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EAN : 9782070782901
288 pages
Gallimard (31/01/2008)
3.66/5   220 notes
Résumé :
Médecin des hôpitaux, pionnier de l'humanitaire "sans frontières" , écrivain, prix Goncourt 2001, aujourd'hui ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin mène sa vie au grand galop. Selon une image tirée d'un poème de Senghor. il semble aller comme un cheval qu'un léopard aurait saisi au garrot. Pourtant, sous l'apparente diversité de cette existence, on distingue une unité profonde, née de la fidélité à une seule passion : la médecine, vécue comme un en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis un peu genée de passer avec ce concert de louanges mais je n'ai pas vraiment apprécié ce livre. Ca n'était peut-être pas le bon moment... Après une cinquantaine de pages un peu encourageantes, j'ai senti mon enthousiasme retombé bien vite. J'étais bien intéressée par sa vie de médecin et celle d'écrivain mais les passages sur la politique m'ont profondément ennuyés. Je trouve qu'il manquait une dimension personnelle, il parle très peu de sa vie privée. Je comprends qu'il n'ait pas envie d'étaler sa vie dans ce livre qui parle surtout de ses envies et ambitions mais ça me l'a rendu moins intéressant. Au moins, je connais sa bibliographie dans son contexte et je me dis que je lirai bien un de ses romans - je ne considère pas celui-ci comme roman - prochainement. Globalia ou Rouge brésil m'attirent bien, d'après ce qu'il en dit.
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Comme l'indique le sous-titre, il s'agit d'une autobiographie et d'un voyage. Récit(s) d'une vie dans le monde, inscrite dans son époque; celui d'un parcours atypique et pourtant guidé par une aspiration : retrouver l'humanisme dans la pratique de la médecine; retrouver le regard, le lien avec la société humaine malgré la médecine scientifique, technologique et spécialisée.

Jean-Christophe Rufin est connu pour ses engagements dans des ONG humanitaires, sa présidence d'Action contre la faim, ses postes ministériels et diplomatiques, ses romans et son Goncourt ( puis son élection à l'Académie Française non mentionnée dans ce livre ). Il revient sur toutes ses expériences – intéressantes s'il en est – dans cet ouvrage. C'est la première partie de cette lecture retraçant sa jeunesse, ses études de médecine, puis son rôle, sa pratique lors des missions humanitaires avec Médecins Sans Frontières ou Action contre la faim qui m'ont le plus passionnée. Ces aspects techniques.

Si j'ai lu avec grand intérêt les passages qu'il consacre à son désir d'écriture, à cette naissance ( ou plutôt à cet accouchement ) de l'auteur, à ses sources d'inspiration – les lieux, les rencontres, les images marquantes – ainsi qu'à sa vision du roman, de l'écrivain et du monde littéraire ( lectorat, librairie, édition, auteur, média, prix ), ce sont ses réflexions sur la médecine et sur la gestion de l'urgence sanitaire qui me restent. Je précise toutefois que cet ouvrage n'est pas un essai sur l'humanitaire. Et j'en profite pour saluer les dernières pages qui s'intéressent à la complémentarité des regards du médecin et du romancier. Parce que lorsque j'ai refermé ce livre, bien que le sachant romancier, je ne pouvais penser cet homme autrement que médecin. Et c'était bien lui que je voulais lire, ce fondamentalement médecin alors même qu'il va s'y consacrer tout en cherchant par tous les moyens à pratiquer autrement. Les paradoxes de sa vocation expliquent les détours de son parcours professionnel. Ce n'est qu'avec le recul du temps que l'on peut percevoir qu'il s'agissait d'un chemin.
Héritier par la figure tutélaire de son grand-père d'une médecine humaniste, Jean-Christophe Rufin reçut sans conviction, plutôt avec déception et frustration, sa formation. » Un malentendu fondamental « : les chapitres sur ses études de médecine relatent son attente d'une autre définition, sa passion intacte mais insatisfaite et décrivent, en les resituant bien dans leur contexte – la fin des années soixante – les méthodes, l'ordre mandarinal, les relations au médecin, aux malades et à la maladie – ce qui fait une sérieuse différence – , l'accueil, l'accompagnement des patients.

Sous l'autobiographie, la biographie de la pratique médicale. Jean-Christophe Rufin manie avec finesse l'humour et l'art du portrait. Il ne se dispense pas d'autodérision ni de sens critique. S'il pointe un système qui lui paraît bien peu humain, il sait y reconnaître ses propres erreurs.

