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EAN : 9782081343870
380 pages
Flammarion (19/08/2015)
3.79/5   220 notes
Résumé :
Léna Kotev est cancérologue à Paris. Dans sa famille, on est médecin de génération en génération : Pavel Alexandrovitch exerçait dans la Russie tsariste, Mendel fut professeur dans le Berlin des années 1920, Natalia fut victime, sous Staline, de l’affaire du Complot des Blouses blanches. Loin des combats de ses glorieux aïeux, Léna rêve de se soustraire à la légende familiale. Mais peut-on échapper à son destin ? Inscrits dans une mythologie qui les dépa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 220 notes
Poursuivant la lecture de l'oeuvre de Laurent Seksik, je me suis délecté de cet ouvrage qui rappelle l'exode des juifs persécutés en Russie tsariste, en Allemagne nazie, puis en France occupée et décrit surtout l'exercice de la médecine avec ses progrès progressifs et ses exigences éthiques dans un monde délétère.

La palette de médecins, ancrés dans une vocation séculaire héritée d'une tribu de thérapeutes issue d'Alexandrie au premier siècle de notre ère, avec Pavel, le russe, Mendel, l'allemand et aujourd'hui Léna, cancérologue parisienne traverse le siècle et surmonte les obstacles qui ont dissuadé Tobias de s'inscrire dans la vocation familiale. Les personnages sont attentifs, nuancés, mais inflexibles si besoin.

Médecin, Laurent Seksik nous offre un texte superbe qui rend hommage aux soignants et à leur art menacé par un étau économique et technocratique toujours plus envahissant.
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C'est l'histoire d'une famille les Kotev, dont les membres sont médecins de générations en générations, comme un flambeau qu'ils se transmettent et que l'on va suivre au gré des expulsions et persécutions dont ils sont tour à tour victimes car ils sont juifs.

On rencontre d'abord Pavel Alexandrovitch, médecin de campagne en 1905 en Russie tsariste, dans un petit village, Ludichev, qui fait ses visites à cheval, et dont le diagnostic est sûr et reconnu par ses pairs. Il est marié, a plusieurs enfants. Peu à peu les Juifs sont parqués et n'ont le droit d'exercer que dans « leurs villages » et doivent rester entre eux car l'antisémitisme gronde et les pogroms se multiplient. Dans un village voisin, toute la population a été exécutée, le feu mis aux maisons. Donc la peur règne chez Pavel qui décide de mettre son fils aîné Mendel à l'abri en l'envoyant en Allemagne, où règne alors la tolérance puisque c'est la république de Weimar.

On va rencontrer ainsi les membres de la dynastie, Mendel à Berlin, professeur dans les années 20, puis son fils Tobias qui devra s'exiler à son tour quand viendra l'ère de 3e Reich et la petite dernière Léna à Paris.


Ce que j'en pense :


J'aime beaucoup cet auteur que j'ai découvert avec « Les derniers jours de Stefan Zweig » (la BD coécrite avec Guillaume Sorel) et surtout, « le cas Eduard Einstein » l'an passé. Donc, impossible de ne pas lire celui-ci, impensable même.

Les chapitres alternent l'histoire de Léna, en 2015, à Paris, dans sa vie de tous les jours, avec ses hésitations, ses incertitudes, et l'année 1905 avec Pavel puis va et vient entre 2015 et 1920, puis 1933 et 1943. On s'attache à chacun des membres de cette famille, dont on aimerait finalement bien faire partie tant l'amour qui les unit fait résonner quelque chose en nous. On apprend aussi que le dernier enfant de Pavel a échappé au pogrom et a été adopté, il s'agit de Natalia que l'on suivra dans ce qui deviendra l'URSS et le complot des blouses blanches.

