La saga love, tome 1 : Love Naked

De temps en temps, j'aime bien me lire des romances bien nunuches, ça n'est pas prise de tête et ça détend. Autant dire qu'avec Love naked j'ai été servie: un héritier qui multiplie les frasques et qui va se retrouver à épouser un strip-teaseuse pour empêcher que son père ne le case avec une sainte-nitouche. Une intrigue qui tient sur un timbre-poste et un roman qui en a l'épaisseur. Dès la page 20, on arrive à savoir où tout cela va nous emmener. Pas de gros suspens donc. Je cherchais de la légèreté, je l'ai eu. Mais légèreté de l'intrigue doit-elle forcément rimer avec pauvreté du langage et vulgarité? Je n'ai pas eu à trop me prendre la tête pour comprendre les mots, l'auteure ne connaissant visiblement pas le dictionnaire des synonymes. Elle ne connait pas non plus le langage courant. Avec elle tout est vulgaire. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai vu apparaitre les mots P*** et Fils de P*** (et j'en passe et des meilleures) dans le récit. Au bout d'une ou deux fois, on comprend bien le caractère du personnage, inutile de nous ressortir ce genre de mots à chaque page. Je sais qu'il ne faut pas s'attendre à un langage châtié à la Jane Austen quand on lit ce genre de littérature, mais est-ce bien nécessaire d'utiliser un tel vocabulaire? En plus d'être vulgaire, ça m'a surtout donné envie de fermer le livre. Une belle romance bien écrite est pour moi bien plus attirante que ce type de roman. Fini, on ne m'y reprendra plus à lire ces livres là.