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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Polar nordique classique dont le prologue introduit une infirmière tueuse, qui se prend pour un ange, un ange de délivrance, fut-elle un ange de la mort...
Deux cadavres sont découverts, présentant les mêmes blessures spécifiques et mise en scène d'une similitude troublante qui ne peut être le fruit du hasard....
Jeppe Korner l'inspecteur chargé de l'enquête vient de divorcer récemment et en attendant de régler ses problèmes de logement vit de nouveau chez sa mère. Une adolescence retardée dont profite abusivement la dite mère...
Toujours en attendant de régler sa situation matrimoniale, il entretient une relation dont la nature est incertaine avec l'une de ses collègues tunisienne, Sarah Saïdani, mère de deux filles.
Sa coéquipière habituelle, Annette Werner, se remet d'un accouchement difficile, et subit les effets désastreux d'un blues post partum au grand dam de son mari, Svend.
Nyboe, le médecin légiste, J.H Clausen un technicien de la police scientifique, et Falck un inspecteur presqu'à la retraite complètent l'équipe.
Le roman s'étire dans une longue mise en scène où chacun des protagonistes prend la parole pour confier ses états d'âme au lecteur toujours plein d'empathie.
Ce dernier toujours patient s'interroge sur les relations existant entre les différents éléments que l'auteur veut bien lui jeter en pâture.
Patient mais avisé, il sait que le temps des connections viendra à qui sait attendre...
L'auteur fait également la part belle à la ville de Copenhague qui apparait comme l'un des personnages du récit.
"Il y a quelque chose de particulier à Copenhague e, automne. Une absence de lumière, un manque d'air. La ville refuse de prendre position sur la météo, comme s'il était trop douloureux d'accepter que l'été soit fini."
Les cadavres se succèdent et Jeppe est mis devant ses responsabilités par son supérieur hiérarchique, qui lui laisse deux jours pour résoudre le cas avant de confier l'enquête à un autre inspecteur, son jeune collègue Thomas Larsen...
L'enquête se concentre sur les anciens résidents, les responsables et salariés d'une maison d'accueil privée pour jeunes malades psychiatriques, dont les pratiques se révèlent ne pas respecter les standards de soins. La maison des Papillons est aujourd'hui fermée après l'enquête des services de santé remontant à plusieurs années.
Le médecin psychiatre à l'ambition démesurée, Peter Demant, Esther de Laurenti une femme mélomane amatrice d'opéra, Rita Wilkins et son mari les propriétaires des Papillons, semblent être liés par une histoire commune.
A Jeppe Korner de découvrir laquelle et comment elle pourrait expliquer la multiplication des cadavres exécutés avec un rituel identique...
Le récit permet à l'auteur d'explorer la théorie des humeurs corporelles chère à Hippocrate et remis au goût du jour par l'anthroposophe allemand Rudolf Steiner.
Cela permet également de montrer comment pour se dégager de certaines dépenses incompressibles, le secteur public de la santé, notamment psychiatrique, transfère des missions au secteur privé et ouvre la porte à des dérives qu'il ne peut plus contrôler.
Ces développement donnent une image de la société danoise très loin de la présentation idyllique que l'on en fait généralement.
Et toujours Copenhague qui "a une histoire d'amour avec la mer", qui "est une plante dormante qui vit du peu de soleil tombant sur ses feuilles."
Un roman agréable à lire.
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Kørner enquête sur des meurtres où les corps sont retrouvés exsangues et dans des fontaines de Copenhague.

J'avais beaucoup aimé le premier tome de la saga, celui-ci, j'ai moins adhéré. Je l'ai trouvé brouillon, mal construit.

Rien à dire concernant les enquêteurs principaux. On sait ce qu'il va se passer pour certains personnages, comme l'infirmière dès le début. Quel suspens !!

Le dénouement est raté. On a l'explication dans un dernier chapitre, ajouté comme si l'auteure s'était rendue compte qu'elle manquait et l'a ajouté à brûle pourpoint.

