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3,6

sur 445 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Si j'étais un loup, je porterais plainte pour calomnie mensongère parce que je ne suis pas sure du tout que dans la société des loups on parvienne à un tel degré de cruauté ...

Ce roman est construit sous forme de puzzle, les premiers chapitres présentent des personnages , des événements et des époques qui paraissent indépendantes puis peu à peu tout se relie de façon admirable et c'est un beau tour de force de l'auteur Jérémy Fel .

C'est souvent le mal à l'état pur avec les descriptions qui vont avec , difficile à supporter mais je n'ai pas abandonné cette lecture , d'abord parce que Jérémy Fel écrit bien et on finit quand même par s'attacher à certains personnages dont l'avenir, on le sent et on l'espère , n'est pas forcément que sombre, un ballon d'oxygène pour le pauvre lecteur égaré dans un monde inhumain et pourtant ce sont des hommes ...
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Alors ,oui, dès le début, le lecteur est ferré. Oui, la construction du livre est intéressante, chaque chapitre évoquant un personnage de ce puzzle dont les pièces s'assemblent au fur et à mesure. Et oui, malgré l'horreur, la plongée dans un monde de psychopathes plus atteints les uns que les autres, on voudrait quand même savoir comment tout cela se termine. Même si on a souvent envie d'arrêter la lecture.

Mais non, je n'ai pas aimé ce livre, j'ai eu l'impression malsaine d'être dans le voyeurisme et ça ne m'a pas plu.

Non, je n'ai pas aimé toute cette violence étalée si naturellement. Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours, mais là , on dépasse tout en la matière.Cannibalisme, décapitation, plaisir si intense de tuer, pour ne citer que quelques-unes des charmantes scènes qui s'offrent à nous...

Et non enfin, je n'ai pas aimé le style , sans saveur souvent ou qui se veut gothique, à certains moments , adoptant les clichés du genre, ni tous ces rêves déments de chacun, répétitifs et agaçants.

Je ne suis pas attirée par le sang, la chair fraîche et la violence gratuite. Ce n'est pas donc pas pour moi, cet univers où l'homme est bien plus cruel qu'un loup, déjà si stigmatisé, le pauvre ! Et oui, je suis énervée! Passons à autre chose!
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Un polar qui ne m'a pas convaincu. J'ai vraiment eu des difficultés à suivre les enchaînements, je perdais, retrouvais et reperdais le fil. Les lieux, les personnages, tout se mélangeait dans mon esprit. Je me concentrais à nouveau, je soufflais et je galérais toujours autant pour suivre, quelle énergie ! Et malgré tout les efforts, tout m'échappait. Je n'ai pu voir l'ensemble, sa cohérence. Certes j'ai senti qu'il faisait bien sombre dans l'esprit de l'auteur, que les loups étaient à nos portes (non Reggiani, ce ne sont pas les mêmes, les tiens je les cerne tellement bien quand tu balances de la voix), que l'angoisse était oppressante, mais seulement par moments. Parce ce que c'était trop décousu dans mon esprit, ça ne prenait pas. Un petit peu déçue, quatre cents pages qui tombent pour moi à plat. Et oui, comme d'habitude, je m'attendais à un final, celui de la dernière page qui d'un coup viendrait tout réajuster, remettre à sa place, que ma tête d'un moment à l'autre allait faire tous les liens… mais non. Dommage.
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Une erreur, je crois que c'est le meilleur mot. On va dire que je n'étais pas le public visé. le principe du bouquin qui entrecroise plusieurs époques, plusieurs personnages, est plutôt sympa (d'où les 2 étoiles). Mais l'histoire.... trop gore... mais aussi trop simpliste, manquant de nuance (les méchants le sont vraiment, les autres sont presque touchants de naïveté).
C'est sûr que passer après le dernier roman de Delphine de Vigan, c'est dur, mais quand même !

PS : petite anecdote : à la vue du titre, mon mari m'a demandé si ça se passait au Moyen-Age... Perdu ! mais c'est vrai, pauvres loups, ils ne méritaient pas ça !
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Bon, cette fois c'est sûr, ce Jérémy Fel sera mon dernier.
Restons-en là et quittons-nous bons amis !

Déjà modérément emballé par son récent "Nous sommes les chasseurs", j'ai voulu retenter ma chance avec son premier roman, qui avait suscité en 2015 un certain enthousiasme.
Hélas pour moi - et plus encore que la dernière fois - je me suis retrouvé face à un texte relativement bancal (pour ne pas dire inconsistant), qui sous prétexte de chercher à mélanger plusieurs histoires donne plutôt l'impression de partir dans tous les sens.

