Cet essai aborde la question, fondamentale, du libre-arbitre.
C'est un sujet clivant, non-résolu et la manière dont il est est abordé chez les intellectuels, les penseurs de toutes les époques très éclairante sur ?
Les contradictions, la place accordé à l'irrationnel, les différentes catégories de déterminismes,les limites de la responsabilité
Dans quel but ?
Pour aller vers , ce que j'ai perçu du sens de cet essai, la question de la conscience et donc de la place de la morale.
La formule mathématique du titre epsilon sur zéro ouvre sur l'infini et donc des perpectives sur le sens de la vie pour chaque homme, avec très peu de libre-arbitre, il dispose d'en effet - levier potentiellement puissant
Le peu de liberté dans nos choix , qui est en soi un formidable acte de foi, appelle donc à la cohérence entre les actes, les comportements, les écrits et donc à une grande tolérance ...
Le grand intérêt de cette lecture est la richesse d'un parcours bref, concis structuré, illustré de manière percutante à travers des exemples, des cas qui posent les bonnes questions.
La nécessité de bien poser et peser le sens des mots et concepts est aussi rappelé et fort pertinemment dans cet essai.
Décapant, instructif, fondamental, restera à aborder la question encore plus comme complexe selon moi du collectif et de ce qui fait société ?
Là, je suis hors sujet ! Ce sera peut être le prochain essai de Jacques Duprey ? Deuxième entorse à la bonne critique babeliote puisque j'ai insisté sur les conclusions !
Bonne lecture !
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Même si nous n’avons qu’un epsilon de libre arbitre,il faut le pressurer pour mériter de vivre.
Bref, nous sommes libres quand nos actes émanent de notre personnalité entière, quand ils l’expriment, quand ils sont avec elle cette indéfinissable ressemblance qu’on trouve parfois entre l’oeuvre et l’artiste.
Bergson
Notre conscience morale, si nous la considérons objectivement est pour nous un mystère