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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Brillante, Claire l'a été à ‘école, jusqu'à son diplôme de l'Ecole.
Brillante, elle l'a été aussi dans son ascension professionnelle.
Brillante, elle l'est dans sa vie de couple, où Antonin et elle sont si bien assortis.
Brillante jusqu'à ce qu'une placardisation vienne tout remettre en cause.
Et alors là, c'est le processus habituel du déni, de la honte, de la déstabilisation et finalement de la perte de confiance en soi qui rejaillit partout dans la vie.
Claire aurait pu en profiter pour faire le point sur sa vie, pour remettre en cause son système de valeurs superficiel.
Elle aurait pu…
Elle a failli le faire…
Et finalement tout rentre dans l'ordre. Dans son ordre.
Le roman se lit facilement. Il décrit parfaitement le monde implacable de l'entreprise. Mais Claire est prévisible. Son attachement à ses valeurs de cadre sup. parisienne, son absence d'humanisme ne provoquent pas d'empathie.
Un roman que j'ai lu rapidement, sans déplaisir, mais qui ne m'a pas spécialement touchée.
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Pour me détendre et changer de registre, j'ai commencé ce livre !
Bien mal m'en a prit, je ne suis pas allé plus loin que les 40 premières pages.
Je n'ai pas aimé, tout simplement.



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Simple à lire. Je n'ai pas spécialement accroché - j'ai survolé cette histoire sans y entrer. La fin m'a laissé pantoise.
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Sans aucune transition avec le roman d'Evains WECHE, « Les brasseurs de la ville », et c'est tout le charme des 68 premières fois !

Alors que la vie en Haïti repose sur la satisfaction de besoins vitaux, en France, dans certains milieux parisiens, le luxe y est roi !

Lisez plutôt :


Excellente soirée, madame, excellente soirée, monsieur !" Claire et Antonin avancent du bon côté de la barrière que le vigile ouvre pour eux. Claire est fière de sentir sur elle les regards des badauds qui ralentissent le pas devant le Centre Pompidou. Tout privilège suscite chez ceux qui en sont exclus l'envie d'y accéder. C'est la base du marketing, créer le désir de faire partie du club. Aujourd'hui, c'est sa soirée, seules les jeunes recrues les plus performantes sont conviées au cocktail concluant l'assemblée générale de Nutribel. P. 9


Claire fait partie de ces heureuses recrues, pour le meilleur et pour le pire.

Tout commence avec le meilleur bien sûr ! Claire surfe sur une vague favorable. du point de vue professionnel, elle occupe un emploi digne des élèves sortis des grandes écoles dans le domaine du marketing. Elle est en osmose avec sa supérieure hiérarchique qui voit en elle un bon élément. Elle pilote un projet qui lui apporte la reconnaissance de ses collègues, de l'entreprise en général, et bien au-delà. Dans sa vie privée, tout se passe également dans le meilleur des mondes. Elle la partage avec un jeune homme dont la carrière est égalementflorissante, dans le domaine du trading. Leur appartement parisien est digne des magazines de décoration et ils fréquentent les meilleurs restaurants de la capitale. Rien n'est trop beau pour ce couple au sommet de sa gloire. Mais, voilà, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel ! le succès sera-t-pérenne ?

C'est à cette question qu'essaie de répondre Stéphanie DUPAYS.

L'écrivaine brosse le portrait d'une certaine jeunesse française, parisienne, qui brille dans les salons. Ce microcosme respecte des codes, ceux de la perfection et donc de l'apparence.

Quelques principes fondamentaux s'appliquent :

* Rien ne doit être laissé au hasard, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée, en commençant par la tenue vestimentaire, en passant par la présence sur les événements pour assurer sa visibilité jusqu'à la qualité irréprochable des diaporamas des réunions de travail. Il faut


Toujours tout contrôler. P. 11


Pour être apprécié(e) de ses pairs, il faut pouvoir être reconnu(e) :


Devant elle, les deux cents plus hauts managers de Nutribel. Ils ont tous un air de famille. Les gens finissent par se ressembler à force de vouloir les mêmes choses, de vivre dans le même environnement, de se conformer au même modèle. P. 19


* Etre en réseau en permanence, il convient d'échanger, de partager, les données mais aussi les coordonnées pour élargir le cercle des « amis »

* Communiquer avec des modalités adaptées pour aller toujours plus vite...


