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Citations sur Quand Mario reviendra (21)

.../... Fridi murmura :
- Un traquenard, signore. Le maréchal vous attend près de la moto pour vous abattre... Votre arme est chargée à blanc... Prenez celle-ci et tirez le premier, sinon récitez tout de suite votre prière.
.../...
Fridi arrive près du maréchal mourant qui s'agrippa à son bras.
- Je... je ne... comprends pas... qui a changé les... les cartouches...
- Moi !
- Vous ! ... mais ... pour... pourquoi ?
Fridi se redressa et au garde-à-vous, salua son chef agonisant avant de dire :
- Pour l'honneur des carabiniers, maréchal.
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Ce n’est pas en parlant de la mort qu’on la repousse ou qu’on l’appelle…
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On ne tue pas quelqu’un des siens s’il n’a pas commis une faute très grave.
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Mario Nebrodi avançait d'un bon pas dans cette solitude où il se savait guetté par des centaines d'yeux de petites bêtes nocturnes sur le point de regagner leurs gîtes. Dans le silence, on entendait rouler les cailloux que son pied heurtait. Tout en marchant d'une allure soutenue, Mario demeurait les sens en éveil. Il n'avait point voulu prendre d'arme parce qu'il n'aurait su quoi en faire en arrivant à Lentini. Le paysage désertique le fascinait, surtout à cette heure-là. il se figurait être un Bédouin voyageant dans une nature apparemment vide où la vie se cache pour tenter de se prolonger. De grands traits de lumière jaillissaient d'un point du ciel sur l'horizon. On pensait à quelque gigantesque projecteur dt des souvenirs de guerre se réimposaient à la mémoire de Mario. Ce fracas fantastique dont les échos vibraient encore en lui dès qu'il y pensait et maintenant ce silence d'avant le monde ! Il préférait aujourd'hui. En dépit des Partinico, il s'y sentait plus en sécurité.
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- ... Chez nous, les filles ne regardent jamais les hommes en face, ou bien ce sont des effrontées.
Dona Ascania souleva ses épaules dodues.
- Vous êtes de drôles de numéros dans votre patelin, si tu veux mon avis... A quoi ça sert, je te le demande, de sortir avec un garçon si tu ne le regardes pas ? Alors, il serait bigle ou il aurait le visage tout plein de lèpre, que tu t'en apercevrais pas ?
- Tout de même, dona Ascania, tout de même !
Concetta riait et son amie était heureuse de la voir rire.
- A mon idée, si t'as pas voulu le voir de plus près c'est qu'il devait être affreux.
La jeune femme tomba dans le piège tendu :
- On ne peut pas dire qu'il soit beau avec cette balafre qui lui coupe la figure en deux, mis il a des yeux durs comme ceux des aigles, du moins je l'imagine... et par moment, ils deviennent très doux...
- Je me demande de quelle façon tu t'y es prise pour remarquer tout ça sans l'avoir jamais regardé ?
Concetta resta un instant interloquée, puis confuse, se cacha le visage dans ses mains tandis que le bon rire de la signora Abetone emplissait la pièce.
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Il reprenait haleine, lorsque du pied, quelqu'un le poussa. Le dernier des Partinico leva les yeux et reconnut Gennaro Ala, le berger. Il pria :
- Laisse-moi... Je te donnerai tout l'argent que tu voudras...
- Tu as tué mon chien.
- Si tu m'aides à m'en sortir, je t'installerai dans ma maison.
- Tu as tué mon chien.
- Je ferai de toi le vieux le plus heureux de Diolivoli.
- Fallait pas tuer mon chien.
Le fusil de chasse de Gennaro tonna dans le soir et Carmelo mourut. Il n'y avait plus de Partinico.
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Le maréchal ne comprit pas sur-le-champ ce que désirait son visiteur.
- Je vous demande pardon, don Luciano, mais voudriez-vous répéter, je vous prie ?
Patient, ainsi qu'on le fait pour un enfant inattentif, le chef des Partinico répéta :
- Vous avez commis une erreur, Alcamo : Domenico Pollina n'a ps été tué, il s'est suicidé.
- En se tirant une balle dans le dos ?
- Qui le sait ?
- Le docteur.
- J'en fais mon affaire.
- Le village...
- Il n'en parlera pas, j'y veillerai.
- Les carabiniers.
- A vous d'imposer le silence.
- Le meurtrier a avoué, il y a un procès-verbal de ses aveux.
- Déchirez-le.
- Mais enfin, pourquoi...
- Cela ne vous regarde pas.
- Ah ?... bon.
- Je vous répète que Domenico, toute réflexion faite, ne s'est pas suicidé, il a été victime d'un accident... Il vaut mieux ne pas irriter don Cosimo... Il risquerait de trouver qu'on se suicide beaucoup ces temps-ci à Diolivoli.
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Les hommes ne seraient pas capables de vivre si le temps ne venait à leur aide pour effacer le passé.
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Lorsqu’on veut traiter une affaire, on ne commence pas par aller boire ou alors, c’est qu’on n’a pas confiance en soi.
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Tant qu’un homme tient solidement son fusil, il doit agir en homme libre.
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