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3,51

sur 262 notes
Le livre nous fait boire des pages de lumière pour mieux la stocker avant que la glace nous pénètre totalement.
La planète entière est touchée par l'effondrement de systèmes météorologiques complexes essentiels à la survie des protagonistes. Ils vivent presque normalement, fatalistes, dans un esprit qui n'est pas si gelé que cela.
Le livre nous bascule dans quatre grandes parties : -6° de novembre 2020; - 19° ; -38° ; jusqu'à - 56° en mars 2021.
La vision de Jenni FAGAN (livre écrit en 2015) ne sonne pas faux, puisqu'on n'arrête pas de nous marteler les conditions climatiques, mais le roman futuriste – même bien écrit -, n'est pas captivant. Pas d'émotion ressentie, pas d'attendrissement spécifique pour les personnages, dommage !
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Roman poétique rempli de personnages originaux dans un futur proche : 2020.
La planète vit une situation de glaciation, les températures baissent partout dans le monde de façon spectaculaire : chutes de neige exceptionnelles, coupures électriques et accidents en masse.
Le roman se déroule dans la communauté de Clachan Fells : un parc de caravanes dans une région montagneuse au Nord de L'Écosse.
Dylan a du vendre le Cinéma de quartier familial à Londres suite au décès de sa mère et il part vivre dans la caravane écossaise qui est dans son héritage.
Il va faire la rencontre de Constance et de sa fille adolescente Stella qui jusqu'à l'année précédente était encore un petit garçon. Elles vivent de la restauration de vieux meubles . Dylan tombe petit à petit amoureux de Constance, mais celle-ci n'est pas complètement sortie d'une double relation avec deux hommes dont le père de Stella.
Pendant que la neige s'installe et que la température chute, ces trois personnages et les quelques autres marginaux du camping, pas très bien acceptés par les habitants bien-pensants, préparent la résistance au froid. On calfeutre les caravanes, on superpose les couches de vêtements, on empile les couvertures, on fabrique du gin. Parfois on part randonner dans la montagne, rouler à vélo sur la neige, ou on passe la nuit sur le toit à regarder les étoiles.
Ils essaient de se réchauffer avec du Gin artisanal et autour des poêles à bois.
La description des paysages de montagne et de grand froid avec des icebergs et aurores boréales est superbe et inquiétante à la fois. le récit est ponctué de points sur l'actualité climatique catastrophique mondiale.
C'est une belle fin du monde !
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Bon, oui je sais, encore un roman que j'ai abandonné...
Le titre m'a carrément emballé ; la 4ème aussi. C'est au style que je n'ai pas accroché. Et je suis incapable de savoir pourquoi, parce qu'indubitablement, c'est bien écrit, un texte au présent, avec une belle alternance de description et de dialogue (un peu lent, hein, quand même!!!), des personnages un peu mystérieux et intéressants, mais un décor que je n'ai pas vraiment réussi à visualiser, une immersion dont je n'ai pas été capable... Etrangère au roman, étrangère à ma lecture, ennuyée, ... et donc stop. Et pourtant je suis persuadée que ce roman recèle une belle force et un contenu dont on ne sort pas indemne.
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Une écriture riche, vivante, des personnages gorgés de cette lumière issue de plus ou moins gros cataclysmes intérieurs, des enfants du soleil, qui redécouvrent leur destin de buveur de lumière dans l'enfer blanc d'une fin du monde qui prend des allures de recommencement. Génial, stupéfiant, lyrique. Jenni Fagan est une cireuse de lune, de celles qui s'assurent que la Terre et ses habitants se voient bien tels qu'ils sont dans ce reflet obsédant.
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« Une personne que j'ai rencontrée un jour m'a dit qu'on pouvait boire l'énergie du soleil, la stocker dans ses cellules pour devenir fort. Elle a dit qu'on devrait tous faire ça. C'est comme une réserve d'énergie à l'intérieur de nos cellules ; elle a dit qu'il y des pèlerins buveurs de lumière qui le font tout le temps : c'est comme ça qu'ils résistent à l'obscurité, en stockant le plus de lumière possible ».
Nord de l'Europe. Année 2020. le dérèglement climatique provoque la dérive d'icebergs et le monde entre dans une période glaciation où il neige en Israël et sur les côtes africaines. L'Europe grelotte, gèle, congèle. Et l'Ecosse s'apprête à vivre la fin du monde.