Un premier voyage de hasard en Afrique apporte une réponse à cette prise de conscience du malentendu sans le détourner de sa voie, de la voix qui l'appelle, l'interpelle. Ce seront des routes qui chacune laisseront leurs empreintes autant vers l'humanitaire que vers la littérature.
Les obligations du service militaire complètent la réponse. Jean-Christophe Rufin part en coopération en Tunisie : » A Paris, pendant que j'exerçais dans le cadre immuable et rassurant de mon hôpital, il me semblait que tous les êtres humains étaient semblables et que seules leurs maladies étaient distinctes et variées. En Tunisie, je compris qu'au contraire les maladies sont universelles : exactement semblables sous toutes les latitudes. Ce sont les humains qui diffèrent. L'épisode tunisien eut un autre mérite, plus inattendu encore. Pour la première fois en effet, je découvris directement l'existence de la politique. «

Ce passionné d'histoire rejoint le contemporain. Et Médecins Sans Frontières à ses premières heures. le praticien nostalgique de l'examen clinique, du regard sur le patient, ouvre les yeux sur son siècle où » tout est politique « . Et ce seront les tours et contours de l'aventure humanitaire ( selon le titre du Découverte Gallimard Jeunesse que Jean-Christophe Rufin a signé, retraçant l'humanitaire dans sa perspective historique et politique, en présentant les formes ), les lignes et les pics, les mouvements, les manoeuvres, les développements, les progressions. Rivalités en interne, désastres en externe. le médiatique, la manipulation aussi, et les difficultés décisionnelles et concrètes de » l'action en temps réel » lorsque l'information est partielle, lorsque les évènements ne portent pas encore de nom historique, lorsqu'il faut traiter ces évènements » avec toute l'incertitude de l'inachevé » et » apprendre à se repérer dans la géographie très particulière des temps bouleversés « , qu'il faut les qualifier pour pouvoir agir à bon escient ( notamment lors des crises alimentaires pour lesquelles il est essentiel, au-delà du secours d'urgence, d'agir sur les causes ) ainsi que pour gérer la mesure de l'intervention ( et les réseaux de distributions )
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Ce roman autobiographique de Jean-Christophe Rufin nous permet de profiter de ses dons de conteur et de découvrir une partie de sa vie si étonnante et variée. J'ai beaucoup apprécié le début de ce livre et son entrée dans le monde médical moins la partie plus politique au sein des ONG ou des ministères. JC.Rufin n'a pas son pareil pour montrer que rien n'est totalement blanc ou noir. La médecine n'est ni réservée à des personnes dont c'est la vocation ni à des personnes qui veulent s'enrichir, elle n'est ni purement humaine ni purement technique, les membres des ONG ne sont ni des rêveurs ne voulant que le bien de l'humanité, ni des calculateurs ayant des buts très personnels, on n'est pas scientifique ou littéraire… Bien sûr ces extrêmes existent mais bien souvent les personnalités sont beaucoup plus équilibrées et je trouve que JC.Rufin nous incite à aimer les qualités de chacun plutôt qu'à dénigrer les défauts que nous avons tous (sans les ignorer … pour pouvoir s'améliorer …).
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Un peu « gênée » qu'il figure en bonne place dans ma bibliothèque sans avoir encore osé franchir le pas, c'est de manière un peu détournée que j'y viendrai, en lisant ces chroniques d'un médecin nomade, comme indiqué en sous-titre ; pas tout à fait par hasard …j'aime bien découvrir pourquoi l'on rentre dans le milieu, pourquoi ce métier et pas un autre. Une question, à laquelle certains ou certaines ont les plus grandes peines du monde à répondre( dont la rédactrice de ces lignes).
Jean-Christophe Rufin le sait. La médecine était pour lui une évidence.
« Je suis né en médecine, comme d'autre voient le jour au bord de la mer, au flanc d'une montagne ou dans les champs. » C'est un grand-père pratiquant la médecine à l'ancienne, une médecine plus humaniste que scientifique qui construira sa vocation médicale
Il est l'écrivain que l'on sait, un touche à tout, médecin dans l'âme, mais profondément mal à l'aise dans le milieu hospitalier, et surtout avec l'évolution de la médecine.
Il aura beaucoup de mal à trouver sa voix, multiplie les expériences, participe au début de la médecine humanitaire avec plus ou moins de succès, touchera à la coopération, et allant jusqu'à accepter un poste d'ambassadeur au Sénégal.
Ses errances professionnelles seront à l'origine de ses romans. Long sera son cheminement vers l'écriture. Quelques ouvrages techniques seront un début, pour que se produise en lui le déclic le menant à la fiction.
J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt ce parcours, souvent interpellée par nombre de remarques, réflexions que l'on se pose toutes et tous lorsque l'on travaille dans le milieu.
« Nous vivions les derniers moments d'une époque : une sagesse venue du fond des âges était encore transmise et exprimable sans susciter l'indignation. Comme le faisait avec naturel mon vieux collègue, elle nous disait simplement qu'il fallait respecter la mort. Une des noblesses du médecin était d'évaluer les combats perdus et de ne pas les livrer. »
Au risque d'en indigner certains ou certaines, il serait temps de renouer avec cette sagesse. Car souvent……
« Portant peu d'intérêt à la technique et aux aspects scientifiques de la médecine, j'ai souvent traqué, dans mon expérience d'interne, toutes les occasions de rencontrer la vie véritable, d'assister des êtres dans leur confrontation à la douleur, le danger, l'inéluctable. »
Nombreux sont les passages où l'humanité prend la place de la technicité, où le médecin ne fait pas secret de ses faiblesses d'homme démuni face à la détresse, l'injustice de la maladie.
Certains (mauvais) esprits verront dans ce récit une auto promotion, un étalage de carrière… une vision unilatérale des personnalités, bien connues, qui ont accompagnées l'auteur dans ses aventures humanitaires….En ce qui me concerne cela m'a permis de mieux cerner l'écrivain, et surtout de réparer, au plus vite une injustice, et de vite me tourner vers son oeuvre romanesque.
Petit clin d'oeil pour une petite phrase qui m'a beaucoup amusée….
« Les infirmières ont une puissance redoutable. Il faut les amadouer afin qu'elles ne fassent pas un usage trop rude des armes dont elles disposent. »
Vous êtes donc prévenus !!!



