Citations sur Islam et judéo-christianisme (12)
(Le dhimmmi). ...bornons-nous à réfléchir à ce mot lui-même : le "protégé". Et il faut bien se demander "protégé contre qui?" Dans la mesure où cet "étranger" est en terre d'islam, cela ne peut évidemment être que contre les musulmans eux-mêmes. Le terme de protégé implique en soi une hostilité latente, c'est ce qu'il importe de bien comprendre.
p. 102
En France en particulier, l’installation de la religion du Coran s’est effectuée à petits pas et silencieusement. C’est tout récemment que les Français ont compris brusquement qu’elle posait un problème fort grave, puisqu’il s’agit, à terme, de la naissance sur leur territoire d’un autre pays, d’une autre civilisation.
(page 10)
Dans cette tradition du refus pur et simple, Thomas d’Aquin est un jalon capital. Dans la Somme contre les Gentils (I, 5), il donne les arguments suivants : Mahomet a séduit en donnant des commandements qui satisfont la concupiscence des hommes charnels ; il n’apporte que des vérités faciles à saisir par un esprit ordinaire ; il y mêle des fables et des doctrines qui diminuent ce qu’il y a de vérité naturelle de son enseignement ; ses preuves reposent sur la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans. Ni l’Ancien ni le Nouveau Testament ne témoignent en sa faveur ; au contraire, il les a déformés par des récits légendaires, et il interdit à ses disciples de les lire. Bref, conclut-il, « ceux qui ajoutent foi en sa parole, croient à la légère ».
(page 12)
(Bible et Coran) De nouveau, nous voyons l'infinie différence entre les deux livres. Dans le Coran, où il n'est pas question d'amour, nous sommes en présence d'un devoir et d'une contrainte illimités, et comme peine de l'Enfer. Islam, soumission, et cette soumission est tout entière résumée dans le Coran. Ainsi le livre judéo-chrétien est celui d'une promesse et d'une ouverture de liberté, le livre du Coran est celui de la contrainte et du définitif.
p.87
Les églises se vident ... On a essayé bien des méthodes, mais les jeunes sont attirés par cent autres choses. On a voulu rénover les liturgies, sans réfléchir à cette réalité si simple que seuls ceux qui suivent déjà cultes et messes sauront que cette liturgie est plus accessible, plus vivante, etc. Ceux qui de l'extérieur n'en savent rien et ne sont pas attirés, cela ne les concerne plus.
p. 48
En 622 de notre ère commune, naissait, officiellement à Médine une religion nouvelle, directement opposée aux trois dogmes chrétiens fondamentaux, la Trinité, l’Incarnation et la Rédemption.
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Trinité
Ce fut une idée diabolique de parler de Trois personnes, car ce sont en réalité des "manières d'être Dieu" - Dieu est à lui-même son propre vis-à-vis. (page 68)
Le protestant que je suis pourrait faire remarquer que le « culte » (ou l’adoration) des saints n’est nullement chrétien, au sens biblique du terme, et apparaît très tardivement dans l’Église primitive et n’a aucune valeur théologique : ni en ce qui concerne la grâce et la foi, ni en ce qui concerne la Trinité, ni la Résurrection, ni, surtout l’intercession !
Car c’est ici que l’on se sépare. Bibliquement, il n’y a qu’un seul intercesseur qui est Jésus-Christ, qui, par son seul sacrifice, a racheté tous les péchés, qui seul est assis à la droite de Dieu en tant qu’intercesseur, et dont l’intercession est seule absolument véridique puisque venant du Fils et allant au Père.
Alors, pourquoi l’on voudrait en ajouter à cela des intermédiaires ? Il n’est nul besoin de médiateurs pour accéder au seul et unique médiateur.
(page 52)
Ces modestes rappels de faits bien connus sont simplement le cadre qu’il fallait poser pour parler de ce faite rien ne peut enlever à l’homme, la croyance religieuse.
Rien ne peut la détruire, car ce qui la met en question est aussitôt promu à sa place et objet d’une croyance religieuse à son tour - je l’ai démontré ailleurs pour le sacré. La puissance qui désacralise, un lieu, un conseil, une religion est aussitôt à son tour sacralisé.
Il en est exactement de même pour ce qui prétend détruire une croyance. La force destructrice devient aussitôt l’objet d’une croyance.
(page 64)
On distingue classiquement la religion naturelle de la religion révélée. La religion naturelle, celle des païens, peut éventuellement atteindre le vrai Dieu (i.e. révélé) plus ou moins clairement.
Ainsi, l’Église qui a condamné les idoles a néanmoins reconnu le dieu de la philosophie comme étant le vrai Dieu cherché à tâtons.
(page 15)