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Il était une fois, en Suède, une jeune femme de 38 ans, qui habitait dans un village où tout le monde se connaissait. Célibataire depuis peu, en voie de “reconstruction”, elle adorait son métier d'instit'. On approchait de Noël et c'est à ce moment- là que sa vie prit un virage inattendu : elle en eu ras le bol !
Sa directrice d'école voulait lui supprimer des heures au profit d'un champion de ski, sa meilleure amie avait des problèmes avec sa fille, son ex a réapparu sur le pas de sa porte,sa nouvelle coupe de cheveux est ratée , et dans la famille , il n'y en a que pour sa soeur et sa progéniture.
Une histoire de Noël dans le genre chick-lit sous fond de grand froid suédois, ça change ... On y découvre ce qu'ils mangent, comment ils vivent Noël et ses festivités, ce côté- là m'a beaucoup plu : dépaysement garanti ; j'ai eu froid tout du long.... ;-)
Après, certains détails m'ont dérangée. le caractère de Lisbeth , qui au départ pique sa crise parce qu'elle en a marre de passe derrière les besoins de sa soeur et ses neveux (horaires de repas etc...). Je l'ai trouvée très puérile. Oui, c'est normal de s'adapter quand on t'invite et que tu mets les pieds sous la table, et oui, c'est plus facile de s'adapter quand on a 38 ans que lorsqu'on a 2 mois, 2ans etc..
Et puis , au lieu d'essayer ( sans succès), de m'identifier à l'héroïne, j'ai pris un peu de "hauteur de vue" et ai considéré cette histoire d'un point de vue "maternel"... Lorsqu'on a plusieurs enfants, on est confronté à leurs différences, leurs places dans la fratrie, ne pas en favoriser un au détriment de l'autre, ne pas créer de ressentiments, de jalousies, tout ça , tout ça. Lisbeth est sans arrêt dévalorisée ( ou a ce ressenti ...) par rapport à sa soeur sur leurs métiers (médecin/institutrice) , sur leurs temps libres ( vacances), sur son célibat ( sa soeur est mariée, enceinte de son quatrième).
Rien de grave, rien qu'une bonne explication ne sache résoudre, ce qui est un peu la morale de cette histoire de Noël, parler, s'exprimer , COMMUNIQUER...
Une sympathique histoire de Noël (ce que ne laisse pas deviner la couverture, estivale... ), cependant, moins farfelue et rigolote que ses consoeurs anglaises ou françaises...

Challenge Plumes féminines
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J'avais lu de cette auteure deux livres "Patte de velours, oeil de lynx" et "Les oreilles de Buster". Lorsque j'ai vu "Jambes cassées, coeurs brisés" j'avais très envie de le lire sans savoir quelle histoire elle allait nous conter. Maria Ernestam, fait partie de ces auteures en qui je fais confiance, je ne suis pas tentée de lire la 4ème de couverture pour savoir de quoi parle le livre.
Et pour celui-ci également, je n'ai pas été déçue. Même s'il est un peu différents des deux livres que j'ai lu précédemment.
Sous des airs très légers, les personnages de ce roman prennent de l'étoffe au fil de l'histoire. J'aime beaucoup la profondeur et la sensibilité de son écriture.
Lisbeth, 38 ans vit en Suède dans une petite maison au bord de la mer. Elle y est institutrice et paraît heureuse d'exercer ce métier. Elle est célibataire mais ne souffre pas de sa solitude apparemment.
Lisbeth apprend par Margaretha, la directrice de l'école, que les heures de sport qu'elle dispensait aux élèves serait réduit au profit de Jonas, un nouveau venu, champion de ski. Elle voudrait que l'école ait une orientation d'activité de ski, et c'est à cette intention qu'est organisé un weekend en Autriche dans une station huppée. Bien sûr il n'y a que Margaretha et Jonas qui y vont. Lisbeth se sent flouée, mais elle va trouver une bonne raison d'y aller quand même...
C'est vraiment un roman très agréable à lire, chaleureux, sous la magie de Noël, un roman de saison.
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J'ai découvert Maria Ernestam il y a six ou sept ans avec le Peigne de Cléopâtre qui ne m'avait pas tellement plu. du coup, j'ai entamé Jambes Cassées, Coeurs Brisés avec un peu de méfiance malgré une quatrième de couverture très tentante. Et cette fois, la magie a opéré : j'ai beaucoup aimé ce roman à la fois drôle et touchant, essentiellement pour son héroïne, une jeune femme très attachante, un peu débordée par tout ce qui lui tombe dessus (célibat qui s'éternise, meilleure amie dans le pétrin, ex qui réapparait, famille envahissante et peu attentionnée à la fois, problème de plomberie, etc).