Tout commence avec l'un des protagonistes de ce nouveau roman de Jenni Fagan , Dylan, un géant tatoué qui quitte Londres et Soho après le décès de sa mère et sa grand-mère. Il atterrit dans la petite communauté de Clachan Fells peuplée d'étranges personnages au premier abord. Il va se lier avec deux femmes, Constance qui fait briller la lune et sa fille Stella (Cael auparavant ). Au fur et à mesure il va découvrir des secrets de famille, entre rires et larmes. Et beaucoup de tendresse aussi. Des instants de vie, ces petites choses qui forment un tout, d'un simple bonjour à une promenade en vélo sur la glace.

Ce n'est pas l'écriture de Jenni Fagan qui surprend le plus mais ses descriptions. Il y a des livres solaires, celui-ci est lunaire, parce que dans l'irréel surgit le réel, parce que dans le chimérique se décrypte la réalité. Quant aux étoiles, elles sont omniprésentes. Dans le ciel, mais aussi dans le coeur des protagonistes, ces petites étincelles qui font avancer, rarement reculer.
Un roman que l'on pourrait orienter comme une tendance apocalyptique mais qui est loin d'être un crépuscule. Au contraire c'est une aurore boréale aux couleurs de la poésie et qui s'achève par un espoir, celui d'un printemps en dépit de la catastrophe humaine qui se produit. Un printemps qui à travers la fiction de l'auteure ne sera possible si les peuples prennent conscience de l'importance de l'environnement et de la nécessité d'ouvrir les yeux, tendre la main, comprendre les personnes qui sont différentes. Ne pas juger mais tolérer. Ne pas détruire mais construire.

Lien : http://squirelito.blogspot.f..
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J'ai adoré ce roman pour la beauté de la nature et la beauté et la liberté des personnages.
La beauté de la nature, c'est celle du nord de l'Ecosse prise sous les glaces par un hiver glacial, comme le monde n'en a plus connu depuis très, très longtemps. Il y a cet environnement de sept montagnes, les sept soeurs, avec la mer à côté, tout cela sous la neige ou pris par les glaces, avec les pénitents de glace qui dévalent vers la mer, boivent la lumière et la renvoient tout étincelants. C'est beau, poétique, glacial, pur, d'une pureté à couper le souffle..
Et dans cet endroit époustouflant de beauté, il y a des marginaux, qui sont beaux car ce sont des modèles d'entraide et de partage. Ils vont essayer de survivre en recréant des semblants de noyaux de famille pour partager de la chaleur et donner du sens face au vide et au froid glacial. On sent que Jenni Fagan aime bien les personnages marginaux. Elle fustige souvent dans le livre les puissants qui ont la police et l'armée pour asseoir leur pouvoir face aux démunis, qui sont fliqués, spoliés et pas libres. Il y a aussi une dimension de liberté car, dans cette communauté restreinte, ces marginaux peuvent oser être qui ils sont (avoir plusieurs amants, être transexuel..).
C'est un roman où seule se passe la vie quotidienne dans des conditions physiques difficiles mais c'est un beau roman très poétique, qui laisse une forte impression de beauté et de pureté. Bref, c'est un magnifique hommage à la nature, aux soi-disant marginaux et à une vie plus frugale.
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Contrairement à certaines critiques qui ont trouvé du lyrisme dans cette écriture je n'ai pas pu y accéder. L'écriture parfois confuse, mélange une volonté de réalisme ( irréaliste ! ) à une expression qui se veut parfois onirique. Ce qui m'a parru au delà de la surprise, suffisamment chaotique pour que je saute les passages où résidait à priori un peu de poésie.
Ce style et le récit qui en découle, peut-être du à la traduction, m'ont déroutée et j'aime trop la clarté des idées pour trouver un réel plaisir à ce type de lecture.
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Divers thèmes abordés dans ce roman. le premier, le principal, le dérèglement climatique puisque à cause du réchauffement climatique, un iceberg haut comme un centre commercial dérive de la mer baltique et vient titiller les côtes écossaises.
Nous allons passer un hiver en compagnie de Dylan, héritier d'une caravane située à Clachan Fells. Sa mère et sa grand-mère sont décédées récemment, le cinéma qu'elles exploitaient et dans lequel il a toujours vécu est saisi par les huissiers, il n'a nulle part ailleurs où aller pour faire "le point" et continuer sa vie sans elles.
Constance et son fils Cael, adolescent en pleine transition sont ses plus proches voisins.

Le deuxième thème abordé: les "marginaux", cette petite communauté qui vit dans des boîtes de conserve aux pieds des 7 soeurs, les montagnes qui entourent Clachan Fells.

Troisième thème: la question du genre, de la tolérance (et ici plus particulièrement de l'intolérance), pas simple d'être un garçon en transition quand on vit dans un microcosme où tout le monde se connait depuis toujours, où les amis ne comprennent pas et ne veulent pas de cette Estelle, rebelle, au sein de leur collège.

