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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je dois dire qu'il m'est très difficile de donner un avis sur ce livre. Certaines pages sont très belles, certaines scènes également. L'écriture est exigeante tout au long de la lecture, à tel point que je me suis demandé si j'allais terminer le roman. Je pense que ce qui m'a dérangé, c'est le contraste entre le personnage principal et le milieu dans lequel il évolue. En effet, il s'agit d'un jeune homme, un peu désoeuvré, qui se cherche ; une quête identitaire en lien avec son homosexualité refoulée. Il évolue dans un monde de petits dealers ; je pense que c'est certainement ce contraste qui m'a dérangé.
Avis mitigé et donc avis très difficile à donner.
Cela reste néanmoins une prouesse pour un premier roman.


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L'inclinaison est un premier roman. L'épigraphe est de Patrick Modiano. le style ne l'est pas. C'est un récit âpre, dense et flottant - dérangeant. C'est très bien écrit, sophistiqué, peut-être trop. le narrateur se cherche ; l'auteur aussi même si on peut être certain qu'il se trouvera. Moins sera plus, et il aura gagné. Corentin Durand a un sacré talent.

Le livre ? Il n'y a pas d'intrigue. C'est une suite de moments suspendus, indistincts, entravés. On est à Paris, puis en Espagne - hier et aujourd'hui. Tout est déglingué, on est de l'autre côté des cartes postales. Il y a des ombres à contre-jour, le Bleu, le Grand Dhjou, la Brune, un écrivain oublié - le sida, un fantôme. Il ne se passe pas grand-chose. de petits trafics - drogue, sexe, pas de rock and roll. Les heures s'ankylosent, gestes inachevés, élans qu'on étouffe, mélancolie qui s'invite, souvenirs dormants. Qu'est-ce qu'on attend ? On l'ignore. On est plaqués au sol. C'est ça vivre ? Se boire sans soif ? Peut-être.

Il faut aimer cette atmosphère, délétère, glauque. Il faut aimer cette dérive immobile. Ce spleen. Les fantômes. le passé n'est pas mort. On sort du livre un peu sonné, en se disant oui et non, plutôt oui non ?

Lu dans le cadre de Masse critique. Merci à Babelio et à Gallimard.
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Roman que l'on pourrait qualifier d'initiatique : en allant chercher un ami en Espagne, le narrateur, un petit trafiquant de drogue, part finalement à sa propre rencontre et découvre son homosexualité. Les ressorts psychologiques et la filiation de cette découverte sont finement décrits et je me suis laissé facilement entraîner dans les méandres, les doutes, l'inquiétude du jeune narrateur (d'ailleurs, j'ai dévoré le livre !!). La construction du roman est complexe mais me paraît maîtrisée.
Une bonne découverte en somme que ce premier roman et ce jeune auteur, Corentin Durand !
Un bémol : si la langue est parfois poétique, elle est tout de même un peu chargée, même laborieuse en quelques endroits. À moins que ce ne soit le reflet de tout ce qui se joue dans la tête du narrateur...
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