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C'est une merveille d'écrivain, clair, simple, passionnant, maître de son expression, en un mot un classique, à la fois élégant et expressionniste (les scènes tunisiennes).
Comme il le reconnaît lui-même, cet acharnement à raconter des histoires haletantes dans un style lumineux, avec l'intention coupable de combler ses lecteurs, est un triple péché mortel en France, depuis 60 ans, et n'a pas dû lui faciliter l'intégration dans la République des lettres.
L'auteur aime tellement ses lecteurs qu'il va jusqu'à leur confier des secrets plus ou moins bien gardés : la dureté de l'hôpital, du moins pour les plus faibles – malades et étudiants -, l'oisiveté forcée de certains cabinets ministériels et des diplomates, le brouillon agressif et toxique des humanitaires.
Il a la dent dure, décrivant dans une langue exquise les pires villennies. Il faut le lire, absolument, pour les clés qu'il nous donne sur la médecine : un jour ou l'autre, hélas, nous en serons les dociles « patients ».


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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
"Si tu veux mon avis, me dit le collègue en frottant ses yeux fatigués par une nuit de veille, ne t'habille pas trop vite quand on t'appelle. Traverse la cour doucement, sans te presser. Ceux qui doivent mourir seront morts. Il sera toujours temps de t'occuper des autres."
Nous vivions les derniers moments d'une époque : une sagesse, venue du fond des âges, était encore transmise et exprimable sans susciter l'indignation. Comme le faisait avec naturel mon vieux collègue, elle nous disait simplement qu'il fallait respecter la mort. Une des noblesses des médecins était d'évaluer les combats perdus et de ne pas les livrer. Faluner fut un des derniers à décrire avec tendresse un vieux toubib que chacun appréciait dans son comté parce qu'il savait, avec tact, arriver trop tard, quand il n'y avait plus rien à faire.
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Et, confusément encore, je compris que je voulais, moi aussi, avoir affaire à tout l'homme. Jamais je ne pourrais consacrer ma vie à de simples morceaux de la mécanique humaine. L'être humain qui m'intéressait était celui qui vivait en société, interagissait avec les autres, capable, certes, de maladie mais aussi de génie créateur, de révolte, de courage, de foi, de partage et d'affrontement. Je ne savais pas encore vers quoi cette révélation me mènerait : en tout cas, j'étais sûr de ne pas accepter d'aller dans la voie qu'ouvrait de plus en plus à cette époque la médecine spécialisée. Je ne serais pas le médecin d'un organe ou d'une maladie. Je serais le médecin du tout.
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Ces consultants se sont adressés a moi non pas en tant que personne mais par intérêt pour mon “profil” .Il semble que ce terme soit réservé a des gens que, malgré leurs efforts personne n’a jamais regarde de face. Faute d’avoir un visage, une âme, une conscience, une substance ,une vérité, on doit se contenter d’être un profil….Ils ressemblent a ces fresques égyptiennes sur lesquelles chacun avance de travers, en ne donnant jamais a voir qu’un cote de lui.
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Claude Malhuret était devenu ministre d'un gouvernement Chirac. Il y était préposé à la défense des droits de l'homme. Privé d'administration et de budget, lié par la solidarité gouvernementale à un Charles Pasqua, ministre de l'Intérieur, qui entendait terroriser les terroristes et renvoyer les immigrés par charter, la tâche de Malhuret n'était pas facile. Enfermé dans un bureau de belles dimensions, agréable quoiqu'un peu humide, il était coupé de la réalité par un directeur de cabinet qui veillait sur lui jalousement et contrôlait toutes ses communications avec le monde extérieur...

