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4,03

sur 453 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
même époque que la paqueline début 18 em. la revanche sur la vie sur sa mère sur la société d'un homme devenu embaumer. âmes sensibles s'abstenir car les cadavres défilés, leur embaumement, les viscères, les odeurs, tout y est. on apprend énormément de choses dans ce livre, des choses vraies et patio Nantes. Victor surnommé victordu par sa mère ! peut aussi aimer. on passe un excellent moment néanmoins et avec un sentiment d'avoir lu un livre intelligent
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Je remercie Babelio et sa masse critique ainsi que les Editions Points pour cette nouvelle lecture.
Petite pause polar avec un roman historique. J'aime bien voyager dans le temps et la période de la Révolution française fait partie de celle que je préfère.
Le hasard fait que c'est le deuxième livre que je lis sur la Révolution française en un mois. 
J'avais été attirée par la 4ème de couverture et son résumé qui laissait présager une drôle d'histoire.

Victor Renard condamné à mort va nous relater sa vie de sa jeunesse jusqu'à son incarcération. Victor est né avec un torticolis de naissance et en ayant assassiné son jumeau à la naissance. Enfin il ne l'a pas fait volontairement bien que sa mère lui ai affirmé le contraire. Son père va décéder dans de tragique circonstance et il va se retrouver à chercher un travail pour subvenir aux besoins de sa mère et séduire Angélique, une jeune prostituée dont il est tombé amoureux. Sa mère va lui trouver un travail chez un embaumeur. Pour Victor ce sera une révélation. Il va trouver en ce maître un vrai père. Il va lui apprendre toutes les techniques d'embaumement jusqu'à d'autres actions un peu moins catholiques.
En ce qui concerne son crime nous ne l'apprendrons qu'à la fin du livre. 

J'ai été totalement immergé dans le Paris du XVIIIème siècle. L'auteure a fait un travail remarquable de recherche et de documentation pour nous offrir ce roman. Tout y est pour qu'on est l'impression de vivre au côté de Victor Renard. Les descriptions des lieux, de son travail, des habits et des coutumes de l'époque. Même le style est en adéquation avec l'époque. 

Petit bémol, malgré le fait que l'histoire se déroule pendant la Révolution je n'ai pas ressenti le chaos, la famine, et la colère qui devait à cette époque faire rage. Les cents dernières pages tirent en longueurs et j'avais hâte de terminer car je commençais à m'ennuyer. Par contre je n'aurais jamais imaginé la faute commise par Victor Renard pour finir condamner à mort. 
Cette lecture a été plaisante mais ne restera pas gravé dans ma mémoire. 
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Comme à mon habitude, je n'ai pas lu la 4ème de couverture et je m'étais imaginé que ce roman était un polar historique avec un tueur embaumeur. Voilà, grossière erreur.

En fait, ce roman raconte le destin d'un homme qui dès sa naissance a été maltraité par son père et sa mère, aussi bien moralement que physiquement. Sa mère un jour l'envoie travailler en tant qu'apprenti chez un embaumeur et il découvre alors toutes les facettes et pratiques du métier. Et c'est là que le bas blesse... Si l'ambiance de départ m'a parue étrange mais fort sympathique, puisque pleine d'humour, assez rapidement je l'ai trouvée très malaisante, voire répugnante et malsaine. Alors ça pourra plaire à certains, d'ailleurs la note que j'ai relevée sur @babelio_ est assez significative (4,03) mais personnellement je ne m'attendais vraiment pas à ça.

Nous voilà à l'époque de la Révolution. C'est en fait, durant la plus grande partie du roman, une énumération de techniques et rites d'embaumement, agrémentée selon moi de trop de vulgarités et de grossièretés. Et ces énumérations de méthodes d'embaumement sont vraiment trop répétitives, répugnantes et n'apportent selon moi rien au récit. Alors certes ces techniques ont existé, j'avoue que j'étais totalement ignorante en la matière, mais c'était trop. Trop de cadavres, trop de viscères, et trop de descriptions qui nous écoeurent à force et nous lassent. Je reconnais cependant avoir appris pas mal de choses pas reluisantes. 

Heureusement on s'attache au personnage principal (Victor Renard) qui porte cette histoire ainsi qu'à Angélique et Judith, les deux femmes qui auront compté pour lui. J'ai aimé découvrir l'évolution de Victor, notamment sa réussite professionnelle mais aussi personnelle, ces réussites venant ainsi "moucher" sa mère. Je dois dire que c'est lui qui a sauvé cette lecture. Je voulais connaître le motif de ces auditions, savoir qui il avait tué puisque visiblement c'est la mort qui l'attendait. Petit à petit, nos suppositions se sont révélées fausses, ce qui a quand même apporté du suspens à l'intrigue qui était relativement plate. Je regrette d'ailleurs qu'un événement en particulier soit resté sans explication.

Je n'ai pas trouvé non plus de restitution de l'ambiance de l'époque. En tout cas pas suffisamment ou pas comme je l'imaginais. 

