« Sauver » mon histoire – « Où est mon histoire » Comment puis-je la saisir ? (dans quoi ? avec quoi ? Comment puis-je l’écrire ?). Ni la sensation, ni les images ne font histoire (un peu les images tout de même, les images, c’est le monde extérieur fixé par une personne – bien que d’autres aient pu voir ces mêmes choses). Il est clair que c’est la façon d’envisager le récit de la vie qui est la pierre d’achoppement jusqu’ici. Réflexion insuffisante.
En ce moment, je ne suis pas entrée dans quoi que ce soit, je rôde.
Ce que j'essaie de faire me parait difficile mais je ne sais rien faire d'autre.
Je compare la sortie d'un livre et l'écriture d'un autre livre à un déménagement. Les meubles, les objets sont les mêmes mais l'espace, les repères ont changé, il faut s'habituer à cette nouvelle disposition, à une autre vue, etc. Long.
26 février 1982
Je ne veux pas faire rêver, évader, etc. Faire sentir l’épaisseur du réel, ses significations multiples, les gens, les actes des gens, leurs mots. Un point sûr, acquis. (p. 23)
J'ai un réel problème avec les images et les souvenirs d’enfance, avec ce qui est personnel dans cette période, que ce soit la maladie, le sexe
Fatiguée, rien fait de bien ce matin.