Une fois encore, l'auteur consacre chacun de ses douze chapitres à un personnage distinct, mais ne semble pas spécialement désireux de les relier ensemble... le procédé n'est pas nouveau, et de mon point de vue il ne s'avère payant qu'à partir du moment où toutes les pièces du puzzle finissent par s'assembler correctement. Ici, malheureusement, les liens entre chaque épisode sont trop distendus et l'effet tombe un peu à plat.
J'ai ainsi eu le sentiment de me trouver face à douze chapitres d'introduction (dont certains, il faut le reconnaître, ont de quoi susciter la curiosité du lecteur) et d'attendre en vain qu'une trame principale se dégage, qu'une perspective globale de se dessine. Quoi de plus frustrant que de guetter, page après page, l'instant où tout s'emboîte, et de réaliser au fur et à mesure que cet instant ne surviendra jamais ?

Seul fil conducteur (ténu !) : le personnage particulièrement sadique et malfaisant de Daryl Greer qui ouvre le récit en assassinant sauvagement ses parents, et que l'on retrouvera de loin en loin au fil de notre lecture, mêlé de près ou de loin aux drames vécus par les autres protagonistes. Tous connaissent en effet leur lot de malheur, tous sont les victimes plus ou moins directes des agissements de Daryl, à différentes époques et dans différents pays. Sans doute est-ce là le véritable point commun entre les différentes histoires : l'universalité du Mal, sa persistance à travers l'espace et le temps.
Rien de très réjouissant en somme, des meurtres sordides, des kidnappings atroces, des viols et des tortures en tous genres.

Et l'écriture dans tout ça ?
Pas grand chose à en dire, je l'ai trouvée plutôt quelconque, sans grande originalité. le texte semble avoir été écrit d'une seule traite, au gré de l'imagination débridée de Jérémy Fel, mais sans soin particulier et sans souci de cohérence.
On reconnaît sa plume de scénariste de courts-métrages, sans doute efficace pour produire des épisodes courts et riches en rebondissements, mais qui à mon goût se prête mal à la rédaction d'un roman de plus grande envergure.

À vrai dire je cherche encore le rapport avec les textes de l'excellente Joyce Carol Oates dont il était question en quatrième de couverture...
Pour qualifier Les loups à leur porte, je parlerai plutôt de douze ébauches de romans qui, développés chacun indépendamment et mieux travaillés dans la forme, auraient pu me séduire, mais qui ainsi mélangés les uns dans les autres ne me laisseront qu'un souvenir confus, terne, brouillon.
Dommage.
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Une critique élogieuse de Nous sommes les chasseurs, dernier livre publié de Jérémy Fel, m'a décidé à lire pour commencer Les loups entre eux, qui trainait depuis un certain temps dans ma bibliothèque.
Le livre ne tient évidemment pas les promesses de la quatrième de couverture qui le place sous les parrainages écrasants de Twin Peaks et de Joyce Carol Oates. Ce mauvais procédé commercial permet certes de vendre du papier mais dessert finalement le livre qui en est l'objet, alors qu'on ne peut en tenir l'auteur pour responsable.
Au demeurant, le propos du livre est intéressant.
Dans une trame complexe il mêle différentes histoires à différentes époques et en différents lieux dont les personnages se rencontrent et interagissent. La méta -histoire qu'ils écrivent, faites de leurs destins plus ou moins entremêlés revisite le mythe du croque-mitaine (plutôt que celui du grand méchant loup) dans une perspective assez freudienne, comme métaphore du prédateur sexuel, qu'il s'agisse des terreurs de l'enfance (le monstre du placard ou du dessous de lit, avec en prime une fort jolie scène primitive un peu trop freudienne), mais aussi des risques réels encourue par les enfants et adolescents, avec quelques scénarios types (l'ogre tueur -violeur en série, le parent abusif, "mauvaise mère" qui rejette et maltraite ) et encore des périls encourus par la femme dans le couple (ici c'est plutôt Barbe-Bleue que rencontre la pauvre Marie-Beth, tout en formant un triangle très freudien(encore une fois) avec Walter et Josh. Je fais un sort particulier à cette histoire, qui joue un rôle central dans le livre et cristallise la plupart des thèmes. Hélas, son déroulement manque de crédibilité)
La sexualité joue bien sûr un rôle central avec le schéma récurrent du viol homosexuel d'un enfant ou d'un adolescent par un homme adulte, souvent décrit comme "massif", à la masculinité hypertrophiée.
Avec beaucoup de précautions, on peut se demander si ce schéma n'a pas une importance particulière pour l'auteur.