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Un premier tome traduit, un troisième tome traduit dans la même maison d'édition et par la même traductrice, mais pas de second tome traduit ? C'est embêtant, certes ! Plus enquiquinant encore ? Quand L'enfant étoile était passé à un poil ou deux du coup de coeur, le Papillon de verre devra se contenter d'une place entre le mitigé et le satisfait dans l'ensemble. Ce troisième opus des enquêtes de Jeppe Kørner et Anette Werner prend ses quartiers dans l'état catastrophique des hôpitaux et de la psychiatrie au Danemark, même si franchement, de ce côté, la France n'a rien à envier aux lointains voisins danois…

Trois victimes assassinées avec la même arme au symbole puissant, une semaine à peine qui s'écoule entre le premier meurtre et la résolution, des personnages pêle-mêle et une Copenhague toujours aussi charmante, vivante. le résumé et le premier chapitre t'offrent une telle promesse de rythme soutenu et de tension, et comme le dit si bien la couverture, c'est « l'un des meilleurs thrillers de l'année ». Alors, pourquoi globalement mitigé ? Tout vient de la mention thriller, car ici, il n'y a pas de sensations fortes, de tension présente à chaque page malgré le gros potentiel, et le rythme se montre en fin de compte inégal selon les chapitres et les points de vue.

Problème de personnages ? Entre les enquêteurs, les employés et anciens patients d'une maison de santé privée, les proches des uns et des autres et les témoins ou suspects, ça en fait du monde, oui ! Arrivée à la fin du roman, je n'ai même pas su me rappeler de tous les noms tant il y en a. Problème d'enquête passée au second plan ? Absolument ! Comme dans presque tous les romans policiers estampillés « thriller », celui-ci n'échappe pas à la règle implicite : chaque personnage est passé à la moulinette pour avoir le détail de sa vie privée, ses fêlures et ses incertitudes, ses vulnérabilités et ses tentations. Tu me diras, c'est aussi l'un des atouts de Katrine Engberg, elle t'immerge dans la vie de personnes ordinaires, comme toi et moi. Ni des saints, ni des démons, même si parfois dépeints de façon assez caricaturale, loin de la nuance. le mât blesse quand, hélas, toutes ces vies pourtant touchantes deviennent des fardeaux face à une enquête qui n'avance pas.

En lisant le Papillon de verre, j'ai surtout eu l'impression d'être face à une ébauche de scénario. Si tu adaptais la même histoire en série, ça passerait crème, c'est le bon format pour ça. Malheureusement, ici c'est un roman et je n'ai pas pu apprécier le résultat à sa juste valeur. Ce troisième opus reste plutôt mi-figue mi-raisin, y a un goût amer quand je songe à ce potentiel mis de côté pour laisser Jeppe s'apitoyer sur sa vie personnelle et les seins de toutes les femmes qu'il croise. En fin de lecture, la maltraitance envers les hôpitaux, la psychiatrie, les patients et les employés est bien développée même si parfois un peu incertaine. Et puis quelques personnages ont su rester en moi, me laisser en réflexion : Anette et la maternité qui, NON, n'est pas une histoire innée, Marie et sa résilience tandis qu'elle se fait sa place comme elle peut dans une société normée et loin d'être parfaite.

Tout est bien qui finit bien, comme on dit. Plus qu'à espérer qu'à l'avenir, Jeppe saura prendre sa vie en main pour laisser de la place à son métier, à ses facultés, et à ses proches. Plus qu'à attendre les futures traductions, même celle du second tome ! Je serai au rendez-vous !

Note : 3/5.

https://www.youtube.com/watch?v=¤££¤24De Jeppe K14¤££¤
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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J'ai trouvé l'intrigue un peu confuse. Dès le départ, le nombre de personnages m'a un peu perdu. Les connexions entre les divers personnages apparaissent loin dans le récit et l'on découvre de nombreuses histoires dans l'histoire. Histoires qui auraient eu le mérite d'être approfondies. Malgré tout le suspens tient la route et l'on est surpris par le final.
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Où l'on retrouve les deux enquêteurs de l'enfant étoile : l'inspecteur Jeppe et son équipière Anette qui vient d'accoucher. Malgré le fait qu‘elle soit en congé maternité, elle va prendre une place importante dans la nouvelle enquête que Jeppe est emmené à résoudre. Un corps est retrouvé au petit matin dans une fontaine à Copenhague. Il a été vidé de son sang grâce à un objet antique : un scarificateur. Lorsqu'on découvre un deuxième corps tué de la même manière, Jeppe comprend que les deux affaires sont liées. Qui veut se venger et surtout pourquoi ?
Très vite la piste le mène vers une ancienne maison privée qui logeait des adolescents souffrant de troubles psychiques.
Un roman policier qui tourne autour de la détresse psychiatrique et des solutions -ou malheureusement l'absence de solutions -que l'état danois apporte.
C'est un bon roman policier, assez classique dans le genre. Agréable à lire mais il lui manque un petit quelque chose pour en faire un page-turner. Deux enquêteurs sympathiques et une belle description de la ville de Copenhague font que le lecteur continue la lecture avec plaisir.
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