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3,96

sur 621 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est l'histoire de Lakhdar, jeune marocain de 20 ans et à travers lui, « le Printemps arabe » et les problèmes économiques actuels de l'Espagne. le récit tient plus du reportage que du roman et le monde décrit est celui que les actualités nous dévoilent un peu chaque jour. Je ne suis pas vraiment entré dans le roman et l'ai donc lu avec une certaine distance. Il est loin le plaisir de « Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants. »


Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Rue des voleurs écrit par Mathias Enard est un livre audio produit par Audiolib. La date de parution est fébrier 2013. le texte intégral est lu par Othmane Moumen.

Parfois la littérature rime avec une leçon de vie. Mathias Enard l'a très bien compris en publiant Rue des Voleurs. le narrateur se retrouve abandonné par sa famille et est confronté à la vie et ses problèmes. Pas très facile quand on a que dix-sept ans ! Il passe de petits boulots en petit boulots, souvent assez dégradants et connait des histoires d'amours plus ou moin compliquées. le narrateur côtoie amour, drogues, vol et pauvreté mais est aussi aussi habité par des rêves d'avenir glorieux. Quel choix fera t-il ?
Un roman trépidant, des passages crus qui aux premiers abords peuvent paraître absurdes mais au fil de l'écoute audio, on se laisse happer par l'histoire et on découvre la vie de ce jeune garçon livré à lui-même. On partage, avec lui ses émotions. Proche du réel, il interesse... La voix d'Othmane Moumen renforce ce sentiment de réalité. Sa puissance donne vie aux personnages et capte l'attention du lecteur. Une véritable leçon de vie. Si on pouvait à travers un mot qualifier, ce roman se serait : splendide

Clément M


Un livre qui descend aussi bas que le narrateur lui même

« Rue des voleurs » est un livre où le narrateur , un adolescent vivant à Tanger , qui est à la recherche de liberté , se fera rejeter de son domicile parental à cause d'inceste vécu avec sa cousine du nom de Meryem . L'obligeant à vivre en clandestin en compagnie de son ami Bassam , le narrateur est confronté à la dureté de la vie .
« Rue des voleurs » est donc un livre qui délivre un grand intérêts pour les moeurs orientales : l'éducation trop sévère voire violente d'une famille , des scènes d'émoi amoureux et de nature sexuelle à outrance qui peuvent choquer un public non averti , du fait d'un langage cru et sec que le lecteur fait ressortir d'une voix à la fois rude et sèche . Au delà de ces scènes , qui sont sûrement le fruit de l'imagination d'un narrateur dérangé , au fil de l'écoute l'auditeur se lasse à cause d'une lecture qui ne sait pas capter l'attention . La voix monocorde fait perdre toute son intensité au récit . le texte pourtant plonge l'auditeur dans les bas fonds de Tanger , le déboussole et l'enlise dans une intrigue qui n'a pas de piment . Que pouvons nous dire de plus ? Si ce n'est qu'à cela se rajoutent des histoires à l'eau de rose qui patinent dans les banalités d'un amour à la Roméo et Juliette .

Corentin W



Pour la liberté !

Un jeune tangérois nommé Lakhdar se fait chasser de chez lui suite à des ébats avec sa cousine Meryem. Par la suite il ère dans les rues à la recherche d'un but. Son ami Bassam l'aide dans sa quête. C'est ainsi que le narrateur choisit la liberté et vit sa vie, éloigné de sa famille. Dans ce roman, Lakhdar nous raconte son voyage de Tanger à Barcelone, sans oublier ses rencontres amoureuses et amicales. de plus, son périple prend place lors du printemps arabe, ce qui le rend plus difficile. C'est un livre traitant de la liberté de vivre sa vie, dont l'histoire se déroule de manière rapide et plaisante. C'est très facile d'entrer dans la peau du personnage, ce qui donne envie de connaître la suite de l'histoire. Une histoire montrant la volonté de vivre malgré de maigres moyens. Il est question de violences et d'événements marquants décrits dans la simplicité, rendant ce roman accessible à des adolescents et des adultes. La voix du lecteur est grave et d'un ton monocorde, mais donne le rythme au récit. de plus, le choix d'un lecteur d'origine arabe a été judicieux, compte tenu de la nationalité du narrateur.