Le propos de l'auteur était intéressant et ambitieux. Mais il n'est pas tout à fait réussi.
L'auteur a du mal à gérer la trame narrative et ses recoupements. Bien que l'ouvrage soit relativement court et que je l'aie lu en une journée, j'ai eu du mal à garder le contact avec les personnages et ai dû à plusieurs reprises revenir en arrière pour vérifier les antécédents de tel ou tel lors de sa réapparition. Et il n'a pas toujours évité la confusion qui était d'ailleurs un écueil prévisible.
Les personnages ne sont pas vraiment réussis, et gardent un caractère trop schématique. En étant très gentil, on pourrait penser que ce dernier est voulu pour leur conférer un caractère d'archetype, mais je n'irai pas jusque là.
Et les invraisemblances ne manquent pas, notamment dans l'histoire de Mary Beth, comme je l'ai dit, où le hasard fait vraiment trop bien les choses. Toujours en étant très gentil, on pourrait penser que ces invraisemblances sont voulues au nom des règles du conte, mais là encore..
Bref une demi-reussite, après tout honorable pour un premier roman.
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Mon avis sur ce roman devrait se situer entre deux et trois étoiles... Tentative d'explication :
Le suspense est tellement bien ficelé, l'écriture est si efficace, la construction en puzzle est si maîtrisée, que je n'ai pas pu lâcher le livre avant la dernière page ce qui laisserait supposer que j'aime bien.
MAIS
L'histoire que racontent les histoires imbriquées, croisées, entremêlées, est horrifique, terrifiante, et certaines scènes m'ont semblé insoutenables, par la précision de la description mais surtout parce que je n'ai pas perçu ce que ce réalisme macabre apportait au contenu. Et cette impression de gratuité fait que je n'aime ce roman qu'un peu.

La Peur et le Mal sont les personnages principaux. le Mal pour le Mal, la jouissance que peuvent donner les souffrances infligées aux autres... je crois qu'en fait je n'ai pas envie de lire cela. L'actualité suffit.
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Je partage en tout cas les impressions de Bardak : si la construction du roman est habile et les histoires prenantes, j'ai été déçue par ce livre qui évoque plus un Torture Porn mal assumé qu'une film dérangeant et mystérieux à la David Lynch.
L'écriture est tenue mais très plate. le pire, ce sont ces incursions en italique dans la tête du personnage, qui retranscrivent des pensées toujours fades alors même qu'il est en situation de traque ou de torture (du type "Pris au piège. Seul à jamais." Que ce tic stylistique est agaçant !) ...
La violence devient écoeurante au fur et à mesure que l'on prend conscience qu'elle n'a aucun sens. Elle est seulement le fil thématique du livre qui fait se succéder et se répondre des scénari sadiques et horrifiques pauvrement mis en scène. Pour chaque scène, l'auteur nous décrit rapidement le ciel (souvent orageux bien sûr), indique la chanson qui passe à la radio, précise la couleur d'un t-shirt et ce qu 'il mange ; le pire est qu'il croit par là créer une ambiance...
Certains romans plus populaires et plus modestes (je songe à ceux de Franck Thilliez) ne sont pas simplement violents : ils portent en eux une réflexion sur la violence et sa représentation. Rien ici : si je creusais, je pourrais à la rigueur voir dans "Les Loups à leur porte" un pessimisme assez convenu sur la nature humaine (à supposer qu'une telle chose existe...) et une triste et douteuse vision de la sexualité et notamment de l'homosexualité, toujours associée à la frustration, à la violence refoulée et à la perversité... Autant en rester à la surface donc...
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Chaque chapitre est une histoire du point de vue de l'un des personnages.
On lit donc les récits qui ne semblent pas avoir de point commun jusqu'au moment où les lignes commencent à s'entrecroiser et les destins se lier entre eux. Chaque personnage rencontre un personnage qui a un lien avec un autre etc..
On pourrait résumer cela à un puzzle mais très vite on constate que loin d'être un 1000 pièces c'est plus un 50 pièces.
Les intrigues sont survolées, les personnages insignifiants pour la plupart, on ne s'attache pas vraiment à eux, je ne me souviens d'aucun d'entre eux en particulier, à par le psychopathe de rigueur abominable au plus haut point évidemment.
J'ai trouvé que les chapitres manquaient d'unité dans l'écriture, autant l'un sera entraînant, survolté, autant le suivant sera poussif et se perdra dans des détails d'une niaiserie insupportable. Cela donne un résultat inégal qui perturbe le récit.
Quand au petit bandeau qui accompagne le livre signé Amelie Nothomb qui déclare que celui-ci l'a empêché de dormir, elle doit avoir le sommeil léger.
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Il m'arrive de temps à autre de prendre un livre un peu au hasard à la bibliothèque, ce qui peut s'avérer une très mauvaise idée, comme ce fut le cas ici.
Je pense que ce livre peut vraiment plaire mais il n'est pas du tout pour moi !
On y suit différents personnages qui traversent des épreuves assez horribles (euphémisme ...) et l'ensemble forme une sorte de puzzle. L'idée est vraiment intéressante et l'auteur écrit bien, mais âmes sensibles s'abstenir ...
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