Elites, tome 1 : Popul(i)ar

J'en avais tellement entendu parler mais j'avoue que je suis restée sur ma faim.
Possible que si cela avait été une de mes premières romances MM, mon opinion aurait été différente mais ce n'est pas le cas.
Tous les ingrédients sont là, et je pense que pour découvrir le genre c'est un bon roman mais pour moi il m'a manqué de densité, de drames et d'émotions vécues à travers les protagonistes.
J'ai trouvé que trop souvent, les émotions et réalisations étaient rapportées.

Comme lorsque Colt fait réaliser à Zane qu'il est différent a travers les vidéos. J'aurai tellement aimé que nous lecteurices vivions ces moments avec Zane. Je n'ai pas besoin que les personnages racontent leur ressenti tout le temps, j'aime aussi le voit à travers leur comportement.

J'ai aussi trouvé que tous les moments censés être dramatiques tombaient à plat. Cela va trop vite, les conséquences sont survolées, on passe trop vite à autre chose.

La rupture entre Jude et Taylor, elle arrive et aucune vraie conséquence à part la culpabilité de Jude qui passe assez vite.
Zane qui finit par mettre son plan en action, mais cela n'a plus aucun poids car on nous dit déjà que Jude le savait, on sait qu'il est déjà amoureux, Zane culpabilise mais reste sur ses convictions... Je m'attendais à plus de virulences, de sentiments bouleversés, de trahisons....

Je pense surtout que je m'attendais à autre chose, à plus de densité, à plus d'à côté, un peu comme dans Lovers où on sait qu'il y aura des retombées dramatiques et que les personnages n'y échapperont pas.

La fin du roman en témoigne, on passe d'une "rupture" à un "pardon" en 1 chapitre.

Je m'attendais à plus. C'est bizarre par certains aspects, le roman aurait pu être plus long afin de passer plus de temps à voir l'évolution de leur relation, le cheminement de leur sentiment et plus court sur eux racontant leurs sentiments.

Cela reste une lecture sympathique mais je pense que j'ai eu des lectures qui m'ont plus bouleversées. Ici je suis restée en périphérie.

Par contre les personnages n'ont pas du tout l'air d'avoir 16 ans/18 ans. Ils sont décrits comme s'ils avaient fini leur adolescence et ont des comportements de jeunes adultes. J'ai eu du mal à y croire.