Jimmy Callaghan est un jeune anglais qui vit à Paris, en Internat dans un lycée. Ses parents sont divorcés, son père est un maçon alcoolique resté à Londres et sa mère vit désormais avec son nouveau mari et sa petite dernière, Emma, dans le sud de la France.
"Calla", comme l'appelle ses amis, retourne souvent en Angleterre. Il ramène des Benson aux copains, "parce qu'il n'aime pas fumer tout seul". Il leur dit souvent qu'ils sont "sa seule famille". Et ce sentiment se renforce lorsque son père décède et que sa mère lui choisit un nouveau départ, près d'elle et de son nouveau mari avec lequel Calla à beaucoup de mal...
La vie du jeune garçon prend alors une tournure très différente. Il fugue, se cache dans les bois près de l'internat pour rester proche de ses amis qui l'aide à survivre et un jour, sans raison, il disparait. Bien des années plus tard, l'un de ses plus proches amis, le narrateur, tombe par hasard dans une rue parisienne sur un sans abri avec quelque chose de british... Il ne lui faudra pas longtemps pour reconnaître son ami Callaghan, qui ré apparaît dans sa vie au bon moment.
C'est ce qu'on appelle un petit coup de coeur. J'ai été emballée par ce livre. L'écriture est belle, poétique, simple et l'histoire, sans originalité, m'a pourtant prit au coeur. L'amitié entre ces garçons puis ces hommes est tellement forte que cela en devient touchant. le lecteur aussi a envie de savoir ce qu'il est arrivé à Callaghan. La fuite du temps prédomine dans ce roman. On pourrait facilement croire, en lisant la quatrième de couverture, que c'est d'un ennui mortel mais pas du tout.
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Le narrateur raconte ses souvenirs d'adolescence dans un internat où il a rencontré Jimmy Callaghan, un élève anglais.
La vie passe, le narrateur revoie Jimmy dix ans après l'internat. Il nous conte la vie de ce Jimmy qui paraît paumé.
Ce livre n'est pas très intéressant. Il se lit vite mais n'apporte rien.
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Il s'agit d'un roman du réel où les seuls miracles possibles sont ceux, modestes, que permet l'amitié.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Il avait été heureux là-bas comme quand on vit un rêve d'enfance mais bon, il avait bien trop déconné.
Il n'y comprenait rien à comment ça marchait, la vie.
Je regarde Callaghan. Sous mes yeux il est redevenu lui, et je ne sais pas ce qui me rend heureux, le voir ou simplement me rendre compte qu'il n'est pas perdu, qu'il est toujours parmi nous, qu'il sera encore là pour alimenter mes rêves.
Plus tard ces rêves changeront.
Et puis, quand ils ont tous fait leur petit bonhomme de chemin dans l'espace et dans le temps, ils retournent toujours au démarrage, dans le grand internat où, quand je ferme les yeux, parfois encore, je les entends.
Il avait beaucoup bougé dans sa vie, et c'était une sacrée différence entre lui et moi.
Je n'avais fait pour ainsi dire qu'attendre la suite dans ma vie, et jusqu'à présent, dès que j'avais une chance, ça ne se terminait pas bien.
La vie qui file toute seule, comme des rames automatiques qui vous emmènent là où vous ne vouliez même pas aller, par habitude.
Et vous ne savez pas comment descendre du train : l'arrêt n'est jamais indiqué.
La vie je voulais bien tout apprendre avec elle en cours intensifs du soir au matin, il me fallait seulement un signe de sa part.
Avec des décennies de recul, un homme revient sur les traces de son enfance et de son adolescence, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, les rues populeuses alentour, les cafés où les banlieusards boivent debout au comptoir avant d'attraper leur train.
Dans "Gare Saint-Lazare" (Fayard), Dominique Fabre contemple de son regard d'enfant meurtri les milles vies qu'accueille la gare. Et nous partage son espoir d'une réconciliation avec sa mère.
En savoir plus https://www.hachette.fr/videos/lire-et-ecrire-avec-dominique-fabre