Lorsqu'en plus la directrice de l'école où elle enseigne décide de réduire ses heures de cours au profit d'un prof sportif de haut niveau, elle ne trouve pas d'autre issue que de mentir en affirmant avoir également fait du ski avec l'équipe nationale junior, puis pour échapper à l'épreuve des pistes, elle s'invente une fracture. Les mensonges s'accumulent et on s'attend à la voir démasquée à tout moment. Toutefois elle finit par s'en sortir ce qui n'est peut-être pas très moral (et l'héroïne le reconnaît elle-même) mais c'est comme si elle avait juste eu besoin de ce petit arrangement avec la vérité pour sortir de sa réserve et laisser voir qui elle est vraiment...

Jambes Cassées, Coeurs Brisés, c'est aussi un joli roman de Noël. Au fil de l'intrigue, l'auteur nous fait découvrir les traditions de fin d'année en Suède autour de Sainte Lucie et de Noël : décorations, neige, sport d'hiver, réunions de famille, cérémonies, marché de Noël... Même lorsqu'elle se moque un peu, comme avec le repas de Noël en famille commençant à 11 h, on sent de son attachement à toutes ces coutumes.

J'ai passé un délicieux moment avec ce roman et je tenterai sûrement ma chance avec les autres livres de Maria Ernestam.
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Adepte des romans de l'auteure, j'ai été étonné par la teneur de celui-ci qui est plus léger mais j'ai vraiment apprécié sa lecture. Un roman qui m'a fait du bien durant le confinement. Une jolie histoire où l'on croise une institutrice de 38 ans célibataire vivant dans une maison et qui à l'approche de Noël va vire des aventures rocambolesques.
On sourit, on rêve et on s'attache aux divers personnages.
Bref, je recommande chaudement.
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Jaune soleil sur cette couverture pleine de peps mais il y a aussi des flocons. Oui, c'est un roman de Noël, une commande faite à Maria Ernestam, qui met en scène Lisbeth, une célibataire de 38 ans un peu tristounette dans sa jolie maison au bord de la mer. Noël approche, et les problèmes aussi, et l'angoisse de la solitude. Grâce à un petit mensonge bien ficelé, Lisbeth va évoluer, faire des choix, trouver le secret de son bonheur : être soi tout simplement. Un roman délicieux, plein d'humour et de bienveillance. Au début ça faisait un peu roman feel good, oui... Et rien n'égalera pour moi Les oreilles de Buster, de la même auteure... Mais Lisbeth est très attachante et elle nous emmène dans son histoire. Et quand c'est enrobé de brioches au safran, de chandeliers de Noël, de guirlandes dans les jardins et de thé fumant, bref de tout l'art de Noël à la suédoise, que demander de plus ?
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A l'aune des précédents romans de Maria Ernestam, Les oreilles de Buster et le peigne de Cléopâtre, notamment, Jambes cassées, coeurs brisés, peut sans l'ombre d'un doute être qualifié de livre mineur de son auteure. Il n'en reste pas moins divertissant dans une veine de comédie romantique, un tantinet disruptive, mais sans trop s'éloigner d'un récit classique d'une sorte de Bridget Jones suédoise. Lisbeth, l'héroïne du livre, est en effet une célibataire d'à peine plus de 40 ans qui se remet difficilement d'une douloureuse rupture sentimentale et qui semble avoir perdu toute confiance en elle. Dans le monde du travail, dans son environnement familial et dans la communauté de la petite ville où elle s'est installée, Lisbeth va se régénérer et sortir de sa gangue à la suite d'un petit mensonge qui va en entraîner de bien plus gros et révéler son caractère de battante qui s'ignorait. le schéma narratif est transparent mais Maria Ernestam sait mieux que personne écrire des scènes croquignolettes où l'absurde le dispute au rocambolesque. le livre est souvent drôle, se moquant des hommes, de la compétition sociale et des petits arrangements que l'on prend avec la morale. Cela ne fait pas de Jambes cassées, coeurs brisés un roman inoubliable mais une lecture agréable et incisive.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Contrairement à d'autres dont j'ai lu les commentaires, c'est le premier livre de cette auteure que je découvre, donc je ne peux pas comparer avec ses précédents romans, mais j'ai été agréablement surprise par celui-ci. Habituellement, ce n'est pas le genre littéraire que je lis, mais j'ai vraiment pris du plaisir à suivre les tribulations de Lisbeth, 38 ans, célibataire sans enfant, qui travaille dans une école et habite Frillesas, une petite ville du sud de la Suède. Lisbeth est ce que l'on pourrait appeler une "gentille fille", très conciliante, plutôt du genre à se laisser marcher sur les pieds qu'à marcher sur ce des autres. Nous suivons son évolution en ce mois de décembre, à l'approche de Noël, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle va se transformer et pas que physiquement ; petit clin d'oeil à une coupe de cheveux faite par une soi disant apprentie de sa meilleure amie Sarah, mais qui en fait n'est pas vraiment une apprentie en coiffure, prétexte à une scène cocasse. Au fil des pages, Lisbeth apprendra à dire non et s'affirmera, finissant par faire passer ses désirs avant ce des autres.
On a très vite de l'empathie envers cette héroïne, c'est un roman bien écrit, avec beaucoup de situations qui prêtent à sourire, c'est frais, sans jeu de mots, car effectivement la Suède au mois de décembre ... C'est plein de bons sentiments mais sans tomber dans la mièvrerie ce qui est vraiment appréciable. Et on a très envie de manger de bonnes brioches avec Lisbeth. En fait, la magie de Noël opère.
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Ce livre est très surprenant de par sa légèreté qui n'est pas de coutume chez Maria Ernestam. Surprenant mais très agréable ! Il met du baume au coeur et est parfait pour avoir une ambiance de Noël, une petit univers cosy, avec des gâteaux au safran et un bon chocolat chaud. Ce roman m'a fait sourire et même parfois rire avec l'attachante Lisbeth qui s'empêtre dans ses mensonges. J'ai beaucoup aimé l'évolution du personnage et surtout sa reprise en main, l'importance d'exister et de faire savoir aux autres que nous comptons.
Roman très différent donc des autres livres que j'ai pu lire de l'auteure, mais roman qui fait du bien au moral !
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Lisbeth vit dans un petit village de Suède, au bord de la mer. 