Tout autour, les doigts crépitent sur les claviers des smartphones. L'homme s'est adapté au produit. le petit clavier rendant l'écriture inconfortable, les phrases se sont raccourcies, la pensée simplifiée, la ponctuation oubliée, le sens surligné grâce aux smileys. La brièveté est devenue un signe de pouvoir. Plus le temps de développer un raisonnement et de s'encombrer de formules de politesse, on est trop occupés pour ça. P. 26


J'avoue trouver cette citation particulièrement juste et adaptée, non seulement dans le milieu socio-professionnel approché par Stéphanie DUPAYS mais bien par tous, de tous âges, et dans le monde entier ! Il semble bien que les comportements du 21ème siècle évoluent dans le même sens. Il est peut-être temps d'avoir peur !

Et comme dans toute société, il y a des droits et des devoirs !

Il est par exemple proscrit d'avouer une quelconque faiblesse, dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle. Impossible de partager ses peines, ses doutes, ses pertes de confiance. Seuls les résultats, et encore favorables, peuvent et doivent être divulgués.


Demander l'aide d'une amie consisterait à reconnaître qu'il y a un problème. Elle préfère faire semblant. P. 84


Autant la communication est reine quand il s'agit d'épater, de séduire, de briller, autant elle devient un interdit quand le vernis commence à craqueler. Les subtilités de langage deviennent une priorité majeure :


Parler est risqué, parler révèlerait l'écart entre le discours obligé et les mots qu'elle voudrait prononcer. P. 84


Je vous évoquais le meilleur, mais finalement c'est peut-être le pire, chacun jugera...

Ce portrait ne m'a pas séduite. J'avais déjà un a priori avec la photo de couverture : des talons aiguille rouges, entrée très stéréotypée s'il en est une de la réussite professionnelle des femmes. le titre n'est pas venu me rassurer, un peu trop bling bling pour être vrai ! Quant à la chute, j'ai trouvé qu'elle manquait un peu de caractère, à l'image de cette jeune femme prête à tout pour sauver les apparences. Ce cercle restreint de privilégiés angoissés par la perte de leur notoriété m'a agacée même si je reconnais qu'il puisse exister et qu'il puisse générer des nuits sans sommeil pour celles et ceux qui le vivent. J'ai trouvé globalement ce roman un peu facile et sans aucune originalité.

Par contre, j'ai apprécié les quelques sursauts, très rares et très brefs, trop à mon goût, en faveur de la culture. J'ai aimé cette parenthèse que Claire s'est offerte en tout début de roman avec une déambulation au Musée Pompidou pour apprécier les toiles à sa portée :


Claire s'assoit, ses chaussures lui font moins mal ainsi, elle plonge dans le bleu du tableau. Elle est seule dans la salle. Antonin a raison, ils sont tous en train de réseauter en bas. La contemplation l'apaise et la lave de tout le stress de la journée et des dernières semaines. P. 17


Il y en a eu une autre en faveur de la littérature et de son pouvoir sur les individus mais là, on commence à être déjà loin !


L'écriture hypnotise comme lorsque, enfant, elle s'immergeait dans un roman, sourde aux bruits du monde et insensible à la famille qui s'agitait autour d'elle. P. 145


En dehors de ces 2 passages auxquels j'ai été particulièrement sensible, et malgré une écriture fluide, je n'ai malheureusement pas trouvé dans ce roman quelque chose qui lui assure une petite place dans ma mémoire. Il manque de brillance justement, de cachet, de prestance, de personnalité, de caractère, quoi !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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