J'étais pour la première fois de ma vie, mais hélas pas la dernière, dans une situation de quasi-chômage...Îl m'offrit un poste à son cabinet...
Mon rôle dans l'équipe n'était pas clairement défini. Je compris vite qu'il tenait en ma seule présence. Par ma familiarité avec le ministre, je brisais le blocus que son directeur de cabinet avait installé. J'entrais et sortais librement de son bureau ; je recrutais pour lui des collaborateurs indépendants qui formèrent bientôt un cabinet bis. Malgré la haine et le mépris qu'un groupuscule d'énarques dirigea contre nous, nous parvînmes à survivre et même à monter quelques opérations couronnées de succès...
Ce fut pour moi une époque passionnante, pendant laquelle je pris contact pour la première fois , fût-ce de façon subalterne, avec l'univers du pouvoir, les hautes sphères de l'Etat, les circuits de la décision publique. J'y glanai une nouvelle série de décors et de portraits qui me seraient très utiles dans ma vie future de romancier.
C'était une période excitante intellectuellement mais beaucoup plus calme au quotidien que je ne l'avais supposé. Du fait de sa position modeste dans le gouvernement et de son absence de responsabilités, le secrétaire d'Etat dont j'étais le conseiller passait le plus clair de son temps à ne rien faire. Il était surtout occupé, et moi avec, à se demander à quoi il pourrait bien consacrer son énergie. Je me souviens ainsi d'un long printemps pendant lequel nous regardions fleurir, dans la cour de l'annexe de Matignon où nous étions installés, un cerisier du Japon qui faisait éclore d'énormes pompons roses. Les pieds posés sur le rebord de la fenêtre, un verre à la main, nous contemplions les belles fleurs et les écoutions pousser. On se serait volontiers cru dans un roman de Faulkner, au coeur du grand sud américain, plutôt que dans les parages trépidants du pouvoir, rue de Varenne, à Paris...
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Ce qui s'acquiert dans les morgues, c'est une vision complète des corps, de son dedans comme de son dehors, de son état inerte comme de état palpitant. Les médecins, à cause de ces moments de familiarité avec le cadavre, savent que le corps n'est pas seulement la disposition souple et chaude d'organes, de fonctions et de sens. Ils savent que la vie est un état fragile et rare, l'improbable mise en mouvement d'une molle horlogerie de chair, si désespérante à contempler quand elle est jetée en tas au fond d'un bassin d'émail.
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Vidéo de Jean-Christophe Rufin
Rencontre animée par Fabio Gambaro
Festival Italissimo
Lauréat du prix Strega et du prix Médicis étranger, Paolo Cognetti raconte dans son premier roman, Les Huit Montagnes, un monde féerique et majestueux, celui de la montagne donc, souvent abandonné, oublié, détruit. Publié dans plus de trente pays et adapté au cinéma par Felix van Groeningen et Charlotte Vandermeersch, ce récit touchant témoigne du rapport qui lie l'auteur à cet univers qu'il s'attache à célébrer avec justesse. Une relation si spéciale et profonde que Paolo Cognetti y retourne une nouvelle fois dans son dernier roman, La félicité du loup, pour en représenter une fresque à la fois réaliste et contemporaine. À l'occasion du Festival, il en parle avec l'écrivain Jean-Christophe Rufin, médecin, diplomate, académicien et aussi « amoureux des Dolomites, du massif du Mont-Blanc ».
Plus d'informations sur le festival
À lire Paolo Cognetti, La félicité du loup, trad. par Anita Rochedy, Stock, 2021 Jean-Christophe Rufin, Les flammes de pierre, Gallimard, 2021 ; Montagnes humaines, entretiens avec Fabrice Lardeau, Arthaud, 2021.
+ Lire la suite
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