Institutrice bienveillante, et trop gentille, elle écope de toutes les corvées depuis sa tendre enfance ! 

Quand sa directrice envisage de réduire ses horaires pour confier ses heures de sport à un expert, un champion de ski ! Elle ne se laisse pas abattre et conçoit un plan machiavélique (mais tout gentil) 

Un roman où on découvre qu'il suffit parfois d'une coupe de cheveux ratée pour reprendre confiance en soi ; un roman qui prône la communication comme remède aux incompréhensions et aux bleus de l'âme ; un roman qui montre comment il n'est jamais trop tard pour corriger de vieilles habitudes. 

Bref, un roman feel-good, qui m'a fait sourire et rire aux éclats. 

Je connaissais déjà Maria Ernestam par "Le peigne de Cléopâtre", mais elle donne ici une autre facette de son talent 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Grande fidèle de Maria Ernestam, je n'ai bien sûr pas pu résister à l'appel de ce roman. J'ai été très surprise en le commençant car on était bien loin des ambiances dramatiques, parfois violentes que l'on pouvait retrouver dans ces précédents romans. Néanmoins, son style et la qualité des descriptions de ses personnages jaillissent dès les premières pages.

J'ai tout de suite aimé le personnage de Lisbeth, sa gentillesse, son humour, son empathie, ses blessures cachées derrière une carapace, et surtout le don qu'elle a de se retrouver dans des situations rocambolesques.

Comme dans la plupart des romans de Maria Ernestam, on retrouve cet attachement à détailler la psychologie de ses personnages. Des personnages qui de prime abord ont l'air de se cantonner aux rôles secondaires et qui nous surprennent par leurs histoires personnelles bien fournies et très détaillées. Résultat : on s'attache à tous les personnages, de la créatrice de marionnettes au skieur un peu lourd sur les bords, à la directrice d'école qui vit une situation familiale compliquée. Chaque personnage est décrit avec minutie.

C'est cette écriture qui permet à ce petit village de Suède de prendre vie sous nos yeux au point d'en sentir les petites brioches au safran, la neige craquée sous nos pas et même de sentir la fameuse odeur insidieuse provenant de la cuisine de Lisbeth.

Mais ce que j'apprécie par dessus tout le reste, c'est la manière dont l'auteure nous parle du poids que peut représenter le fait d'appartenir à une famille, à un groupe. Cette idée qu'on ne peut jamais dire "non" car c'est la famille. Cette entité sacrée qui peut parfois être très encombrante dans nos vies et qui provoque un déchirement intérieur entre la peur de ce que les autres vont penser si l'on refuse et une envie de tout envoyer ballader et de se concentrer sur son "moi". J'ai aussi apprécié que l'auteur pointe du doigt la manière dont on doit parfois s'adapter à la vie des autres. Si tu n'es ni mariée, ni parent, et si ton travail n'est pas considéré par les autres comme un travail éprouvant, demandant beaucoup d'énergie et d'application alors tu dois t'adapter à ceux qui sont ton exact opposé et ne surtout pas dire "non". Ça serait mal poli, voyons !

Bref, ce roman fait du bien, beaucoup de bien...
Lien : https://www.labullederealita..
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