Je poursuis toujours ma découverte de l'oeuvre de John Fante et il y a fort à parier que j'aurai lu l'ensemble au cours de cet été. Encore une fois,je me suis trouvé au milieu de cette famille,j'ai partagé son quotidien et surtout,il faut bien le dire,ses problèmes Et ça commence fort,pensez donc,au début du roman, Nick et Maria,septuagénaires bon teint,cinquante et un ans de mariage,divorcent:le motif?Adultère !!!De quoi faire sourire les enfants,Stella,Mario et Virgil mais pas Henry,l'écrivain,qui saute dans le premier avion pour venir à la rescousse.
A partir de là, on va surtout insister sur ce lien fort qui unit Henry et son père et on va en découvrir des choses, en partager des moments.Le personnage de Nick,on le connait:travailleur comme pas deux,joueur invétéré ,alcoolique au dernier degré, obsédé sexuel.....Pourtant,on va s'attacher à lui,vivre avec lui,rire avec lui et de lui.Parler de Nick,c'est se laisser gagner par des émotions diverses et trés fortes.A travers ces lignes ,l'amour,la haine,le désespoir ,les promesses,les trahisons,l'amitié ...Quelle richesse,un feu d'artifice de sentiments,de situations dont on a hâte de connaître le dénouement .Tous les personnages ont leur côté obscur ou lumineux,aucun,qu'on l'aime ou pas ne nous laissera indifférent.Quelle famille et quel personnage haut en couleurs que ce Nicky,qui rendra sa femme heureuse le jour où il mourra.
Je ne suis plus objectif car je redoute le jour où j'aurai "tout"lu.Ce roman,comme les autres est un petit bijou et je suis heureux que les éditions 10 18 aient remis cet auteur en lumière.
JE SUIS FAN.....TE.
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Relisant périodiquement l'immense John Fante qui fut ma porte d'entrée vers la littérature américaine et figure depuis au top de mon Panthéon personnel, j'accorde à ce livre une place particulière.
Les compagnons de la grappe - et le cycle Molise en général - n'est en effet pas mon préféré (car moins fougueux et brut que les livres du cycle Bandini), mais j'ai toujours apprécié la façon dont Molise/Fante y abordait sa relation avec son père. De la rage et de la rancune des débuts, Molise finit par se dévoiler et afficher les vrais sentiments qui débordent de son coeur de rital lorsque son père voit sa vie décliner. Des coups de gueule qui évoluent en cris d'amour !
On retrouve ici les thèmes chers à Fante : la famille, la religion, les difficultés d'intégration et le déclassement des immigrés, la débrouille, l'alcool, les femmes et la sexualité... et la littérature, même si ici, contrairement aux autres livres où Fante cite abondamment ses maîtres, seul Dostoïevsky est mis en avant.
Un roman enlevé, aux dialogues ciselés, drôle et empli d'humanité, à lire un cruchon de vin d'Angelo Musso à vos côtés sans omettre la passionnante postface de Brice Matthieussent, traducteur émérite de Fante.
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Je présente définitivement une addiction aux livres de John Fante !
Découverte tardive et heureuse de cet auteur dont je ne me lasse pas de lire la prose. Son style fantasque et son humour me ravissent presque à chaque fois.
De plus, Les compagnons de la grappe est très bon opus :
Le héros est cette fois Henry Molise déjà aperçu dans d'autres romans notamment Mon chien stupide. Henry est appelé à l'aide par son frère : les parents veulent divorcer suite à un adultère du père et ce, après plus de cinquante ans de mariage !!! Ni une, ni deux, Henry saute dans un avion et s'envole pour le Colorado. Arrivé sur place, il n'est plus question de divorce mais Nick le père maçon veut l'embarquer de force pour faire une dernière construction. Ce sera l'occasion pour Henry de mieux connaître son terrible père, italien, alcoolique, menteur, coureur qui a régné en despote sur le foyer pendant de longues années.
Comme à l'accoutumée, ce sont des personnages hauts en couleurs qui nous sont présentés. L'humour est omniprésent et le style bondissant. J'éclate de rire régulièrement lorsque je lis les aventures de Molise ou Bandini, autre héros récurrent de l'auteur et je ne me lasse pas de suivre la vie rocambolesque de cette famille italienne où tout est excès.
Vivement le prochain !
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Mon premier Fante et sûrement pas le dernier.
Quelle histoire, être l'un des trois fils d'un maçon Italien septuagénaire, ivrogne, joueur invétéré et coureur de jupons. Fils aussi d'une mamma Italienne toujours aux petits soins pour sa progéniture, et cuisinière hors pair.
Ces deux parents séniors s'aiment et se détestent cordialement. Le fils écrivain tentera de se racheter auprès de son père car il a toujours refusé le métier de maçon, comme ses deux autres frères....
Histoire touchante d'amour filial, paternel, maternel, de camaraderie de beuverie aussi...
Quelle dureté de ton du fils envers son père...
Malgré tout ce qui les sépare, le fils prouvera son amour et sa loyauté à son père.
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Histoire d'une confrérie de buveurs et noceurs réunie autour d'un bar louche et d'un vignoble californien aux allures mythologiques. On y retrouve l'univers hilarant et âpre de Fante, ses thèmes récurrents et surtout les figures inoubliables de ses parents, sa mère dévote et son père fantasque toujours en rupture de ban. Une oeuvre superbe.
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Ouvrir un Fante, c'est s'offrir un petit cadeau. Au delà des décennies, qui nous séparent, Fante raconte le lien père fils, dans toute sa précarité, ses colères, ses incompréhensions. Et aussi sa beauté, ses attachements. Magique. Comme la fin douce amère et le dernier mot de la mère.
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