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Citations sur Le vrai lieu (42)

Ma mère était une femme violente, très autoritaire… Les lois religieuses gouvernaient sa vie… C’était une femme flamboyante… qui portait haut le savoir. Mon père était doux... elle se comportait en gardienne, gardienne de mon corps.
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Il y a belle lurette que l'école n'est plus une priorité politique.
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Ce que j'aime, c'est regarder des photos anciennes, qui ont quelque chose de l'ordre, peut-être, de la mort?
La photographie me paraît plus du côté de la mort que de la vie, ou plutôt elle est la vie envisagée du côté de la mort, de la disparition. La photo n'est rien d'autre que le temps arrêté. Mais la photo ne sauve pas. Parce qu'elle est muette. Je crois qu'au contraire elle creuse la douleur du temps qui passe. L'écriture sauve, et le cinéma. La peinture aussi peut-être? Je ne sais pas. Mais surtout l'écriture.
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Vous savez, on ne pense pas autrement qu'avec des mots. Et les mots pour penser le monde aujourd'hui, je ne les aime pas, ce sont les mots de la consommation, les mots du libéralisme. Des mots qui ostracisent aussi les nouveaux arrivants de la société française de manière à les écarter. On a parlé des cités, ensuite des quartiers, puis des zone sensibles. Des mots pour séparer.
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Le changement n'est pas dans les choses seulement, il est dans la manière de penser, dans le langage.
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C’est ça, le fossé culturel, qui surgit à un moment de la vie entre soi et ses parents, ou entre frères et sœurs parfois aussi. Quelque chose de l’ordre d’une grande solitude, de la souffrance. […] La douleur des enfants qui se séparent culturellement de leur parent vient de ce que ces derniers veulent que leur s enfants soient « mieux qu’eux » - « tu seras mieux que nous », j’ai entendu souvent cette phrase - et en même temps ils voudraient qu’on reste identique à l’enfant qu’ils ont connu, qu’on puisse continuer de rire aux mêmes choses qu’eux, regarder les mêmes émissions de télé qu’eux. Qu’on ne les perde pas en cours de route. Il y a une double contrainte, s’instruire et rester pareil.
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J'avais fondé la structure de mon texte sur l'idée qui était alors ma vision du monde. A savoir, que la réalité de soi n'existe pas en dehors des images, celles du passé - de l'enfance donc - celles qu'on se fait du présent, et les représentations de l'avenir, tout ce qu'on imagine.
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L'art nous dit quelque chose même là où nous pensons qu'il ne nous le dit pas. C'est sa force, la force de la littérature, du cinéma, de la peinture. Il faudrait, si on veut savoir qui on est, de quoi on est héritier, rassembler les pièces du musée intérieur qui nous constitue. Je ne crois pas qu'il existe des êtres qui ne soient, n'aient été touchés par rien.
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Quand il était écolier, il avait eu comme livre de lecture "Le tour de la France par deux enfants", un grand"lieu" de la mémoire française. C'était pour lui LE LIVRE et il avait cette phrase qui m'a toujours profondément marquée : " Ça nous plaisait, parce que ça nous paraissait réel".
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C'est difficile de parler d'une maison. On sait ce qu'elle représente quand on l'a perdue, quand on ne peut plus y entrer parce qu'elle n'est plus la vôtre...Chaque fois que je suis retournée là où j'ai vécu, j'ai pensé que c'était une erreur. Il faut se contenter de la mémoire, c'est là où sont réellement les choses, nulle part ailleurs.
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