Vous l'aurez compris, c'est donc pour moi une déception pour ce roman décidément trop glauque mais je vous encourage bien entendu à vous faire votre propre avis car visiblement je n'étais pas le bon public. J'en suis la première désolée.
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Un jeune homme mal aimé par tous réussit à se faire une place en tant qu'embaumeur dans le Paris d'après 1789, avant de choir dramatiquement.
Ce récit grinçant, ironique et cru nous amène au coeur de la vie du peuple, bien loin des fastes des grandes maisons, on y découvre une vie ou la promiscuité, la crasse et la misère règnent. le narrateur, un garçon élevé dans un foyer où il est détesté, va par l'entremise d'un maître bienveillant, découvrir le métier d'embaumeur. Son apprentissage, comme tout le reste, il va nous le décrire le plus fidèlement possible, donnant au récit un attrait des plus morbides.
Je ne m'attendais pas à un récit aussi cru. Il est souvent dérangeant tant il rentre dans le détail de la vie intime des protagonistes, mais la première surprise passée j'ai été happée par ce récit.
Une curiosité presque mal placée m'a animé les trois premiers quarts du récit, pour quel crime juge-t-on Victor ? Ce narrateur bien mal aimé qui ne semble pourtant pas être un mauvais bougre.
Mon intérêt est retombé peu à peu dans le dernier quart du livre. Mon dégoût à la lecture de certaines descriptions a pris le pas sur mon enthousiasme et des passages un peu longs mon fait m'impatienter.
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Roman intéressant et surprenant, parfois un peu longuet dans son développement avec un début prenant et une fin gratinée.
Tout comme d'ailleurs certains passages qui nous emmènent sans détours dans l'ambiance un peu glauque et crasseuse d'un 18ème siècle bien français. Il faut avouer que la profession d'embaumeur du personnage principal, Victor Renard s'y prête à merveille et soulève la question : quel sort était réservé aux dépouilles mortelles à une époque où les Pompes Funèbres n'existaient pas encore...
Avis aux âmes sensibles, passez votre chemin car les différents péripéties, particulièrement celles se rapportant à un trafic d'organes surprenant, risquent de soulever plus d'un coeur fragile. Ne cherchez pas de romantisme ni de sentiments haut placés, vous ne trouverez que bassesses, méchancetés et turpitudes. Seuls le héros ainsi que son mentor seront dotés d'humanité. Ils ne seront hélas pas de taille face à des personnages bien troussés telle que la mère du héros, la fameuse veuve Pâqueline qui est une allégorie à la maltraitance enfantine à elle toute seule.
Les péripéties s'accélèrent à la fin du roman pour arriver à un dénouement que chacun appréciera à sa façon, sachant qu'elle sera à la hauteur du récit.
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Déçu… Si les critiques sont bonnes de mon côté je suis passé à côté de ce roman. Oui c'est intéressant, oui il y a des moments savoureux, oui c'est bien écrit mais globalement j'ai trouvé ça trop long. J'avais l'impression d'être au coeur de l'histoire sans fin, relire le même passage plusieurs fois avec juste quelques petites informations supplémentaires pour faire un peu avancer l'intrigue. Y a-t-il d'ailleurs une intrigue ?
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A vrai dire je referme ce livre sans trop savoir quoi en penser…
En fait, le sujet m'emballait tellement que je m'attendais, un peu trop, à lire un chef-d'oeuvre.. On est loin du compte.
Je me suis ennuyée les 150 premières pages. Heureusement est arrivé la rencontre et l'apprentissage avec maître Joulia, le meilleur moment du livre avec de beaux passages sur la transmission et d'intéressantes descriptions anatomiques. L'auteur tenait un beau personnage, intéressant, mais trop vite abandonné car ce moment de grâce ne dure qu'une centaine de page… Après on continue à s'ennuyer un peu.. Il faut attendre les toutes dernières pages du bouquin pour connaitre le crime de Victor Renard, et cette fin est vraiment très vite expédiée…
Ensuite j'ai eu un problème avec la forme utilisée : la confession « judicaire » à des tiers, qui n'interviennent pas dans le récit. Fausse bonne idée… Déjà, est-ce crédible ne serait-ce qu'une seconde que ces tiers, quels qu'ils soient, se farcissent 11 jours de récit avant d'en arriver à l'objet de son crime, expédié en quelques minutes ??? Absurde…. Et le fait que la seule source de récit soit donc la confession de Victor Renard amène un autre biais : tous les éléments historiques et socio historiques sont donnés par sa voix, donc parfois ça sonne atrocement faux, genre leçon d'histoire plaquée dans la bouche du personnage parce qu'on ne peut pas faire autrement… Est-ce que vous imaginez vous adresser à vos contemporains en leur expliquant le monde dans lequel ils vivent ? Absurde, encore.. A la limite j'aurais préféré d'avantage de notes de bas de page ou un dossier plus complet en fin d'ouvrage..
Alors certes, l'atmosphère (supposée) de l'époque est assez bien rendue, et on ne peut pas nier que l'auteur ait une grande érudition, mais à vouloir absolument tout placer dans un seul bouquin cela finit par faire un peu fourre-tout indigeste….
Il manque clairement quelque chose à ce livre pour qu'il soit réussi… le talent peut-être…
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L'action se situe au XVIII siècle, c'est la confession d'un pauvre homme,Victor Renard, qui réussira à se sortir de la pauvreté en devenant l'aide d'un embaumeur, puis en prenant sa suite.