On retrouve la notion de destin, de l'exil qui se répète génération après génération et que peut-on faire quand ceci se répète d'un pays à un autre, d'une époque à une autre. Y-a-t-il une fatalité, une loi de causalité contre lesquelles on ne peut rien ou peut-on prendre son destin en mains. Est-ce que cette notion de destin (qui peut évoquer la fatalité voire le fatalisme, est en relation avec la religion ou avec l'âme slave ? (« Vie et destin » écrivait Vassili Grossman).

Qu'est-ce qui dépend de nous, qu'est-ce qui est imputable aux autres ? A-t-on la possibilité de modifier ce destin ? Ce livre soulève des interrogations, ne pousse dans nos retranchements, et ce qui est là, immuable, c'est l'amour qui unit les être des cette famille qui en dépit des horreurs arrivent à se raccrocher à la vie, aux petits bonheurs, les repas ensemble, les lectures…

Bref, j'ai adoré ce livre. Il est dur, car l'histoire de cette famille est enracinée dans l'histoire de l'antisémitisme, et aussi celle de la Médecine. Tout au long du livre, la pudeur est présente, l'auteur n'en fait jamais trop, il reste à sa place d'écrivain, de conteur sans juger. Ce livre remue, fait réfléchir je l'ai déjà dit, sur ces époques y compris la notre, car avons-nous tiré les leçons du passé ? Et une fin superbe…

Je fais partie du club de « Seksikophiles » et j'ai le livre "Les derniers jours de Stefan Zweig" qui m'attend sur une étagère de la bibliothèque et entre parenthèse j'aurais bien aimé voir la pièce de théâtre qui en a été tirée…
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Depuis Pavel, médecin de campagne de la Russie tsariste, jusqu'à Léna, cancérologue à Paris, les Kotev ont soigné les corps et les âmes, dignes héritiers spirituels des Thérapeutes*.

C'est un roman triste et morose, aux fulgurances de violence, que nous propose Laurent Seksik. Comment faire joyeux avec la destinée d'une famille juive sur quatre générations?
De la Russie devenue communiste, de Berlin sous régime nazi, de la France dernier pays d'accueil, la lignée de médecins traverse pogroms, exécutions, éclatement familial, exil, exterminations...
Tous sont unis par-delà époques et distances par les liens du sang et de la souffrance. C'est un récit extrêmement touchant, dans le contexte historique antisémite européen connu de tous durant le XXème siècle.

Il faut le talent narratif et la plume enveloppante de l'auteur pour rester accroché à cette chronologie qui met sur balancier les vies des disparus et celle de la dernière fille, son quotidien personnel de solitude, le fardeau de mémoire des drames familiaux et l'ingratitude d'une métier où elle excelle, qui tutoie la maladie et la mort.
En dépit des événements dramatiques, le livre est habité d'espérance. Il se dégage de tous ces praticiens un amour du métier, une combativité et la foi d'un avenir toujours possible.

Un beau livre humaniste sur la noblesse de guérir.

