AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 47 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Asli Erdogan de sa plume magique nous envole du bâtiment de pierre, prison turque, mêlant l'onirique à la dure réalité. le récit cruel devient mélodie poétique. Les voix : une femme sans nom, un homme « A », un choeur d'enfants, résonnent et reçoivent en écho, dans notre esprit et notre coeur, le cri de tous les opprimés, prisonniers politiques, résistants sortis glorifiés de leur combat pour la liberté. Cette écriture éveille la compassion plus que la terreur et nous révèle la part profonde et grave de notre humanité. Un livre bouleversant dont je sors « éblouie de tant d'humanité »
Asli Erdogan a rejoint le cortège des témoins et défenseurs de la vérité en août 2016 à la prison de Bakirköy
le 29 décembre prochain se tiendra le procès de celle qui continue de s'écrier depuis sa cellule : « la vérité est beauté, la beauté vérité ».
Commenter  J’apprécie          311
Lire le Bâtiment de pierre c'est descendre en enfer.
Pas un enfer suivi d'un purgatoire et d'un paradis, non, un enfer absolument désespérant.
Là où la dislocation est complète.
Plus rien de soi ne subsiste, plus de mémoire, plus de passé, plus d'avenir.
Rien qu'un présent creusé par le noir, la terreur et le vide.
Et pourtant au-delà de cette désespérance absolue, quelque chose émerge.
Un ange apparaît qui fait don de son regard, mais qui frôle lui aussi la destruction.
L'on reprend quelques morceaux de soi pour une ultime décision qui rend l'identité.
Une plénitude naît du vide.

C'est une lecture éprouvante si l'on suit Asli Erdogan dans cette traversée de la désespérance. Ce n'est pas un récit de prison, il a été écrit avant son enfermement.
C'est un petit livre mais qui pèse un tout autre poids. C'est une recherche sur ce qu'est le coeur de nous-mêmes.
Commenter  J’apprécie          262
Un texte étrange qui bouscule par sa force mais aussi par sa poésie, comme contraste entre la vie et la mort, on ressent la douleur, la torture, mais aussi l'espoir de liberté.
C'est un texte puissant, qui oscille entre réalité, vérité et rêve. Il faut lire ce texte dans l'imagination, se mettre en condition, dirai je plutôt. Savoir ce que l'auteur veut nous transmettre par ce texte, ce témoignage.
C'est assez difficile parfois de comprendre réellement le sens du texte, il faut parfois reprendre , plus en avant mais c'est parfois aussi en faisant des pauses, s'imaginer ce bâtiment de pierre, cette prison, ces vies meurtries qui attendent un éclat de lumière dans leur sombre destin.
C'est un style que j'aime beaucoup, même si la lecture n'est pas toujours aisée, mais très touchante.
Commenter  J’apprécie          211
« Je fouille parmi toutes ces pierres, en quête d'une poignée de vérité, ou du moins de ce qui, jadis, s'appelait ainsi, mais qui n'a plus de nom. » 
« A. ne parlait qu'avec les pierres, avec le silence enfoui sous les pierres...Il écrivait sa lettre à un pigeon blessé qui somnolait sur son épaule ».

Agelastos petra...La pierre triste. J'ai repensé à ce film de Filippos Koutsaftis en lisant le livre magnifique d'Asli Erdogan.
...«  Pourquoi ce film ? Parce qu'il est assez rare que le cinéma s'attache ainsi aux profondeurs de la terre. Assez rare qu'il s'attache avec autant de tendresse et d'opiniâtreté — douze années de tournages erratiques mais obstinés dans le site d'Éleusis — à saisir ce qui survit de mystères passés, de villes enfouies, de vies enfuies. » commentait Georges Didi-Huberman au sujet de ce film.

Des mots, des hommes , des pierres, des pans de vies entières. Morcelés , éclatés, pulvérisés.
C'est puissant un écrivain. Un film, un livre, des écrits.
La poésie, la philosophie aussi.