J'ai apprécié ma lecture de ce texte brillant, documenté. Constance est peut-être une marginale qui vivote en retapant des meubles récupérés en décharge, qui fume des joints et picole de temps en temps, elle n'en est pas moins érudite et les propos tenus dans leurs soirées au cercle catholique du village ou entre eux dans la caravane sont plein de bon sens et d'intelligence.

Une dystopie ? Je l'espère ... Mais là aussi toutes les explications scientifiques proposées par l'autrice sont très intéressantes à lire, les propos sont relatés dans le cadre du roman mais quelques pages sur la fonte des glaces, la montée des eaux, etc sont dignes d'un essai scientifique à visée pédagogique.

Dylan est un ours bourru romantique que l'on aurait envie de rencontrer pour s'en faire un bon copain. Cael alias Estelle / Stella est une adolescente mal dans sa peau, réfléchie et attachante, très mature pour son âge, ce qui lui permet d'ailleurs d'entamer cette transition en habitant à cet endroit.

Un roman intéressant à plus d'un titre, une lecture que j'ai appréciée sans que ce soit pourtant un coup de coeur. Mais je n'arrive pas vraiment à définir pourquoi.
J'ai été perturbée je crois par trop de thèmes dans le même livre. La transition d'Estelle aurait mérité un livre à elle seule. Et aussi des invraisemblances qui ne m'ont évidemment pas convaincues ... comment pourrait-on skier à -38° ?
Ou croiser des vaches et des chiens dans une prairie, en allant faire de la luge, à -19°?

Il faut de l'imagination pour entrer dans le sujet et se laisser porter en faisant abstractions de ces situations peu probables, mais bon, il s'agit effectivement d'une dystopie, ne pas l'oublier ;-)


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Dylan est un géant londonien qui a grandi dans un cinéma entre sa mère Vivienne et sa grand-mère Gunn. À leur disparition, un peu paumé, il décide de se réfugier dans la caravane que sa mère lui a léguée, située entre mer et montagnes. Juste au moment où la terre entre dans une période glaciaire...

Alors que vraisemblablement la fin du monde est toute proche (les températures baissent dangereusement à toute vitesse), les marginaux qui vivent dans le parc de caravanes à Ash Lane semblent vivre les choses au jour le jour (que faire d'autre ?), tâchant (parfois vainement) de s'adapter de manière pragmatique et souvent créative. Et tandis que la calotte polaire fond, que l'Europe est paralysée et la planète entière touchée, Dylan se rapproche de ses voisines, la lumineuse Constance et sa fille Stella, une ado trans qui porte sur les choses et les gens un regard authentique et sincère.
Il ne se passe ici rien de spectaculaire, ni météorite ni sauveur du monde, mais on ne s'ennuie pas une seconde dans ce brillant roman aussi singulier que les personnages et la situation qu'il raconte, où l'on peut s'émerveiller de l'approche d'un iceberg, d'un feu de joie de la dernière chance ou de l'anormale apparition de trois soleils.
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J'avais comme une envie de me plonger dans une lecture hivernale où le froid serait au coeur du récit.

Et pour ce faire, j'ai tenté ma chance avec Les buveurs de lumière découvert grâce au post de @millionlittlereadings.

Ici, la fin du monde est proche, le dérèglement climatique apporte une vague de froid qui ne cesse de faire chuter la température.

C'est dans ce contexte que Dylan qui est au bord du gouffre, décide de tout quitter pour aller vivre dans une caravane héritée par sa mère au coeur des montagnes en Écosse. C'est sans doute le lieu le moins indiqué pour affronter cette nouvelle ère glaciaire et pourtant, c'est bien là-bas qu'il compte se rendre. Il fera alors la rencontre de tout un tas de marginaux, tombera amoureux, se liera d'une amitié profonde avec une jeune adolescente, apprendra à s'ouvrir aux autres et affrontera comme le reste du monde cette fin probable, mais si peu palpable, qui est celle de l'humanité.

J'ai découvert une plume à la fois brute et poétique.

La fin du monde n'est au final qu'un prétexte, l'essentiel est l'humain et le lien qui les unit, qu'il soit de l'ordre de l'amitié, de l'amour ou même filial. J'ai pris beaucoup de plaisir à côtoyer ces personnages entiers et touchants.

Alors si un jour, vous me surprenez face au soleil, les yeux mis clos, c'est que j'emmagasine un maximum des rayons du soleil afin de me nourrir et ainsi faire partie des buveurs de lumières.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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