Son métier d'embaumeur, service réservé aux personnes fortunées, nous apprends beaucoup de chose sur les us de l'époque sur l'inhumation. Il y avait beaucoup de demande d'embaumement à la révolution et du traffic avec tout ce que l'on pouvait marchander (les cheveux, le coeur pour les pigments rouge, les effets personnels...).

Victor n'est pas un personnage auquel il est facile de s'attacher, on a de la peine pour lui, on voudrais le secouer parfois...

Ce roman est très instructif, il est bien écrit, à découvrir. Si vous êtes curieux il y a une suite, consacrée au personnage de la mère, mais elle m'a tellement agacé que je ne le lirai pas ! 🤪
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Confinement oblige, j'ai fouillé dans les tréfonds de ma bibliothèque pour trouver de quoi m'occuper. Je suis tombée sur L'embaumeur (rentrée littéraire 2017), dont la couverture me plaisait (je ne sais pas pour toi, mais la couverture est décisive dans mon choix), et dont la mention « roman historique » a attisé ma curiosité. Quitte à lire, autant apprendre quelque chose, et briller par la suite en société avec une petite référence bien placée. (Non ?)

LE PITCH

Dans les faubourgs parisiens d'après Révolution, affreux cloaque puant où tout se marchande, même le coeur, les dents ou les cheveux des guillotinés, un embaumeur de génie voit le jour : Victor Renard, singulier personnage dont la difformité physique lui a valu de nombreuses moqueries. Extirpé de sa condition misérable grâce à l'exercice de son métier et loin de sa mère, l'odieuse Pâqueline, alcoolique aux réparties aussi aiguisées qu'une lame de rasoir, « Victordu » se retrouve au tribunal malgré sa récente réussite. Pourquoi ? Telle est la question qui obsèdera le lecteur.

UN STYLE MOYEN EXCUSÉ PAR UN SENS DE LA NARRATION : ON VEUT CONNAITRE LA FIN !

Piquée par la remarque d'une amie : « Tu verras, la fin est horrible ! », la curiosité macabre a engagé mon acte de lecture. Fort heureusement, car les premières pages ont été pénibles. J'ai eu un mal fou à me plonger dans le récit tant je trouvais le style d'Isabelle Duquesnoy moyen… Si ce n'est médiocre.

J'ai toujours eu du mal à m'immerger dans un roman contemporain après avoir écumé des classiques pendant plusieurs semaines, à moins que ce susdit roman contemporain soit extrêmement qualitatif (coucou Annie Ernaux). Cependant, j'ai bien fait de persister car, même si le style ne me plait toujours pas, il y a un réel talent de conteuse chez Isabelle Duquesnoy. Je me suis laissée prendre au jeu des frasques picaresques, sordides, ou encore pathétiques de Victor Renard. Et, chose encore plus aisée, je me suis laissée prendre au jeu du suspens, car définitivement, on veut savoir pourquoi cet embaumeur difforme doit rendre des comptes à la justice.

DE LONGUES RECHERCHES HISTORIQUES QUI PERMETTENT UNE CERTAINE COHÉRENCE

« Les recettes d'embaumement et les rituels mortuaires m'ont été inspirés par de passionnantes lectures, dont le contenu s'est parfois révélé insoutenable. Je ne souhaite pas en donner la liste, mais je recommande les 725 pages des Textes des sarcophages égyptiens du Moyen Empire, de l'égyptologue Paul Barguet (éditions du Cerf, 1986). »

Tels sont les propos de l'auteure, rappelant que L'embaumeur est le fruit de dix années de recherche. (Tu peux vérifier sur le site officiel De La Martinière ici). On n'hésitera cependant pas à questionner la frontière enter fiction et réalité puisque L'embaumeur est un roman historique donc les deux se mêlent ;).

Alors oui, tu trouveras dans L'embaumeur des détails parfois rebutants si ce n'est lugubres… Mais la mort est ainsi faite, et c'est finalement très enrichissant. Au fil des confessions de Victor Renard, Isabelle Duquesnoy livre avec précision les usages et croyances des parisiens du XVIIIe siècle. Certaines peuvent paraître insolites pour le lecteur contemporain, comme celle où les nouveaux nés décédés et non baptisés reviennent d'entre les morts pour se venger, exclus du Paradis. Il n'empêche que la peinture de cette période de transition, où les Lumières n'ont pas encore fait taire l'obscurantisme religieux mêlé de croyances populaires, est admirablement dépeinte, et riche de détails.

(...)
La suite sur mon blog ;) lien juste en dessous !
Lien : https://www.pagenoireblog.co..
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Un roman qui s'étire un peu en longueur mais qui reste une bonne lecture. le sujet est particulièrement singulier, avec des cadavres comme personnages inhabituels, qui a force rend tout ça un peu écoeurant.
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