« Filippos Koutsaftis a pensé le cinéma comme un art des survivances, une archéologie au sens plein du terme. Mais l'archéologie est un champ de batailles, et pas seulement de fouilles. le cinéaste a bien vu que les choses survivantes se faisaient la guerre à chaque moment : choses survivantes pour tuer la mémoire (les usines pétrochimiques, l'asphalte par-dessus la Voie sacrée), contre lesquelles des êtres survivants luttent pour redonner naissance à quelque chose, comme chez cet homme qui erre parmi les pierres et en prend soin comme d'enfants blessés. Tout cela guidé par un phrasé d'images si simples et de mots si profonds qui font de ce film un seul et grand poème. »

La puissance d'un mot. Des mots. Des mots comme témoignage, mémoire, vérité , liberté.

Ce livre est un seul et grand poème. Une survivance.

Quelque soit L Histoire, ce livre est et restera.
C'est une victoire.
Et c'est avec grand Art qu'il nous est transmis.

L'écriture d'Asli Erdogan est vertigineuse. D'une beauté rare. D'une force incroyable.

« Si l'on veut écrire, on doit le faire avec son corps nu et vulnérable sous la peau ».

« ...les mots ne parlent qu'avec les autres mots. Prenez V, un I et un E et vous écrivez Vie.
A condition de ne pas vous tromper dans l'ordre des lettres, de ne pas, comme dans la légende, laisser tomber une lettre et tuer l'argile vivante. »,

A vif, nous mettent les pierres, à vivre nous mettent les mots, à naître et renaître nous donnent les lettres.

«  Son visage, rugueux comme le sol lunaire, est divisé en deux parties inégales par une profonde cicatrice, il ne livre aucun secret,il ne révèle même pas son âge.
Mais si vous suivez cette cicatrice, sur le crâne défoncé par endroits, comme on parcourt un sentier de montagne, jusqu'au bord triste et désert des orbites, vous vous trouverez devant un gouffre. Un gouffre qui parle non la langue des hommes, mais celle du vent, de la lune et des pierres.Vous n'oserez pas lui demander son nom, mais vous pourrez le désigner par la première lettre de l'alphabet : A. »

A , comme le premier signe d'une lithographie.

Un bâtiment de pierre.. .
Prenez garde à ne pas emmurer les écrivains, car ils entendent mieux que tout autre la réalité du monde. Mieux que tout autre reçoivent, perçoivent l'âme qui habite les choses.

Vous qui s hurlerez Silence, prenez garde ! Car celle et celui que vous tentez ici de faire disparaître dans vos murs, demain en mémoire c'est eux qui témoigneront des larmes tomber sur les pierres.

C'est puissant un écrit.
Aucun bâtiment ne leur résiste.
Aucune prison ne peut s'élever à la hauteur des mots.
Dangereusement fou serait celui qui croirait un jour en devenir maître….

« Quand les murs s'épaississent, tes rêves s'épanouissent »
Oui, l'homme est un mystère, et si sa parole est alchimie, alors tout son possible deviendra une prophétie.

« J'écris la vie pour ceux qui peuvent la cueillir dans un souffle, dans un soupir. Comme on cueille un fruit sur une branche, comme on arrache une racine. Il te reste le murmure que tu perçois en plaçant contre ton oreille un coquillage vide. La vie : mot qui s'insinue dans ta moelle et dans tes os, murmure évoquant la douleur, son qu'emplissent les océans. ».

Un coquillage vide, un bâtiment de pierre.
Il faut avoir touché cette matière pour écrire comme Asli Erdogan.

"ils reviennent des ruelles où ils ont tant de fois vaincu le désespoir,des lieux où ils ont abandonné au destin tant d'histoires,de fautes,de péchés,et d'aveux stéréotypés. Pour aller fonder, par-delà le bien et le mal, l'enfer de la liberté...Loin du bien évident et du mal avéré,dans la sécurité du médiocre... Toute vie d'homme est finalement une défaite,mais pour certains la défaite est grandiose".