Thomas B


Un roman passionnent,
Au début de ce roman, le personnage principal, ayant fauté sa cousine, connaît la vie de la rue alors qu'il n'a que 17ans. Il est libre de son avenir, mail quel avenir pour un jeune Tangérois ? Alors commence une vie de solitude qui prend un sens nouveau avec la rencontre de deux jeunes femmes européennes dans un café. Amoureux de l'une d'entre elle, il s'accroche a la vie et passe de petits boulots en petits boulots. Un seul objectif ne pas perdre cette femme qui devait retourner dans son pays d'origine, l'Espagne. Une histoire d'amitie avec Bassam qui se fini tragiquement. 
Le texte est un peut long, et use largement du vocabulaire familier ce qui peut décevoir mais ce roman peut intersser des lycéens par la proximité d'age avec le personnage principal.
La voix d'O.Mouman varie en fonction des plages. Elle est douce, parfois un peu trop. le prélude musical varie en fonction des 3 differentes parties et anime le roman.

Corentin B


Un roman banal abordant des sujets tabous
L'intrigue nous plonge rapidement dans la vie de Lakhdar, un jeune marocain à peine sortit de l'adolescence. Banni et condamné à vivre comme un vagabond après avoir été découvert nu en présence de sa cousine, il survit en exerçant différents métiers d'homme à-tout-faire sur un ferry à travailleur aux pompes funèbres. Après un début assez lent et trop détaillé, le rythme s'accélère. Traitant toute la vie sans tabou, l'auteur fait évoluer son personnage de Tanger à Barcelone. La voix monocorde et impassible du narrateur et l'écriture de l'auteur sont lassantes au début mais finissent par nous plonger dans l'histoire.

Quentin D


Un livre audio sans tabou,

Ce roman est une histoire impudique qui raconte les péripéties d'une vie amoureuse et d'une vie d'errance. le récit se déroule dans différentes villes du Maroc ainsi que de l'Espagne. Une vie intéressante, palpitante, stressante où l'on retrouve beaucoup d'émotions. Ce livre ne cache rien de la brutalité de la vie et pousse à la réflexion. « Qui sème la misère récolte la rage »  tout est dit dans cette phrase. Un livre d'amitié, amitié perdue puis retrouvée, puis brisée. le récit est lent, marqué par de nombreuses répétitions. de plus, la mise en voix est monotone mais lors des dialogues évocatrice d'émotions. La musique au début des pistes est reposante, calme et douce à la fois. Un grand plaisir.

Vincent G
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Ce n'est pas facile d'écrire sur un livre audio quand on m'en a dit du bien et que du coup je l'emprunte à Enna et que je ne partage pas entièrement son avis.

Pourtant ça commençait bien. J'ai fait connaissance d'un jeune marocain Lakhdar et des ses rêves d'adolescent ( il a 17 ans au début du roman) : les filles ( et en particulier sa cousine Meryem), son copain Bassam, et son envie d'aller voir ailleurs. Tout bascule lorsqu'il est surpris nu avec Meryem et que son père le bat et le chasse du domicile. Dur dur ! Commence alors quelques mois d'errance, de vagabondage et de survie avant de retourner à Tanger et être hébergé par le Cheik Nordine qui est à la tête d'une organisation " La diffusion de la pensée coranique" , au sein de laquelle il s'occupe de la librairie. Un jour il rencontre Judit une jeune étudiante espagnole dont il tombe amoureux . Puis les évènements se précipitent, c'est le printemps arabe et Lakhdar est confronté à la violence . Bassam se retrouve même mêlé à l'attentat de Marrakech. Il ne reste plus à Lakhdar, à prendre, une fois de plus, un nouveau départ tout en continuant sa relation avec Judit via facebook .



Roman d'apprentissage dans la douleur pour ce jeune marocain sans beaucoup de perspectives. Les coups du sort qui s'acharnent contre lui ont fini par me lasser. Même si cela reflète la vérité de beaucoup de jeunes marocains , j'ai trouvé que ça faisait beaucoup pour ses épaules .



D'autres aspects m'ont néanmoins plu et/ou révolté : l'aspect historique ( le printemps arabe, le mouvement des indignés en Espagne), la tradition marocaine et l'islam , le sort réservé à Meryem, l'attitude des musulmans face au couple Laktar-Judit, la litérature arabe.



La voix du lecteur Othmane Moumen correspond tout à fait au personnage avec sa pointe d'accent et sa lecture enchanteresse des noms marocains et des bribes de poème .
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..
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[...]J'avais beaucoup aimé Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants. Tellement que j'en avais oublié que Mathias Énard était aussi l'auteur de Zone qui m'avait moins intéressée. du coup, j'ai pris Rue des voleurs sur la bonne mine de son auteur et je n'aurais peut-être pas du. Parce que dans ce roman-là, comme dans les frères Sister, je me suis ennuyée sec.[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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