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♫J'aimerais que quelqu'un vienne et me délivre mais celui que je viens de choisir
M'a donné juste assez pour survivre et trop peu pour m'enfuir
Et je reste prisonnier de mes promesses
À tous ces marchands de tapis qui me font dormir sur de la laine épaisse
Et qui m'obligent au bout de chaque nuit
À prendre ma place dans le trafic ♫
- Francis Cabrel - 1981 -
---♪---♫----🧷--🛑--🧷----♫---♪---
Tu démantèles un réseau
Et v'là déjà les nouveaux
Balance, indic chez les flics
Cadeau de Masse critique
Police, justice, bisounours
Reçu rémunération de source
Intimidations, menaces, sévices
Procédures du vice
In Cité
Ex cité
Coût sur-coup
Dessein flou
Faire sa tête de mule
Jambisé, balle dans la rotule
C'est y malheureux qu'on grandisse
trafic, n'est gosse, caprices
envie, rage en épingle à nourrice
Ça y est, tout cent balles
mais plus de peur que de malle
Merci à Mark Eacersall
Raphaël Pavard, Henri Scala
Et aux Editions Glénat
...350 m/s , percuteur
Dis leur merde aux dealers....
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Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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J'ai apprécié cette BD, avec un dessin plaisant à l'aquarelle.

Histoire qui tient en haleine.

Sophie
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Ça se laisse lire.

Personnages un peu trop caricaturaux dans le casting hommes/femmes.

Jean-François
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Petit polar pas mal...

JH
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Fatoumata éleve seule ses deux enfants. Femme de ménage, vivant dans une cité cerné par les dealers, elle est obligée de prendre une malle verrouillée chez elle. Elle devient une nourrice pour les trafiquants. Ce qui finalement lui permet de s'offrir une nouvelle téle, de payer ses dettes et de faire des petits cadeaux à ses enfants. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que la police surveille depuis quelques temps tous les trafics. Lors de la perquisition générale, les dealers sont arrétés mais Fatou alertée par les mouvements indus tôt le matin a pu transféré la malle chez sa voisine. A partir de la elle va devoir vivre sur un fils ; les flics savent qu'elle avait un rapport avec les dealers, ils se doutent qu'elle était une nourrice mais non rien trouvé chez elle, alors ils lui font miroiter la perspective de recevoir de l'argent en contrepartie de ses renseignements. le dealer en prison a réussi à placer une surveillance sur l'appartement de Fatou. Et en plus un nouveau gang qui cherche à prendre le marché se doute qu'elle est liée au trafic...Fatou est coincée, elle va devoir faire très attention pour passer entre les mailles du filet tendu par les flics et les dealers, et protéger sa famille...
Un dessin réaliste allié à une intrigue noire, sombre qui s'attache aux pas d'une heroine touchante qui cherche juste à vivre tranquillement avec ses enfants, et qui va devoir flirter avec toutes ses personnes qui veulent quelque chose d'elle, qu'elle ne peut ni ne veut donner. A priori très documente, hyper réaliste, on panique avec Fatou et on est dans sa tête, tentant de réfléchir calmement à une solution qui lui permettra de sortir de cette nasse. Percutant, haletant, à lire!
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nourrice \nu.is\ féminin : (Argot policier) Personne qui cache de la drogue chez elle, en contrepartie d'une rémunération.

Les injonctions de payer de l'office HLM, les ménages le soir à gauche et à droite qui ne suffisent pas à payer les factures, Fatou se débrouille comme elle peut pour élever ses trois filles. L'argent facile, même illégal, est tentant et les trafiquants le savent bien quand ils viennent sonner à sa porte pour lui proposer d'être nourrice.

Mark Eacersall et Henri Scala nous immergent à nouveau dans une histoire policière réaliste. Après "Gost 111" et "Cristal 417", ils racontent la trajectoire dangereuse d'une mère célibataire qui se retrouve mélée à la guerre entre les trafiquants de drogue de sa cité.

Le dessin est confié à Raphaël Pavard qui, pour sa première bande dessinée, réalise un travail à l'aquarelle remarquable. C'est beau, réaliste et en même temps pas trop. Les personnages sont très humains et surtout, il flotte sur le récit une ambiance mystérieuse et tendue très réussie.

Double bonne surprise que cet album (au titre trop long !): c'est une histoire policière bien incarnée dans laquelle j'ai été très vite embarqué et c'est aussi la découverte d'un univers graphique que j'espère revoir très vite !
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Depuis trois albums le duo Eacersall/Scala nous ravit par des histoires particulièrement immersives et cinématographiques dans le monde de la police dont est issu le second. Une sorte de pendant BD d'Olivier Marchal au cinéma et contrairement à celui-ci nos deux scénaristes ont l'intelligence de varier les sujets puisque après les indic dans GoSt111 et la police criminelle dans Cristal17 nous voilà transporté dans l'univers des « nourrices », ces habitants des Quartiers qui gardent discrètement les cargaisons de drogue, d'armes ou d'argent pour le compte des dealers.