" L'homme est enfermé dans un cercle plus vaste que l'existence, il parcourt des chemins silencieux, pavés de pierre, sur les franges obscures de la vie. Il ne se révèle qu'au fond des impasses et aux carrefours." .

Il faut avoir toucher la matière d'homme pour entendre comme cela.

« L'homme est le plus vieux des mystères, c'est de la matière qui parle. »

Alors pour penser la douleur des pierres il faut à ce visage accrocher son regard.
S'y projeter.

«  Tu as allumé la dernière bougie de ta résistance et, en souriant peut être, tu l'as offerte au jour naissant. A cet instant là une étoile est ressuscitée. Et tu m'as laissé tes yeux pour que je puisse regarder la vie comme un miracle »

«  C'est ainsi qu'il m'a laissé ses yeux. Parce qu'il n'avait personne à me laisser ».

C'est le fil de cet ouvrage. Puisque que l'enfer est un Dédale, son labyrinthe est la douleur.

«  dans un univers pétrifié.Couleur cendre, couleur fumée, couleur coeur »
...«  C'est ainsi qu'il m'a laissé ses yeux. Parce qu'il n'avait personne à me laisser ».

«  Dans le ciel tendu, terne, tout plat, les étoiles vont se solidifier et disparaître l'une après l'autre La dernière laissera pendre une corde vers le bas, vers nous. Ta nuit muette, tes mots coupés en deux et ensanglantés, tes ombres errantes, privées de leur maître, tes rêves couleurs de coeur dont personne ne veut, tes mots ailés vont pouvoir y grimper...Tous tes rêves, venus vivre parmi nous et repartis sans crier gare, vont pouvoir se hisser vers les profondeurs... »

« Prenez V, un I et un E et vous écrivez Vie. »

Voilà la clé. Et voilà la Lumière.

« Parle un peu, A. Protège du verbe ton ombre. Donne-lui assez d'ombre, fais parler le réel avec le poids des ombres ».

Alors, oui, vous qui hurlez Silence : prenez garde !
Aucune prison ne peut s'élever à la hauteur des mots.

« Nos rêves ne sont-ils pas le levain de la pâte dont nous sommes pétris ? ».

A vif, nous mettent les pierres, à vivre nous mettent les mots, à naître et renaître nous donnent les lettres. Alors devinez, vous qui hurlez Silence, le pouvoir d'un livre !

« Tu es resté au beau milieu d'une phrase que l'aube n'a pas pu t'arracher. »
« Il ôta son nom de ce vase tableau, il jeta le monde dans le matin naissant comme on jette une feuille blanche »…

« J'écris la vie pour ceux qui peuvent la cueillir dans un souffle, dans un soupir. Comme on cueille un fruit sur une branche »….

« Prenez V, un I et un E et vous écrivez Vie. »

Ceci est le fruit.

« Toute seule à grand-peine tu te redresses par-delà l'espoir et le désespoir, par-delà le bien et le mal, tes bras sans force pendent comme deux ailes brisées. Ton dernier pays libre vient frapper ton visage comme un courant d'air frais, un vent chargé d'éternité disperse tes cheveux mais on dirait qu'il rassemble tes morceaux et te rends ton visage. Les doigts du clair de lune cours doucement sur tes yeux avides de sommeil, te font voir la vie comme un miracle et se pose sur tes paupières sans te faire de mal. Ton corps est désormais invulnérable, il frémit comme un arc tendu, il attend son dernier exil aux portes de la terre. Mais ton voyage se limite à deux battements de coeur d'un horizon à l'autre, l'étoile du matin, ton étoile, te tend une corde pour que tu grimpes vers elle et pour la première fois consciente de ton innocence tu poses ta tête sur la nuit épineuse. Seule, vaincue et altière tu t'appropries tous les destins qui se croisent ici en te balançant sans bruit dans le vent debout bien droite dans l'abolition de toi-même, tu t'élèves au-dessus de tous les mensonges de la vie et de la mort. Une fois encore, la dernière, on entend chanter le coeur immense ; il commence tout bas puis il s'amplifie peu à peu dominant tous les bruits et les silences des cieux et des nuits du monde. Ce qui t'appelle toi et ta solitude avec ta voix la plus réelle c'est le coeur lointain, incroyable, magnifique, les tambours de la victoire ou de la défaite et le vent... le vent... »