*Thérapeute: ascète juif du 1er siècle à Alexandrie/ personne qui soigne les malades
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Laurent SEKSIK a décidément toute mon admiration. Je l'ai rencontré avec "Les derniers jours de Stefan Zweig", fiction particulièrement émouvante, pleine de sensibilité, d'empathie avec le talentueux Stefan Zweig.
J'ai donc réitéré avec "L'exercice de la Médecine". Je n'ai pas désenchantée!
Je ne reviendrai pas sur l'histoire de cette famille de médecins juifs ashkénazes, j'ai lu d'excellentes critiques à cet effet comme celle de Tynn, Eve-Yeshe ou Palamède qui résument très bien le contenu de cette saga familiale.
C'est un livre à forte puissance émotionnelle comme Laurent SEKSIK sait les écrire.
J'ai beaucoup aimé sa façon d'entremêler la Grande et la petite histoire. Il met ainsi, par la force du roman, la Grande histoire à la portée de tout le monde en faisant ressortir certaines pages de celle-ci dont on parle peu comme la ville de Nice sous occupation italienne, l'assassinat de Walther Ratheneau, le philosophe Walter Benjamin qui se suicidera, le procès des blouses blanches. Bien sur, il y a des passages difficiles comme le massacre de Kichinev en 1903, l'Autodafé du 10 mai 1933 sur l'Opernplatz où tous les livres écrits par des écrivains juifs Zweig, Freud, Einstein, Werfel, Doblin et ceux des communistes, socialistes démocrates seront tous brûlés sous les hourras enivrés de haine, l'atmosphère y est décrit avec réalisme, la raffle des nourrissons juifs de la pouponnière de l'avenue Clémenceau à Nice lorsque la ville est repassée sous occupation allemande.
J'ai beaucoup aimé aussi le portrait de Léna : jeune femme dépressive, (elle rappelle Woody Allen en féminin) à force de porter le poids de l'héritage familial comme celui du peuple juif.
C'est aussi un très bel hommage à ses pairs qui l'ont précédé!
Un excellent roman!
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Comme tous les livres de Laurent Seksik ...encore une petite merveille.
Ce roman es bien écrit, agréable à lire , pourtant parle d'un sujet très sensible puisque la persécution des juifs en Russie.
C'est une famille de médecins juifs qui commence sous les Tsars et qui s'achève en 2015.
Pavel, est un médecin merveilleux , qui n'a pas d'argent et qui donnera le meilleur de lui même pour soigner les Russes.
Cependant , opposant au parti soviétique , lui et sa famille seront massacré sauf un fils parti à l'âge de 12 ans à Berlin Mendel et une petite Natalia qui a été placée en famille d'accueil.
Parallèlement nous avons l'histoire de Léna une jeune cancérologue qui a suivi le chemin de son père , du père de son père et de son arrière grand père.
Léna est passionnée par son métier , qui est très difficile pour une femme.
Elle suit une psychothérapie ...elle vit avec le fardeau de ce qu'a subi sa famille.Sa mère a eux un véçu si traumatisant qu'elle prenait des médicaments pour ne pas penser..
Vraiment un livre qui nous donne une belle image des médecins ...ils aiment ce qu'ils font et d'autre part les gens les aime...
Je vous recommande vivement ce livre de la rentrée littéraire 2015
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
15 septembre 2015
Une ode aux professionnels de la santé et, souvent, à leur courage.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, alors tout jeune médecin, Pavel s'était vu offrir par un patient une poule pondeuse en remerciement des soins qu'il avait prodigués. Il était revenu remettre ce cadeau aux siens, comme un symbole de réussite, un gage de sérieux, ému de rendre à ses parents le prix des efforts et des sacrifices consentis. Il avait rapporté, tout tremblant d'émotion, la caisse de bois où caquetait la poule - on allait pouvoir manger des œufs à volonté. Son père était parti dans une colère noire :
"Pavel, c'est aux banquiers, aux marchands de s'enrichir ! L'argent corrompt les âmes. Quel salaire, quelle obole seraient dignes des soins que tu as donnés ? Quel prix pour une vie sauvée ? Toute la fortune des Rothschild, les minerais de l'Empire russe, les porcelaines de Pétersbourg, les émeraudes de la tsarine n'y suffiraient pas. Même si le père d'un enfant guéri se dépouillait de tous ses biens, t'offrait sa maison, ses terres, ses chevaux en plus de ses poules, il te serait encore redevable. Ce que tu lui as donné vaut plus que l'or du monde. Alors n'accepte rien, jamais, en supplément de ton salaire ! Poule pondeuse ou pièces d'argent. Toi, tu n'es là que pour servir."
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Il se revit enfant, il écoutait son père lui faisant la lecture d'un texte du Talmud racontant qu'un ange veillait sans cesse le médecin dans son activité, l'ange Raphaël, un messager de Dieu censé inspirer chaque médecin dans ses choix.

