Les Foulards rouges, Saison 1, tome 1 : Lady Bang and The Jack

Mon avis : La blogo lecteur est une mine à tentation et certains ont toujours le malin plaisir d'appuyer sur la bonne touche ! C'est encore une autre fois "Cajou" qui a fait un billet plus que tentateur sur cette saga en numérique chez Bragelonne (Maudit sois-tu).

C'était aussi l'occasion d'essayer un nouveau genre le Western/Science-fiction ou le style Steampunk. Et puis que dire des couvertures, elles sont tout simplement sublimes. On ne peut que craquer.

Lara est une jeune femme qui a été condamnée sur terre, bannie sur Bagne, une planète prison peuplée essentiellement d'hommes. Elle devient un "foulards rouges" car même sur Bagne il faut faire régner la justice. Elle parcourt donc les contrées désertiques avec sa grosse moto, ses pistolets aux hanches et son foulard qui lui couvre la bouche.

J'ai vraiment aimé l'atmosphère, l'ambiance et le cadre de ce roman dépaysant avec ses étendues sablonneuses à perte de vue. Lara les sillonne sur sa moto silencieuse et tente de survivre dans ce milieu hostile.

J'ai adoré faire connaissance avec son compagnon de voyage : Will" qu'elle rejoint après chaque mission terminée dans son gros camion pour se reposer, dormir et voyager. La seule personne en qui elle a totalement confiance.

On parle aussi de la condition de la femme sur Bagne : Les foulards roses à travers le personnage masculin Renaud. Lara est une jeune femme intelligente et attachante car sous ses airs de dure à cuire c'est une vraie midinette qui se soucie de son hygiène et de son apparence.

Si vous voulez faire la connaissance de "Lady Bang" et ce surnom est vraiment bien choisi ce premier tome est en téléchargement gratuit. J'ai d'ores et déjà acheté la suite ... of course.

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Ce premier épisode est une très belle découverte sauf que ce format est des plus frustrants. Dans le fond c'est un très bon point, un excellent même, j'aimerai bien reprocher toujours seulement ça à mes lectures ^^, mais en tournant la dernière page, un sentiment de trop peu s'est imposé à moi et j'aurai bien voulu continuer encore pour plusieurs centaines de pages de partager l'histoire de Lara. Mais voilà, l'auteur a réussi le pari de proposer un récit accrocheur et intense en peu de page. Pour ne rien gâcher l'héroïne est des plus intéressantes, femme forte au fort caractère, et Renaud enfonce le clou en étant tout aussi intéressant que Lara. Voilà une belle paire de personnages charismatiques. Vivement la suite.
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Il est une question qui revient régulièrement au sein des communautés littéraires : la couverture d'un ouvrage est-elle pour vous un critère d'achat ? J'ai parfois honte de le dire parce que j'ai bien conscience que le contenant n'est pas forcément critère de qualité, ou au contraire de non qualité, mais oui, c'est le cas chez moi. Je craque très souvent pour une couverture, alors qu'a contrario, mon regard ne fait que glisser sans le moindre intérêt sur d'autres, où l'effort n'a clairement pas été mis là-dessus. Celle de Lady Bang and the Jack a immédiatement attiré mon regard ! le quatrième de couverture ayant ensuite titillé mon intérêt, la gratuité de ce premier épisode a fini de me convaincre.

L'univers que Cécile Duquenne dépeint dans Les foulards rouges est rude, sans pitié. L'histoire prend place sur Bagne, une planète-prison uniquement peuplée des pires repris de justice et où la vie n'a rien d'une sinécure. Encore plus pour les femmes que pour les hommes, puisque ces dernières se voient reléguées au rôle le plus vieux de l'humanité, celui de prostituées. L'héroïne, Lara, surnommée Lady Bang pour des raisons que l'on devine sans peine, bénéficie d'un statut particulier : elle fait partie des foulards rouges, et elle est donc chargée de faire respecter les lois du Capitan. Ce qu'elle s'applique à faire de manière, disons, expéditive ! C'est une jeune femme solitaire et forte, qui s'évertue à ne montrer aucune faiblesse.

En parallèle, il y a Renaud, foulard rouge lui aussi, haut placé dans la hiérarchie organisée autour du Capitan sur Bagne, c'est un de ses plus proches collaborateurs. Viril, séduisant et mystérieux, on le devine animé d'une volonté et d'une détermination sans faille. A travers lui, on découvre la douloureuse condition des femmes sur Bagne. C'est lui aussi qui va servir de déclencheur à l'histoire, en faisant à Lara une proposition difficile à refuser. Malheureusement, tout cela est bien trop court, et j'ai vraiment hâte de lire la suite. le style de Cécile Duquenne est très visuel, on a vraiment l'impression d'y être, de ressentir la touffeur du désert, les odeurs du cuir et de la poudre. Elle est habile à susciter l'intérêt, ses personnages sont mystérieux, son histoire addictive, et j'ai adoré ce petit coté steampunk qu'elle a su donner à son univers.

