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Une oeuvre considérable – plus de 1140 pages, qui retrace l'histoire de l'art des cavernes jusqu'au début du XXe siècle.
Une vision personnelle empreinte de philosophie : Il eut comme professeur de philosophie Henri Bergson !.

Dans son introduction à l'art grec – 1923- Elie Faure écrit que les chapitres où il étudie l'art grec dans son livre sont les plus mauvais de son ouvrage. Pour ma part, il y a belle matière à apprendre, mais je n'y ai pas trouvé ce que je recherchai spécifiquement.
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Après avoir lu Gombrich, Arasse et Panofsky, je n'aurais jamais imaginé pouvoir lire mieux. Et pourtant... Bien sûr il est difficile de dire que Faure est meilleur que ces trois immenses historiens, mais non seulement il n'a rien a leur envier sur le fond (même si cette histoire générale, comme le veut l'exercice doit faire des résumés) mais quel style : c'est à proprement parlé de la grande littérature.
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Élie Faure nous offre un savoir encyclopédique inclassable, sur l'histoire de l'Art. Son académisme est complété par une narration parfois épique, parfois lyrique, ce qui en fait un livre original et passionnant. Il nous transmet son amour des arts, nous souhaiterions ne jamais arriver à la fin du 5eme tome.
Élie Faure raconte avec verve plus de 2000 ans d'histoire, c'est titanesque. Un livre vital pour les amoureux des Arts et de la Culture.
Gombrich est venu le compléter mais ne l'a pas égalé.
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Me lançant dans la lecture de cette somme pour combler de trop nombreuses lacunes, j'avais peu de doutes sur la solidité de l'ouvrage. J'ignorais tout de même que cette Histoire de l'Art ressemblerait à ce point à une Histoire de l'Humanité. En effet, on est bien au-delà du simple domaine artistique, du survol des grands mouvements et de ceux qui les incarnent. Depuis les Hommes des cavernes jusqu'à début du XXème siècle, tout est dans ce livre. Découpé en quatre grandes parties (l'art antique, médiéval, renaissant et moderne), ce passage incontournable des étudiants en art est une vaste fresque flamboyante.

Si j'ai été impressionné par une érudition si profonde, j'ai également été stupéfait par la richesse et la poésie de la plume. Élie Faure n'est pas qu'un philosophe, passionné et théoricien de l'art, il est également prosateur et son travail monumental est une lecture fascinante, bien que peu ludique.