Non aucun système, aucun algorithme ne peut nous contenir.
Faits de notre chair d'argile, nous sommes des passeurs de lumière.

« VIE » restera toujours en notre nom.

« N'est-ce pas en vertu de ce festival de lettres que nous avons survécu ? »


Prenez A, un S , prenez un L et un I, et vous lisez : Liberté !


Astrid Shriqui Garain

Commenter  J’apprécie          196
« Se suffisant à lui-même, il n'a de beauté que son pareil »

On pourrait imaginer que « critiquer » ce livre serait présomptueux tant il regorge de puissance et de force mais au contraire, je crois que c'est un honneur de pouvoir en parler librement dans un pays où le despotisme n'a pas encore pris racine. Dans cette oeuvre, l'auteure y a inscrit ceci : « Si l'on veut écrire, on doit le faire avec son corps nu et vulnérable sous la peau... » - p. 9. Qu'il en soit ainsi, ici.

À lui tout seul, ce livre m'a transportée dans « L'aube d'un jour nouveau ». Il m'a transpercée de sa lumière, rendant à mes yeux la vérité sur « le bâtiment de pierre ».

« En cheminant dans les méandres désertes du bâtiment de pierre, au long des couloirs secrets enfouis dans une pénombre bleutée, en franchissant des portes qui s'ouvrent et se referment promptement, sans retour possible, comme des tourniquets, tu atteins le coeur du labyrinthe. Un coeur vaste, bien réel, dur comme un coup de poing... » - p. 53

Des phrases, dont la profondeur est telle, qu'elles m'ont plongée inconsciemment dans un gouffre. Dans cette oeuvre, toutes formes prennent vie. J'ai lu un mot, un paragraphe, un chapitre et j'y ai découvert « leur VIE », d'un phrasé bouleversant, puissant, ineffable ! Ces mots, choisis avec justesse par le passé, ont raisonné en moi comme l'écho, présent d'une décadence turque. À mon insu, ils ont cheminé jusqu'à mon coeur. Sans crier gare, ils l'ont traversé de part en part jusqu'à atteindre les tréfonds de mon âme et là, me faire sombrer...

J'ai levé mes yeux et j'ai réalisé alors que mes larmes coulaient. La souffrance que j'ai ressentie provenait d'un puits de tristesse insondable. Mes pensées se sont envolées, mon esprit a rejoint Asli et ses compagnons « d'infortune », réalisant soudainement que leurs chaînes devenaient miennes. Un souffle de révolte s'est alors levé en moi, criant à l'ignominie, à l'injustice ! Il m'était inconcevable d'imaginer que des êtres humains pouvaient vivre cela et encore moins l'auteure de ces mots !