Pour faire court, c'est un mélange très sympathique que Bragelonne nous propose là dans sa collection Snark. Humour, mystère, personnages hauts en couleurs, style très visuel, tout est là pour nous rendre accros, et ça fonctionne à la perfection ! Vivement la suite !
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Bon sang! Un OVNI littéraire, et wow quel ovni!

Ce premier tome est simplement une vraie bombe livresque ni plus ni moins.

Ouvert sous pression blogo, voilà un bouquin que je n'aurais pas approché de moi-même parce que .. les tendances S.F. ce n'est pas du tout, mais alors là pas du tout mon truc. Sauf que là, j'ai sauté à pieds joints dedans et en ressort frustrée parce qu'il me FAUT la suite.

Plume intelligente partant sur un sujet original et donnant vie à une héroïne hors normes, Cécile Duquenne sait utiliser les ficelles pour ratisser un public de lecteurs suffisamment large que pour amener les plus réfractaires à apprécier la littérature du genre. Son roman ne souffre pas de longueur, action constante dans ce décor hostile et sans pour autant en faire trop.

Subtilement dosé, intelligemment monté, et brillamment découpé, je n'ai rien à redire sur cette pièce qui débarque sans crier gare pour nous en mettre plein la vue.

Merci aux éditions Bragelonne (Snark) d'avoir misé sur cet écrit qui sort des sentiers battus, le pari était osé mais pour moi la formule prend. J'espère une chose: ne pas être déçue par la suite, il serait dommage que le récit s'essouffle après une telle mise en place.
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Voici une mise en bouche bien agréable. Ce roman feuilleton se découpe en 7 épisodes (le dernier étant prévu pour la mi-juillet) et l'éditeur a choisi d'offrir le premier épisode, histoire de rendre accro les lecteurs. Riche idée, surtout qu'à raison de 1.99€ l'épisode, pour un texte aussi riche et prenant, c'est intéressant.

Ce premier épisode se découpe en deux parties. On suit tout d'abord Lara, dite Lady Bang, dans l'enfer de Bagne. Cela nous permet de découvrir le monde qu'est Bagne, mais surtout une partie des rouages de la planète et des conditions qui amène les gens dans cet enfer. Cette première partie est riche et nous offre un vrai dépaysement. On se plonge dans un univers rétro-futuriste par la force des choses et des conditions de vie, et on le voit à travers les yeux d'une héroïne qui doit être forte et indépendante malgré les circonstances bien dures.

La deuxième partie porte sur Jack, un autre Foulard Rouge (comprendre une sorte de shériff, tout comme Lara). Cette deuxième partie, qui laisse pourtant présager beaucoup de secrets et de rebondissements par la suite, n'aura pas été la plus intéressante à mon goût. J'ai suivi sa partie "de loin", même si le caractère du personnage le rend un peu distant.

Ce premier épisode peut paraître court, mais est pourtant très riche et est vraiment agréable. On lit une nouvelle satisfaisante en terme de quantité et de qualité, et qui donne envie de continuer la saga.
De mon côté, j'attendrai peut-être la sortie de l'intégrale pour tout lire d'un coup, mais je pourrai me laisser tenter par chaque épisode...à voir.
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Ce premier épisode de ce roman-feuilleton permet de poser le décors inhospitalier de Bagne, l'atmosphère qui va avec, et de nous révéler l'intrigue à venir : la tentative d'évasion de la planète prison. le rythme de ce format court est bien dosé, le style efficace, les personnages intéressants... bref, la suite !

Une très belle découverte que ce premier épisode des Foulards Rouges !
On y suit Lara, emprisonnée sur Bagne, la planète-prison, où elle fait partie de la redoutable compagnie des Foulards Rouges, chargée de maintenir l'ordre au nom du Capitan. Mais bientôt, le mystérieux Renaud fait miroiter devant elle la possibilité d'une évasion et c'est le fragile équilibre qu'elle est parvenu à trouver qui s'effondre...
J'ai adoré l'univers ! le mélange de western, sf et dystopie est redoutablement efficace et fascinant. L'auteure laisse planer bien des éléments intriguants qui ne peuvent que donner envie de dévorer la suite.
Dès le début, les deux personnages principaux sont bien campés, chacun avec leur (sale) caractère, mais aussi leurs aspirations, leurs fragilités. Lara est assez incroyable de ce point de vue : forte et fragile à la fois, elle a su me séduire dès sa première apparition.
On sent que c'est une introduction, mais les enjeux sont présents, les indices distillés au compte-goutte et l'action au rendez-vous.
Bref, je ne me siis pas ennuyée une seconde. J'ai hâte de pouvoir retourner suivre les aventures des Foulards Rouges sur Bagne.