La suite sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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Ce livre datant de près d'un siècle m'a été vivement recommandé. le résultat est clair : je regrette tout aussi vivement de l'avoir acheté (39€) et surtout lu (environ 1.000.000 pages). Pourquoi ? C'est très simple. Peut-être que cette somme d'érudition présentait à sa parution un intérêt quelconque. Je n'en sais rien. le fait de considérer les arts extra-européens pouvait alors paraître innovant (c'était bien après Les Demoiselles d'Avignon) ? Mais le fait de caser tous ceux-ci pêle-mêle dans le chapitre consacré… au moyen-âge en dit long sur la soi-disant ouverture d'esprit de l'auteur.
En cherchant longuement, j'ai trouvé quelques choses plaisantes : la couverture, quelques artistes jusque-là inconnus, l'approche consistant à replacer l'art dans son contexte socio-économique, religieux, politique, culturel au sens large.
Si j'admets qu'il serait injuste de reprocher à un auteur mort depuis longtemps de ne pas respecter la correction politique actuelle, je me questionne sur les raisons de cette réédition. Avoir mis en un seul volume quatre livres est déjà une idée discutable. La lecture de cet ouvrage en est un exercice de musculation irritant. Il faut compter une heure de yoga et de relaxation transcendantale pour chaque heure de lecture. Pour limiter le nombre de pages (1.143), les éditeurs n'ont pas choisi de supprimer les nombreuses préfaces des différentes éditions des quatre ouvrages originaux (j'aurai pu m'en passer !), ou d'agrandir le format, mais de réduire considérablement le nombre des illustrations d'origine. Dans le même état d'esprit, on ne trouve aucune info sur les oeuvres représentées (technique, taille, collection…). Dommage ! Mille fois dommage. Car l'auteur a l'habitude étonnante de passer sous silence pratiquement toute donnée biographique ET - ça, c'est vraiment fort ! - toute donnée concernant les oeuvres des artistes considérés (sauf exception bien sûr, alors c'est la surprise). A propos d'artistes considérés, l'auteur a fait des choix personnels, ce qui est légitime. Mais sa manière de descendre ses « bêtes noires », comme Sandro Botticelli, Albrecht Dürer et l'art allemand en général, William Turner et l'art anglais… à la Kalachnikov (cette fois, il était en avance sur son temps !) est tout simplement ri-di-cu-le.
Et puisque nous sommes dans le ridicule, pour éviter d'employer un adjectif plus fort, le style « lyrique » et surtout grandiloquant, redondant, oppressant de l'auteur m'a très rarement ému, le plus souvent fait sourire, rire voire hurler à la lune !
Vous l'avez remarqué : je ne suis pas un grand fan de ce livre, un ouvrage vraisemblablement plein de bonnes intentions (pavé, enfer et damnation !). Mais le pire est encore à venir : les interminables analyses philosophico-historico-(merci de compléter), prétextes aux envolées lyriques sans parachute déjà citées, sont toutes basées sur un seul principe peu ragoutant : le racisme !
L'auteur explique tout par les forces et faiblesses des « races » espagnole, allemande… etc. Navrant, d'autant que la race supérieure, celle qui a, entre autres, inventé l'art (!!!), c'est bien entendu la race française. le post-scriptum de 1935 n'apporte qu'une chose : la totale incompréhension de l'auteur vis-à-vis de l'art contemporain. D'autres livres de la même époque ont beaucoup mieux vieilli (ceux de H. Read par exemple, ni français, ni raciste, il est vrai). Cet ouvrage ne présente à mon humble avis de scientifique, d'amateur d'art et d'artiste qu'un seul intérêt : pour les historiens… de l'histoire de l'art.
Pour la prochaine édition (les critiques mirifiques ne manquent pas, même sur Babelio), je propose un titre plus réaliste, de façon à mieux informer d'éventuels lectrices et lecteurs sur ce qui les attend : Epopée raciste et franchouillarde sur l'histoire de l‘art – utilisable comme haltère to go.
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Une oeuvre monumentale, dit-on. Mais y a-t-il suffisamment de sincérité dans le consensus général de son appréciation ? Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à lire l'ouvrage jusqu'au bout. Et pourtant… il reste incontournable, surtout pour l'analyse philosophique de l'art, c'est-à-dire l'esthétique.
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La magnifique "Histoire de l'Art" d'Elie Faure est une oeuvre fondamentale qui fait dialoguer les grandes tendances du génie européen. le style d'Elie Faure, ses longues énumérations, ses phrases qui se retournent sur elles-même, ses principes nourris de terre et d'homme et qui sans cesse y retournent, semblent avoir pris forme dans le choc initial de l'oeuvre d'art, ce moment où une couleur dans un paysage, le déhanchement d'une statue, les reflets d'argent d'une rivière, vous saisissent le coeur et vous marquent pour la vie. Dépassant les systèmes et les doctrines, il décrit la gloire innocente et pure d'un peuple et d'une époque telle qu'exprimée par son grand art. C'est un éternel retour à l'antique, un retour au vrai, cependant troublé d'une nostalgie, d'une inquiétude, le funèbre souvenir d'un effondrement si proche.

Ça fait des années que je me promettais de lire les livres d'Elie Faure. C'est assez peu engageant à lire depuis le début, donc je les ai attaqués par l'index, en recherchant les artistes que j'aime le plus. Finalement ça se lit assez facilement, et, du fait des illustrations, c'est plus court que ce qu'on pourrait croire. le style est flamboyant et la pensée profonde et claire.
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