Raphaël, expliquait son père, venait de l'hébreu. El, qui signifiait Dieu, et Rafa, Médecine. L'ange Raphaël était le Médecin de Dieu. L'ange, au dire de son père, se tenait toujours au côté du médecin, prodiguait à son oreille des conseils, murmurait le nom des meilleures prescriptions, et le médecin, affecté de l'orgueil et de la cécité des hommes, croyait que ces actes provenaient de son esprit, de son intelligence, de sa logique, tandis qu'il ne faisait que retranscrire la parole divine, n’était que le jouet du destin.

La main qui perçait l’abcès, tranchait dans la chair, retirait la tumeur était la main de Dieu.
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Cent jours seulement que Hitler est au pouvoir et, déjà, plus un livre écrit par un Juif ne sera disponible en Allemagne. Tout est allé très vite. Le 1er juin 1932, von Papen, parvenu à faire tomber Brüning, est nommé chancelier et lève la mesure de dissolution des SA. Le 2 décembre 1932, Schleicher remplace von Papen et échoue à former un gouvernement stable. Le 30 janvier 1933, Hindenburg est convaincu par von Papen de nommer Hitler à la Chancellerie. Le soir même, une gigantesque marche aux flambeaux de SA défile dans Berlin et, voyant ce spectacle depuis sa fenêtre, le peintre Max Liebermann dira : "Je ne peux même pas manger autant que j'ai envie de dégueuler. Je n'ai plus envie de voir ce nouveau monde qui m'entoure." Un mois plus tard, le 28 février, au lendemain de l'incendie du Reichstag, un décret de Hindenburg suspend toutes les libertés individuelles. Le 15 mars, le IIIe Reich est proclamé. le 20 mars, Himmler ouvre le premier camp de concentration à Dachau, dans les environs de Munich. Le 1er avril est lancée la campagne nationale de boycott des magasins juifs. Le 7 avril est décrétée la Loi sur la réhabilitation de la fonction publique qui chasse tous les Juifs de la fonction publique et exclut deux mille médecins juifs, dont la plupart de ceux exerçant à l'hôpital central de la Charité de Berlin. Le 2 mai, les syndicats sont dissous. À compter du 10 mai, lire un écrit coupable, l'emprunter, le vendre, le faire circuler sera passible d'une condamnation pénale.
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«Je peux vous poser une question plus personnelle ? » demanda-t-il.

Elle dit oui du bout des lèvres.

« Pourrais-je savoir pour quelles raisons vous avez choisi médecine ? »

Elle douta avoir réellement eu le choix. Elle songea que son père, et le père de son père, et Pavel, son arrière-grand-père, avaient peut-être décidé à sa place. Ou bien tout avait commencé dans le désert d'Alexandrie, un des membres de la tribu des Thérapeutes possédant des dons divinatoires avait inscrit Léna Kotev dans le Grand Livre de la Médecine. Et, comme elle se sentait en confiance, elle avoua, réalisant l'incongruité de son propos en même temps qu’elle prononçait ces mots :

« J'ai choisi médecine par esprit de famille. »
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« THERAPEUTE : nom masculin 1704; grec, therapeutés de therapeuien soigner.
1 : Ascète juif qui vivait en communauté non loin d'Alexandrie. Les Thérapeutes étaient une tribu juive d'Alexandrie au premier siècle après J.-C. et formaient une secte dans le judaïsme, une sorte d'essénisme perfectionné.

2 : Personne qui soigne les malades... »

L'épopée des Thérapeutes s'était déroulée au début de l'ère chrétienne, sur les bords du lac Maréotis. La tribu y menait une vie heureuse et monacale, peuplade paisible en quête d'élévation spirituelle, s'adonnant à la méditation et à la prière, étudiant la guérison par les plantes et par la parole, docteurs émérites, médecins de l'âme et serviteurs de Dieu. Ces hommes à la bonté parfaite qui enseignaient l'art de soigner avaient partagé le sort des autres Juifs d'Alexandrie massacrés lors des émeutes qui avaient secoué la ville en l’an 38 sous le règne de Caligula et que le philosophe Philon d'Alexandrie avait relatées dans son texte Legatio ad Caium.
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