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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est avec nostalgie que Dominique Fabre nous ramène sur les pas de son enfance, dans cette gare Saint-Lazare qu'il a si souvent arpentée dans les deux sens, le lieu où il a croisé tant de gens de passage. C'est pour lui l'occasion une fois encore de revenir sur sa mère, aimante sans doute mais mal-aimante, sur le ou les amants de sa mère, sur ceux et celles qu'il a croisés dont cette belle « Gitane » qui n'en est pas une.
Il nous conte avec tendresse et humanité toutes ces vies entrevues, banales ou non, qui font le monde.
Je ne sais pas qui a écrit la quatrième de couverture. Mais la référence à "ceux qui ne sont rien", selon la parole méprisante ou malheureuse de notre président de la République, ceux qui « sont pourtant la chair de l'humanité », est ici parfaitement justifiée. Elle est en accord avec un message subliminal de l'auteur, page 45, cherchez bien !
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« J'ai passé mon enfance à rêver de voyages. »
Un récit intimiste , tout en douceur et mélancolie où Dominique Fabre laisse libre cours à ses souvenirs d'adolescent et réveille les fantômes de sa jeunesse .

Il y célèbre la gare Saint Lazare, ce lieu de transit constamment animé, où des gens le plus souvent pressés se croisent et se bousculent, où d'autres observent , attendent.

Lieu de tous les possibles, ce fut surtout pour lui, enfant mal aimé, un refuge mais aussi le lieu des rêves d'affranchissement, de départs vers des ailleurs, le lieu de rencontres aussi, avec des êtres en marge.

« Aujourd'hui je rêve que je cours à nouveau pour attraper le dernier train de la gare Saint-Lazare, je voudrais courir sur le quai à m'en faire exploser les poumons ; voir tout autour de moi comme elle est blafarde, cette lumière des derniers trains gris qui roulaient. »

Une écriture tout en petites touches, pleine de charme, à la manière impressionniste.
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J'ai aimé déambuler avec l'auteur-narrateur dans la salle des pas perdus de la gare Saint Lazare mais aussi dans les rues adjacentes. J'ai apprécié le côté nostalgique des souvenirs de l'enfant, de l'adolescent et du jeune homme chaque fois qu'il passait dans cette gare, j'ai apprécié sa description des personnes qu'ils croisent, les lieux qui ont existé, ont disparu et du nouveau. Il y a de beaux portraits, d'inconnus croisés, de regards échangés, de rendez vous amoureux réussis ou ratés. Il y a de belles pages de souvenirs d'un fils pour sa mère. Sa mère qui veut évoluer dans sa vie professionnelle, mais aussi personnelle et le portrait d'amant et de Week ends à la campagne. Il y a des scènes surprenantes (ce repris de justice qui va prendre le train avec deux gendarmes), insolites (ce petit garçon qui a perdu sa mère..)
Un texte nostalgique, touchant des années 80 à travers le regard d'un jeune garçon. Nous suivons ses pérégrinations, ses rêveries. Nos suivons aussi l'évolution de la société, à travers des changements d'habitude, même si la gare Saint Lazare reste ce lieu de passage, de rencontres. Il n'y a plus de cabines à pièces, plus de consignes, beaucoup de valises à roulettes. J'ai aimé l'évocation de lecteurs, d'auteur(e)s que le narrateur nous donne envie de (re)lire.
Mais la gare Saint Lazare est toujours là, avec sa salle des pas perdus, son monument aux morts et il reste quelques bars dans les rues environnantes. Ce livre donne envie d'aller et de flâner dans des gares, de s'y arrêter et d'observer. Un texte touchant.
Et une découverte pour moi de cet auteur dont je vais m'empresser de découvrir les autres textes pour retrouver sa prose, sa poésie...
#GareSaintLazare #NetGalleyFrance
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