Avec une mise en scène sèche comportant peu de dialogues mais redoutablement efficaces pour faire monter la tension par de simplex cadrages, ils happent le lecteur qui peut être dubitatif eu commencement de la lecture avec le risque de déjà vu. Intelligemment ils font changer le regard sur cette femme qui semble pas bien maline en tombant dans les pièges insolubles de la banlieue (mariage africain imposé, mari évaporé, incapacité à gérer l'argent, heures passées devant des imbécilités TV,…) avant de nous montrer qu'avec ses moyens et sa détermination elle tentera de renverser la double mâchoire de son contact dans la police et de du caïd par qui tout a commencé. Comme dans tout récit social les auteurs nous parlent bien sur de la réalité de ces quartiers hors de la République (le truand rappelle fort à propos « ici la loi c'est moi ») où les paliers des barres d'immeubles font se croiser islamistes oppresseurs de compagnes, dealers, vieillards miséreux et femmes seules avec enfants. En tissant des liens entre les personnages, le scénario permet de parler aussi d'entraide et d'une forme de liberté qui ne dépend pas du niveau scolaire mais bien de la force de caractère.

Réalistes, crédibles dans sa froide description d'un quotidien bien loin de nous, Eacersall et Scala parviennent à l'équilibre entre récit policier plein de tension et de suspens au travers de regards perçants, et description anthropologique de cet infra-monde où la police exploite les exploités et où la morale est bien moins exigeante au regard des difficultés matérielles. Les splendides dessins réalistes à l'aquarelle participent grandement à la qualité de l'album avec une maîtrise des éclairages saisissants et les limites inhérentes à cette technique (encrages très légers et manque de précision sur certaines scènes).

Avec son titre intrigant et sa couverture fort réussie, les trois auteurs réussissent avec A mourir entre les bras de ma nourrice un nouveau carton passionnant à lire, qui assume la dureté réaliste sans sombrer dans le misérabilisme.

Lire sur le blog:

Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Coup de coeur pour cette magnifique BD !
On ne s'attarde pas sur un quartier de banlieue mais bien sur une femme célibataire mère de famille qui peine à joindre les deux bouts. Celle-ci va se retrouver "nourrice" pour des dealers.

On va suivre l'engrenage d'une femme qui va se retrouver malgré elle dans une histoire qui la dépasse.

Le rythme du récit nous donne l'impression d'être pris petit à petit dans un étau. Les illustrations et le choix des couleurs subliment le récit.

Un bel ouvrage à découvrir !
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La vie en cité n'a rien de simple. Et encore moins quand on est une femme…
Fatoumata se retrouve bien malgré elle à devoir pactiser avec le diable !
L'enfer va alors s'offrir à elle et la précipiter vers une guerre !

J'ai aimé le sujet déjà. Puis l'histoire qui est parsemée de rebondissements. Les dessins sont particulièrement saisissants et transpirants de sincérité.
Un lecture qui tient en haleine, qui se lit rapidement pour connaître le dénouement. Un livre à lire car il interpelle et apporte de la lumière sur le féminisme banlieusard.
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Curieux titre, qui ne donne pas vraiment envie de lire l'album... J'avais été impressionné par Cristal 417, qui retraçait une enquête policière réaliste et intéressante. Les scénaristes qui connaissent leur sujet, se sont associés cette fois-ci avec le dessinateur Raphaël Pavard, dont le style n'est pas sans qualité, mais qui abuse des grandes cases, des cadrages vertigineux et des couleurs crépusculaires. Par ailleurs la physionomie des personnages manque de stabilité et leur reconnaissance n'est pas forcément aisée, ainsi la coupe de cheveux de l'héroïne évolue spectaculairement entre les pages 18 et 19; sa copine met et enlève son voile aléatoirement, ce qui n'aide pas.
L'histoire de Fatoumata est plutôt sympa : femme de ménage contrainte à faire la nourrice, elle se révèle beaucoup plus maligne qu'elle n'en a l'air. Mais bon, chers Eacersall & Scala, débrouillez-vous pour trouver un dessinateur ligne claire, qui mettra en valeur vos scénarii. Et choisissez des titres plus accrocheurs, vos ventes s'en ressentiront.
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Ce roman graphique est une pépite à lire, regarder et partager. L'histoire d'une femme habitant dans une cité, ayant des dettes et surtout, engagée comme nourrice par les dealeurs de son quartier.

J'ai adoré le scénario de cette bande dessinée que j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt. Mais j'ai également été conquise par le graphisme que nous voyons défiler de page en page.

Très actuel, ce récit pourrait totalement être un témoignage. C'est pourtant une fiction qui vous séduira. Je regrette que ce livre ne soit pas plus long.
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