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Citations sur Les Sept contre Thèbes (18)

Je pense en effet à la faute ancienne, sitôt punie, mais dont l'effet dure jusqu'à la troisième génération, à la faute de Laïos sourd à la voix d'Apollon, qui, par trois fois, dans son siège fatidique de Pythô, nombril du monde, avait déclaré qu'il devait mourir sans enfants, s'il voulait sauver la ville.
Mais, cédant à un désir insensé, il engendra sa propre mort, Œdipe le parricide, qui dans le sillon sacré d'une mère, où il avait été nourri, osa planter une racine sanglante. Le délire avait uni ces époux en folie.
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Que de maux, en effet, s'abattent, hélas ! sur une ville conquise ! Tel emmène un prisonnier ou le tue, tel autre sème l'incendie. Toute la ville est souillée de fumée. (...) Le guerrier tombe sous la lance du guerrier. Les vagissements sanglants des enfants s'élèvent du sein des mères qui les nourrissent. Puis c'est le pillage avec les courses en toute la ville. Un homme chargé de butin croise un homme chargé de butin ; un homme aux mains vides appelle un homme aux mains vides, afin d'avoir un complice ; aucun ne veut une part plus petite ni même égale. Que ne peut-on pas conjecturer d'après cela ?
Des fruits de toute espèce jonchent le sol, spectacle affligeant et qui contriste l'œil des ménagères. Maints présents de la terre sont emportés pêle-mêle en torrents où ils se perdent. De jeunes captives qui n'ont jamais connu la souffrance se voient, les malheureuses, réservées au lit d'un soldat heureux, d'un ennemi qui est leur maître, et n'ont d'autre perspective que de servir à cet office nocturne et de voir ainsi croître leurs inconsolables douleurs.
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Une victoire, même lâchement acquise, n'est pas moins en honneur chez les dieux.
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ÉTÉOCLE : Il faut dire ce que les circonstances exigent, lorsqu'on tient le gouvernail de la cité et qu'on veille sur la chose publique, sans laisser le sommeil fermer ses paupières. Si le succès nous favorise, on l'attribue aux dieux ; si, au contraire, (...) un malheur arrive, seul, Étéocle sera décrié dans toute la ville par les citoyens, qui éclateront en bruyants reproches et en lamentations.
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ÉTÉOCLE : Quel autre serait mieux désigné ? Roi contre roi, frère contre frère, ennemi contre ennemi, je lui ferai tête.
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On dit que, lorsqu'une ville est prise, ses dieux eux-mêmes l'abandonnent.
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ÉTÉOCLE : Ah ! le mauvais présage qui associe un homme juste à des mortels impies ! En toute entreprise, il n'y a rien de plus funeste que de mauvais associés ; le fruit n'est pas bon à cueillir. Dans le champ de l'erreur on ne récolte que la mort. (...) Qu'un homme juste s'accointe à des citoyens inhospitaliers et oublieux des dieux, il est pris, malgré son innocence, dans le même filet, et il succombe frappé du fouet divin avec tous les autres.
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Les calamités passent à côté des pauvres ; mais les mortels industrieux qui ont amassé trop de richesses doivent jeter leur cargaison du haut de la poupe.
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Furie terrible ! épargnez, épargnez une ville qui parle la langue de Grèce ! Qu'ils ne s'écroulent pas sous les coups de l'ennemi vainqueur, ébranlés jusque dans leurs fondements, dispersés jusqu'à la dernière pierre, ces foyers domestiques qui vous sont consacrés! Que, libres à jamais, la terre et la ville de Cadmus ne subissent pas le joug de l'esclavage ! Soyez notre défense : nos intérêts, j'ose le croire, sont les vôtres; car c'est au jour de la prospérité qu'une ville honore les dieux.
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La cité varie souvent dans l'appréciation du droit.
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