L'oppression, la répression, la maltraitance, la tristesse, l'abandon, la solitude ! Cette oeuvre est un cri actuel qui jaillit des entrailles du passé. Nul n'aurait pu prédire que ce livre, édité en 2009, « décrirait » les affres quotidiennes des intellectuels turcs soumis à l'autocratie du président Recep T. Erdogan ! L'auteure y dénonce la maltraitance des prisonniers en Turquie, les souffrances physique et psychiques supportées, les séquelles indélébiles d'une vie dans « le bâtiment de pierre ». le protagoniste « A. », refléterait-il la face cachée de chacun d'entre eux, ou d'entre elles ? …

Sans n'avoir jamais cessé d'élever sa voix pour la liberté de son peuple...gardant foi au droit fondamental de la liberté d'expression... le 16 août dernier, Asli Erdogan a été enfermée ainsi qu'env. 200 autres intellectuels – je dirais « ostracisés » ! - à la prison de Bakirköy à Istanbul. Ils sont accusés de terrorisme ou de conseillers et conseillères de journaux Pro-Kurde alors qu'au fond, ils n'ont fait que dénoncer le soulèvement d'un gouvernement radical et dictatorial !

Je sais d'avance que mes mots n'auront jamais assez de poids pour vous décrire avec exactitude la force de cette oeuvre et l'ampleur qu'elle a pris par l'actualité de cette fin d'année. L'action lancée par l'association La Maison Eclose et soutenue par Amnesty International intitulée « Lire pour qu'elle soit libre », m'a permise de découvrir cette romancière, cette journaliste et de m'engager auprès d'elle, d'eux, dans un esprit de solidarité en prêtant ma voix, comme tant d'autres. Asli Erdogan est à jamais inscrite dans ma mémoire comme une femme dévouée et consacrée aux droits de l'Homme et à la liberté des médias dans son pays.

D'un langage recherché, raffiné et poétique, cette oeuvre est colossale ! Mélangeant les figures de style et les procédés littéraires, pas une seule fois les mots sont inappropriés ou semblent impropres. Les strates sont maîtrisées à la perfection, permettant ainsi au lecteur d'aborder cette lecture dans un niveau qui lui convient afin d'en tirer « l'essence-ciel ».

Tourner les pages de ce livre, c'est déployer les ailes de cet ange nommé « A. » en lui donnant VIE une fois de plus...

« A. n'a jamais pu terminer son histoire, les cercles de l'enfer sont plus sinueux que la vie de l'homme... Tandis que les jours passaient, que les saisons se succédaient, il a tracé dans l'orbite du bâtiment de pierre des cercles qui, tour à tour, s'élargissaient et se rétrécissaient. Il a marché, marché, marché sans relâche, jusqu'à tomber sur les dalles, épuisé de fatigue. Sur les chemins de la vie et les rivages de la mort. Il est resté, tel un rouleau de parchemin froissé, devant les ports qu'il n'a jamais été autorisé à franchir, tout tremblant de froid, dans la boue et les traces d'urine...Il a raconté... » - p. 19
Commenter  J’apprécie          184
C'est un texte court, inspiré, porté par une musique, une poésie, une élévation presque mystique que justifie le besoin de transcender les douleurs et les horreurs. Réalité ou fiction, fiction et réalité, rien n'est maladroitement affirmé. Les récits s'entrecroise, on gravite autour, dans, et en dessous d'un bâtiment de pierre dont les murs écrasent. On n'a pas d'identité, on a un regard qui n'est pas le sien, on fait naître des paroles insaisissables parfois.


A l'heure où la Turquie bascule vers une nouvelle dictature, à l'heure où l'intellectuelle-auteure Asli Erdogan, libérée fin décembre 2016, reste poursuivie, la forme littéraire du roman ou de l'essai poétique donne un éclairage alternatif, une évocation distancée mais marquante, d'une situation d'enfer politique.

(...............)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (133) Voir plus



Quiz Voir plus

Tête de Turc !

De quelle pièce de Molière cette réplique est-elle extraite ? Que diable allait-il faire dans cette galère ? Ah maudite galère ! Traître de Turc à tous les diables !

Le bourgeois gentilhomme
Monsieur de Pourceaugnac
Les Fourberies de Scapin
La jalousie du barbouillé

10 questions
61 lecteurs ont répondu
Thèmes : turquie , turc , littérature , cinema , humour , Appréciation , évocationCréer un quiz sur ce livre

{* *}