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Citations sur American Psycho (81)

Ce soir, la conversation tourne autour du dernier livre de Elmore Leonard – que je n’ai pas lu ; de certains critiques gastronomiques – que j’ai lus ; de la version studio anglaise des Misérables comparée à celle de la troupe américaine ; de ce nouveau petit bistrot salvadorien au coin de la Deuxième et de la Quatre-vingt-troisième ; des mérites comparés de la rubrique potins du Post et de celle du News. Il s’avère que Anne Smiley et moi avons une relation commune, une serveuse de chez Abestone, à Aspen, que j’ai violée avec une bombe de laque, quand je suis allé skier là-bas, aux dernières vacances de Noël. Le Deck Chairs est bondé, le bruit assourdissant, l’acoustique pourrie, à cause de la hauteur du plafond et, si je ne me trompe, le vacarme est soutenu par White Rabbit, version New Age, déversé à pleins tubes par les baffles fixées en l’air, à chaque coin de la salle.
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"Je suis innocent, pourtant. (...)
Le mal est-ce une chose que l'on est ? Ou bien est-ce une chose que l'on fait ?"

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Mon allégresse macabre a fait place à l’amertume, et je pleure sur moi-même, sans parvenir à trouver la moindre consolation dans tout cela, je pleure, je sanglote « je veux juste être aimé », maudissant la terre, et tout ce qu’on m’a enseigné : les principes, les différences, les choix, la morale, le compromis, le savoir, l’unité, la prière – tout cela était erroné, tout cela était vain. Tout cela se résumait à : adapte-toi, ou crève. J’imagine mon visage sans expression, la voix désincarnée qui sort de ma bouche : ces temps sont effrayants.
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Sans la quitter des yeux, je dis très clairement […] : "Tu es une immonde salope et je voudrais te crever la peau et faire joujou avec ton sang." Je souris néanmoins.
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- Featherhead ? Comme diable es-tu passé de Leatherface à Featherhead ?
- Allez, remets-toi, Bateman, dit-il, me gratifiant d’une claque dans le dos, puis commençant à me masser la nuque. Qu’es-ce qui se passe ? Tu n’as pas eu ton shiatsu, ce matin ?
- Continue de me tripoter comme ça, dis-je, les paupières serrées, tout mon corps électrisé, tendu, ramassé, prêt à bondir, et c’est un moignon que tu auras au bout du bars.
- Oh, là, du calme, du calme, mon petit pote, fait McDermott, reculant, faussement effrayé. Tous deux se mettent à ricaner comme des imbéciles et échangent une grande claque, sans deviner le moins du monde que je lui tronçonnerais volontiers les mains et, de plus, avec joie.
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Non loin de là, une mère donne le sein à son bébé, ce qui éveille quelque chose d’horrible en moi.
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Je possédais tous les attributs d'un être humain - la chair, le sang, la peau, les cheveux - , mais ma dépersonnalisation était si profonde, avait été menée si loin, que ma capacité normale à ressentir de la compassion avait été annihilée, lentement, consciencieusement effacée. Je n'étais qu'une imitation, la grossière contrefaçon d'un être humain.
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Et au-dessus d'une des portes, masquées par des tentures de velours rouge, il y a un panneau, et sur ce panneau, en lettres assorties à la couleur des tentures, est écrit : SANS ISSUE.
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Il s'interrompt, reprend ses esprits et déclare, le regard fixé sur un clochard, au coin de la Deuxième et de la Cinquième : C'est le vingt-quatrième que je vois aujourd' hui. Je les ai comptés. Puis, sans détourner le regard : Pourquoi portes-tu ton blazer en laine bleu marine avec un pantalon gris ?
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. . . a flood of reality. I get an odd feeling that this is a crucial moment in my life and I'm startled by the suddenness of what I guess passes for an epiphany. There is nothing of value I can offer her. For the first time I see Jean as uninhibited; she seems stronger, less controllable, wanting to take me into a new and unfamiliar land- -the dreaded uncertainty of a totally different world. I sense she wants to rearrange my life in a significant way her eyes tell me this -and though I see truth in them, I also know that one day, sometime very soon, she too will be locked in the rhythm of my insanity. All I have to do is keep silent about this and not bring it up -yet she weakens me, it's almost as if she's making the decision about who I am, and in my own stubborn, willful way I can admit to feeling a pang, something tightening inside, and before I can stop it I find myself almost dazzled and moved that I might have the capacity to accept, though not return, her love. I wonder if even now, right here in Nowheres, she can see the darkening clouds behind my eyes lifting. And though the coldness I have always felt leaves me, the numbness doesn't and probably never will. This relationship will probably lead to nothing . . . this didn't change anything. I imaging her smelling clean, like tea . . .
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