L'auteur témoigne, à travers sa dernière année d'exercice avant la retraite en tant que principal, du quotidien d'un collège de banlieue qui accueille à la fois des élèves d'un quartier plutôt favorisé et de ceux voisins de logements sociaux. Sa priorité est donc la mixité sociale et faire cohabiter harmonieusement ces deux populations, ces deux publics scolaires.
Il dresse le portrait de quelques adolescents (souvent en décrochage scolaire) qui l'ont marqué et pour lesquels il a gardé espoir et le portrait d'enseignants volontaires, engagés, parfois novateurs.
J'ai trouvé ce livre profondément humain et humaniste et je rêve de rencontrer un chef d'établissement avec cette éthique et ce rapport respectueux aux élèves et aux personnels !
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On y vide son sac, ça fait du bien. Il n'y a pas de témoin. C'est bien ainsi car quand on vide son sac, on n'y trouve pas que des trésors. Mais si le sac ne se vide pas, il craque. (p.61)
"Le Principal, il nous aime pas", le livre