On ne se marie pas. Monsieur, quand on entend mener une vie d’artiste et surtout, on ne met pas des enfants au monde ! Il y a abus de confiance !
Je me plaisais à penser à ce que seraient mon angoisse, sa panique s'il pouvait se douter qu'un autre homme, inconnu de lui, s'apprêtait à le traquer. Une exaltation un peu puérile me soulevait. Je me voulais le plus fort. Je ne doutais pas de ma réussite.
Évidemment, se marier, fonder un foyer impose de lourdes responsabilités.
À celles-là on récite des vers auxquels elles ne comprennent rien mais qu’elles feignent d’admirer pour flatter des vanités imbéciles !
Quand on éprouve l’envie de jouer les justiciers, on ne se préoccupe pas de ce que valait humainement la victime.
En dehors de la mort, tout peut toujours s’arranger.
On ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie.
Je n’aime pas les histoires d’amour, je ne crois pas aux histoires d’amour, mais les filles qui pleurent me bouleversent toujours.
Comme toujours, on a parlé du passé, du présent, et fort peu de l’avenir, car pour la plupart, l’avenir est immuablement fixé et se réduit à une ascension lente dans la hiérarchie des emplois et des salaires. La poésie est derrière nous, mussée au creux de ces années où l’on se battait avec la conviction de devoir tout changer. Le temps des illusions…
Il faut bien qu’il y ait des gens heureux…