On peut être un menteur indépendamment du fait que l’on dise ou pas la vérité.
Pour prouver qu’un faux est un faux, on doit fournir une preuve d’authenticité de l’original supposé.
Nous mettons en doute l'authenticité socialement acceptée d'un objet ou d'un document seulement quand une preuve contraire vient troubler nos croyances établies. Sinon, il faudrait examiner La Joconde chaque fois que l'on va au Louvre, car nous n'avons aucune preuve que La Joconde vue aujourd'hui est celle que nous avons vue la veille et n'a pas été remplacée pendant la nuit.
C'est une grande adresse dans la vie que de savoir vendre l'air. Presque tout se paye avec des paroles. (p.29).
Il y a un point essentiel où un menteur politique diffère des autres de la faculté, qu’il ne doit avoir qu’une courte mémoire, qui est nécessaire, selon les diverses occasions qu’il rencontre à chaque heure, de différer de lui-même, et de jurer des deux côtés d’une contradiction, comme il trouve les personnes disposées avec qui il a affaire.
Jonathan Swift.
La véracité n’a jamais figuré au nombre des vertus politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques.
Hannah Arendt, Du mensonge à la violence, Paris, Pocket, 2002, traduit par Guy Durand.
La véracité n’a jamais figuré au nombre des vertus politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques.
Hannah Arendt.
On peut être un menteur indépendamment du fait que l’on dise ou pas la vérité.
Pour prouver qu’un faux est un faux, on doit alors fournir une preuve d’authenticité de l’original supposé.
... l’Évangile nous invite à être prudents comme les serpents et simples comme les colombes (...) qui ne sait pas feindre ne sait pas vivre (...)
Torquato Accetto, De l'honnête dissimulation