d'espérance sur son petit frère.

Dufaux nous emmène dans un mythe du loup-garou revisité. Une ambiance plus bourgeoise que fond des bois.
Pour ce premier tome je trouve le scénario un peu confus. C'est peut être pour conserver le mystères et réserver les surprises pour le tome 2 mais du coup on se pose beaucoup de questions et nous n'arrivons pas à éclaircir la situation en fin d'album. Les éléments sont nombreux et un peu brouillons mais c'est un premier tome... A voir donc la suite avant de porter des conclusions trop hâtives...
J'ai du mal à accrocher aux personnages pour le moment. L'héroïne est clairement la jeune Otis et heureusement c'est à elle que l'on s'attache le plus. Les autres sont effacés ou peu sympathique.

Les dessins de Boiscommun sont sympas. Les couleurs aquarelle directe donne une ambiance un peu désuète mais appréciable. C'est même un point fort de cette bande dessinée.
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Après les vampires notamment avec Rapaces, Dufaux s'attaque au mythe des loups-garous en installant son décor sur la ville de Paris. Il essaye de faire une version assez moderne et contemporaine. Je dois bien avouer que cela a un peu de mal à prendre. Question crédibilité, il faudra fermer les yeux. Il est également question d'un rite de passage et des amours d'une adolescente ce qui fait très Twilight. Sinon, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une lutte de pouvoir au sein de la meute.

Le décor est très soigné avec une couleur directe. le graphisme est assez agréable pour les yeux. Les corps sont bien proportionnés. J'ai été un peu surpris par une couverture assez sombre alors que le dessin de cette bd est plutôt dans des nuances assez claires. Même les nuits sont bleutées ce qui confère une ambiance assez particulière et donc intéressante.

On a du plaisir à la lecture. Ce n'est pas le top mais c'est mieux que la moyenne. le récit manque un peu de rythme. le rebondissement vers la fin n'est pas bien dosé. La première saison est déjà conclue en deux volumes sortis avec trois mois d'intervalle. Cela va vite. L'originalité ne sera pas de mise mais l'efficacité est présente grâce au talent du scénariste et du dessinateur.

A noter également un second tome qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. A suivre par conséquent.
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Monsieur Keller est un homme respectable qui est prêt à tout pour protéger sa famille et perpétuer les traditions. Comme d'autres, il est un loup-garou et sa vie fait partie de la meute. Bientôt, son fils en fera partie aussi.

Le pitch marketing de Glénat était bien calculé. Faire de cette nouvelle série, ce que Rapaces avait été pour les vampires (écrite par le même scénariste). A part quelques idées, Meutes n'est en rien semblable à Rapaces, bien au contraire.
Une voix raconte les différentes péripéties qui tournent autour de la famille Keller. Si on s'intéresse en partie au fils, Régis, l'histoire se tourne plus volontiers vers l'aînée de la famille, Otis. En pleine adolescence, celle-ci sent les changements qui transforment son corps et son esprit. L'autre partie de l'histoire est ciblée vers son père, qui, à cause d'une erreur est la cible d'un chantage puis de la police.
Jean Dufaux est un maître scénariste. On ne compte plus les oeuvres qu'il a écrite. Dans Meutes, on a droit à des personnages complexes, des situations tordues et des surprises ! Pourtant, ce premier tome "ne fait que 54 pages". On ne peut donc développer le potentiel des héros ( les mères, le jeune Régis, Oscar, etc.). On ne fait qu'effleurer la psychologie et la tension que l'histoire apporte. A côté de ce manque, on a un curieux portrait des loups-garous. Mi-hommes, mi-loups, ils s'épaulent les uns les autres et le clan ne bouge pas depuis des générations, mais quelque chose menace cet équilibre. On est loin de ce que décrit la quatrième de couverture : "...La chasse est ouverte et c'est vous la proie". le marketing ou un indice du tome 2 ?
Quant au dessin, c'est Olivier Boiscommun qui traduit et illustre les propos de Jean Dufaux. Si son style graphique est reconnaissable, c'est la couleur qui fera toute la différence. A contrario de la couverture, tout est pâle, comme ethéré. C'est là toute l'ambiance du genre fantastique (ce qui est réel ou pas, qui peut être dérangeant). La séance cinématographique montre toute l'ampleur du talent d'Olivier Boiscommun (sa reprise de la Nuit du Loup-Garou est phénoménale). Ne voulant pas faire des lycanthropes clichés, il tente une approche différente. le résultat est à la hauteur. le glamour du loup-garou n'est plus là. L'homme et la bête sont fusionnés... Quant aux personnages humains, leurs traits définit leur "âme". On sent ainsi que cette histoire de filiation va tourner au bain de sang.

Quand deux artistes se rencontrent, le résultat est souvent étonnant. Ici, les deux auteurs sont inspirés et donnent une vision réaliste de ce que pourrait être un loup-garou, tout en jouant avec les codes du genre.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Pas convaincue....

De ce tome d'ouverture de saga, je retiens des graphismes type aquarelle, avec lesquels je n'ai pas accroché.
Je retiens, une voix off, qui narre l'histoire et avec laquelle je n'ai pas d'atome crochue.
Je retiens un monde ultra machiste, surement voulu, afin de délivrer un message qui se veux féministe, mais qui ne me parle pas.

Je retiens des mystères, une cérémonie étrange qui se prépare, un appel du sang qui me convainc de poursuivre...


Alors si ce tome d"ouverture ne m'a pas totalement convaincue, je poursuivrais la saga, afin de voir où l'on veut nous mener.

Belle lecture à tous.
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