« Les Foulards Rouges » nous plongent en pleine uchronie puisque la lettre sur laquelle s'ouvre l'histoire est datée de 2013. La France n'a pourtant que peu de choses à voir avec celle que nous connaissons. le bouddhisme est partout et chacun croit dur comme fer au cycle des réincarnations. Un certain Parti pour la Paix semble être au pouvoir depuis un bon moment déjà et applique une justice assez expéditive : les criminels sont réduits en esclavage ou exilés sur Bagne, une planète-prison désertique dont il est impossible de s'échapper, où ceux qui y atterrissent peuvent également oublier toute chance de renaissance future.

On ne sait encore ni pourquoi ni comment, mais c'est sur Bagne que (sur)vit aujourd'hui Lara. Quand on se retrouve entourée des pires criminels terriens, il ne faut pas s'attendre à la moindre galanterie mais malgré les apparences, Lara a eu de la chance. Elle a su éviter les bordels, les viols et la mort, et arbore le très prisé Foulard Rouge, marque d'appartenance à la milice du Capitan qui règne sur cette partie de Bagne. Lara est une jeune femme forte, au caractère très marqué. Avec son motoride et ses colts, elle fait figure de Mad Max et impressionne assez les durs à cuire pour s'être vue attribuer le surnom de « Lady Bang ». Implacable, méfiante et décidée à en découdre avec le monde entier, elle préfère être seule que mal accompagnée. Alors que tout espoir semble perdu, elle évite l'écueil de la victimisation et de l'auto-apitoiement et continue d'aller de l'avant.

La plume de Cécile Duquenne est riche et soignée. Grâce aux descriptions détaillées, l'immersion est totale et l'on pourrait presque sentir des grains de sable crisser sous nos dents au détour de chaque phrase. On est submergé par la chaleur, la soif, les odeurs, et terrassé par le manque total de perspective au milieu de toute cette violence. Dans cette ambiance à mi-chemin entre Far West et science-fiction, nous faisons également la connaissance de Renaud, un autre Foulard Rouge à travers qui l'on appréhende mieux la condition des femmes sur Bagne. Il proposera un défi complètement surréaliste à Lara… mais acceptera-t-elle de le relever ?

En une petite centaine de pages, Cécile Duquenne est parfaitement parvenue à me conquérir. Elle mélange les genres littéraires avec une aisance désarmante. Lara campe une héroïne bad ass comme je les aime, loin de l'éternel cliché de la demoiselle en détresse. Ce premier épisode plante le décor et nous permet de nous familiariser avec les protagonistes de l'intrigue à venir. J'aurai grand plaisir à retrouver les Bagnards dans les épisodes suivants !

J'ai entendu pas mal de bien de cette série en épisode sur la blogosphère, du coup, je me suis laissée tenter, et je dois dire que je suis assez séduite.



« Les foulards rouges » est un curieux mélange entre post-apo, SF et western. L'ensemble pourrait dérouter, mais se marie plutôt bien (pour ceux qui connaissent, Les foulards rouges a un petit goût de Firefly en beaucoup plus sombre).



On découvre d'abord Bagne, la planète où Lara et les autres sont détenus. Ce n'est pas un monde où il fait bon vivre, loin de là. Pour survivre, il faut rester vigilant et mener une lutte de tous les instants. La société qui s'est formée tant bien que mal est violente et machiste, et Lara ne survit que parce qu'elle est impitoyable et grâce à l'aide de son père (bien qu'elle refuse d'admettre ce dernier point). Les deux premiers épisodes font une part belle à l'action, et permettent de planter le décor, de définir les enjeux (s'échapper de Bagne) et nous présentent les personnages.



On découvre le reste de l'univers par petites touches, à la fois par les personnages, mais aussi par les passages rédigés du point de vue de Fran, l'amour perdu de Lara, qui donne un éclairage sur les autres planètes de l'univers. J'aime bien le monde mis en place, en apparence simple, mais en réalité très complexe (on découvre au fur et à mesure les différentes factions et courants de pensée), et j'ai envie d'en savoir plus.



Côté personnages, on a affaire à un trio : Lara, son père et Renaud, l'homme de confiance de ce dernier. Je dois dire que des trois j'ai le moins accroché au personnage de Lara, parce que j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce personnage : la femme forte, au caractère d'acier, qui n'a pas la langue dans sa poche et qui joue de la gâchette dans un monde de brute. J'ai préféré le père de Lara, mélange entre un patriarche intransigeant, une crapule et un homme qui aime sincèrement sa fille sans savoir comment lui faire comprendre, et Renaud, joli coeur, dandy dans un monde post-apo, au passé plus que trouble.



En résumé : deux premiers épisodes sympathiques, qui posent les bases d'un univers original et de personnages intrigants, j'ai bien envie de savoir la suite.
Lien : http://catherine-loiseau.fr/..

J'ai simplement aimé cet univers que nous dépeint Cécile Duquenne ! Un monde-bagne dans lequel se développe une communauté de bagnard, sans pitié et pourtant, avec une grande diversité de sensibilité. Les personnages ont du caractère et des nuances qui les rendent aussi sympathiques que détestables. Et pour finir, le steampunk de C. Duquenne, ça a de la gueule !