Citations sur All fuckin' mine (34)
- C'est là où tu te trompes. Jared est plus que quelqu'un avec qui j'ai vécu pendant des années. S'il représente mon univers tout entier, ce n'est pas uniquement parce que je n'ai pas de famille, c'est parce qu'il est spécial à mes yeux. Quand il est là, je suis complet. Il comble chaque espace vide de mon coeur, comme s'il savait exactement où chaque chose avait sa place. Il n'y a que dans ses bras que je me sens chez moi.
Son , je t’aimerais toujours quoi que les gens racontent, quelle que soit la personne que tu choisis d'avoir à tes côtés.
« C’est contre ses lèvres que mon monde se trouve. C’est contre son cœur que peut battre le mien. C’est lui. Le seul amour de ma vie. Mon univers. »
Il me parait tellement puissant tout à coup. L’homme sensible qu’il peut être parfois a été évincé au profit du combattant aguerri qui livre ses batailles sans jamais flancher. Le regard déterminé, il contient entre ses mains ce flot d’émotions qui me malmène avec la plus grande fermeté
— Je n’ai jamais été attiré par un homme, mais je suis persuadé que l’amour n’a pas de sexe,
Je crois que tu es très amoureux, et que tu as très peur de ce gouffre sans fond que sont les sentiments. C’est vrai que c’est terrifiant d’aimer. Ça prend aux tripes, on est traversé d’émotions puissantes, troublantes, à ne plus savoir qui on est, et surtout on doit accepter d’être dépendant des réactions et des actions de quelqu’un d’autre.
J’ai brusquement envie de le secouer, de l’obliger à me regarder et lui crier d’ouvrir les yeux, d’arrêter de se faire des films. Depuis quand suis-je le bourreau et lui la victime ? On est mariés depuis onze ans, on a deux enfants, on est meilleurs amis depuis vingt ans, et lui, il balaie tout ça d’un revers de main, en me pointant du doigt et en me reprochant tout le malheur de sa vie ! Mais merde, on était heureux, lui comme moi, exactement comme on était !
J’ai eu l’impression de ne plus pouvoir respirer quand il a prononcé le mot « divorce », et maintenant, mon corps et mon esprit sont en ébullition, je respire trop vite, mes pensées fusent et se croisent sans jamais apporter la moindre réponse. Je suis perdu au milieu d’une tempête intérieure, spectateur de ma propre impuissance. Peut-être parce que tout est trop soudain, brutal, je n’arrive pas à me dire que c’est réel.
Ce serait si simple si je disais quelque chose et que c’était aussitôt suivi par le calme et l’obéissance, mais évidemment, j’ai droit à des protestations, des pleurnicheries, et je finis inéluctablement par hausser le ton et envoyer Aaron dans sa chambre. June se sent coupable au bout de deux minutes, remet Ninjago, et plus personne ne regarde.
Je ne me suis jamais laissé faire, j’ai toujours été sûr de moi, alors j’ai du mal à comprendre Aaron et je ne sais pas quoi faire pour l’aider. Faut-il le secouer ou le consoler ? Je n’en ai pas la moindre idée. Hugo a tendance à le surprotéger, mais je serais davantage partant de le confronter aux problèmes. Avec deux pères, il n’a pas fini de se faire embêter par les autres, il a besoin de s'endurcir.