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Acheté lors de mes vacances en Espagne... Je me suis laissée tentée par la thématique du Flamenco, de l'Andalousie...
Je n'ai pas accroché au style d'écriture de l'auteur.
Le personnage principale raconte sa passion pour le Flamenco et ses grandes figures... Sur les 50 premières pages, il passe d'un personnage à un autre avec quelques détails... Je n'y ai pas vu d'histoire, je me suis perdue en route comme si je lisais une liste de personnages donnée en lien avec quelques souvenirs...
J'ai donc abandonné...
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Vous aimez le flamenco ? Vous adorerez ce livre !
Et même si vous n'êtes pas familier du genre, vous serez sensible à l'intensité de ce texte et à l'émotion qui s'en dégage.
Car c'est une véritable ode à cette forme musicale qu'à écrite David Fauquemberg, avec ce texte flamboyant de poésie.
Le flamenco, c'est avant tout une culture, un art de vivre et, surtout, l'expression d'émotions brut, spontanées et dénuées d'artifices.
Par ses mots, l'auteur nous dévoile l'essence de cette forme si singulière de création et parvient à restituer l'envoûtante atmosphère qui naissent de ces chants.

A travers le parcours imaginaire de deux flamencos, Manuel et Melchior, l'un cantaor et l'autre tocaor - guitariste -, unis par les liens puissants et inconditionnels de l'amitié, on saisit l'âme de ce chant profond. On les suit de leur rencontre sur les bancs de l'école au crépuscule de leur vie. A mesure que grandit leur succès, on les accompagne des villages les plus reculés d'Andalousie à Madrid, puis de l'Espagne à New York et dans les plus grandes capitales mondiales.
Car ces deux-là ont le feu sacré. Ensemble, dans une symbiose parfaite, ils portent leur art à des sommets inégalés. le public, insatiable, les acclame. Manuel et Melchior jouent des nuits entières, se donnant entièrement, sans réserve. Et comme ils ont la chance d'être arrivés à une époque où, après Franco, le flamenco put sortir du cercle étroit des barios de Séville, de Cordoue ou de Jerez pour se faire connaître dans le monde entier, ils ne s'accordent aucun répit.

Dans le sillage d'Antonio Gades et de Paco de Lucia, nombreux furent ceux qui profitèrent de cet engouement. Les plus grands artistes côtoyaient les pâles interprètes qui se jetaient dans ce qui était devenu une carrière. Les tournées, les enregistrements de disques, les cachets confortables faillirent bien avoir la peau de cet art ancré dans une terre et chantant les aspects les plus simples de l'existence - l'amour, la mort, la douleur, la joie de vivre, l'amitié, le bonheur d'être ensemble, la beauté.
Mais que peut-il bien advenir de l'émotion originelle et de la sincérité lorsqu'on doit chanter et jouer sur commande, tous les soirs, inlassablement ?

Le grand Manuel faillit bien s'y perdre, qui se mit à chercher dans l'alcool, dans la drogue, dans les plaisirs éphémères les émotions dont l'éloignement de sa terre, de des amis et de sa famille l'avait coupé. le public, celui des aficionados, ne s'y trompa pas, et tourna le dos à celui qui s'était égaré. Ce n'est qu'au prix d'un retour à ses racines que Manuel pourrait, peut-être, retrouver sa voix, son identité et son incomparable talent...

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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Français globbe-trotteur, l'auteur nous dévoile le monde coloré et plein d'émotions du flamenco au coeur de l'Andalousie.
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Une trame classique pour réussir un beau roman d'initiation à l'art profond du flamenco.

Publié à l'automne 2013, le troisième roman de David Fauquemberg, après la pêche ouest-australienne de "Nullarbor" et la boxe cubaine de "Mal tiempo", choisit un nouveau point d'ancrage : le flamenco andalou.

Si l'histoire proprement dite, de passion dévorante, d'ascension et de chute d'un personnage, le chanteur Manuel El Negro, racontée par la voix de son ami d'enfance et de succès le guitariste Melchior de la Peña, est plutôt classique, voire banale, David Fauquemberg a su trouver une tonalité habile d'abord, attachante ensuite, et poignante par moments, pour faire partager au lecteur les mystères du flamenco gitan, de la délicate articulation entre musique, chant et danse, du purisme, de la virtuosité et de la tradition devant composer (ou non) avec la "demande" du marché, de l'innovation en musique, du lien artistique forgé au fil des générations par des modes de vie bien particuliers et par des souffrances singulièrement sublimées.

Du cante jondo au cante intermedio, avec le gentil mépris de rigueur à l'égard du cante chico de la part des véritables artistes, l'auteur parvient au fil des pages, de mieux en mieux alors que le destin de Manuel El Negro prend forme, à faire entendre la ferveur, la prise de risque et la folie habitant chaque performance sincère, parsemée des "a'sa" ou des "toma que toma" des palmeros ou du public.

Marquant au passage, dans une belle échappée lors d'un concert à New York, la parenté de situation avec le blues profond, tordant le cou mine de rien, et comme en se jouant, à tout un discours rance sur l'impossibilité d'intégration des peuples gitans, David Fauquemberg réussit ici un émouvant roman d'initiation à un art magnifiquement complexe.
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Emballée par le sujet, le flamenco, et par le début du livre. Un peu déçue de la suite, je trouve qu'il manque une dimension romanesque.
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Melchior de la Pena dit El Gordo est fasciné par le flamenco. Il aime cela, le rythme et dès son plus jeune âge il en éprouve une passion. Il est souvent chez Tio Bernardo, le père de son ami Manuel qui veut devenir chanteur de flamenco. Il veut devenir un ARTISTA, il deviendra Manuel el Negro.

On va vivre ici une belle histoire d'amitié, mais une histoire d'amour pas comme les autres : celle du FLAMENCO.

Ce flamenco, toute une culture, une transmission de véritables histoires contées qui naissent de l'émotion, des joies et des peines vécues par un peuple.

A la lecture de ce bouquin, les soléa, siguiriya, falsetas; huleria et alegria n'auront plus aucun secret pour vous.

L'histoire de cette passion entre Melchior et sa guitare, l'apprentissage de cette musique si belle qui naît des sensations, qui s'entend, véritable fusion, communion entre un homme et sa guitare (le tocaor)

Belle histoire d'amitié avec Manuel qui après un parcours du combattant devient un grand CANTAOR. Leur vie, leur parcours, l'histoire entre les hommes et le partage et la transmission de cette passion. La plume est belle , les mots sont justes et cette passion m'a touchée.

Je me suis pourtant lassée lors des descriptions beaucoup trop longues pour moi sur les chants, les personnages célèbres du flamenco. J'avoue avoir trouvé cela un peu ennuyant.

Cela reste malgré tout une belle lecture avec de belles émotions.

Un extrait pour devenir un pro du jargon Flamenco :

"La buleria, l'alegria ou les tangos célèbrent l'espoir, l'amour et la gaieté. Siguiriya est la confession d'un homme à l'agonie. Solea dit l'homme tout entier, ses joies comme ses peine, on y rassemble dans un souffle l'amour et l'amitié, la trahison, la joie et la douleur de vivre."

7/10

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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