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Citations sur Portrait au couteau (26)

Elle fit une pause, fixant les délicats motifs en nacre incrustés dans le bois du coffret, lequel était posé sur ses genoux. L'objet était ancien.
- Tu ne l'ouvres pas ? finit-il par dire.
- J'ai un peu... la trouille.
- Moi aussi. Ça a l'air d'arriver tout droit de Poudlard.
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Tant qu'il y aurait des amoureux, Paris demeurerait Paris.
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Le syndrome de Paris, tu sais ce que c'est ? reprit-il. Il frapperait, dit-on, de préférence les Japonais. Une espèce de grosse mélancolie qui les saisit à la vue de nos métros bondés, nos SDF jetés sur les trottoirs, nos serveurs au bord de la crise de nerfs, des crottes de chien par terre... Si loin d' Un Américain à Paris ou de Amélie Poulain.
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Le hic, avec la modernité, c'est qu'elle a ses aigreurs, ses bouderies, ses syncopes, ses congés payés, ses entractes, ses interruptions, ses black-outs, ses RTT, ses vapeurs, ses absences, ses accès d'Alzheimer...le constat est alors immuable, quels que soient le siècle considéré et la modernité concernée : ça ne fonctionne plus.
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Le hic, avec la modernité, c'est qu'elle a ses aigreurs, ses bouderies, ses syncopes, ses congés payés, ses entractes, ses interruptions, ses black-outs, ses RTT, ses vapeurs, ses absences, ses accès d'Alzheimer... Le constat est alors immuable, quels que soient le siècle considéré et la modernité concernée : ça ne fonctionne plus.
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"Comment ma main peut-elle tracer des mots pilotés par une autre main ? Écrire des mots décidés par un cerveau qui n'est pas le mien ? - Ta main ? Pourquoi parles-tu de ta main...Quels trucs ? La quatrième dimension...Les morts qui veulent dire des choses à ta place...Tu y crois ?"
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D’abord désireux de ne pas se laisser distraire par le troublant parfum de la demoiselle, il se sentit bientôt happé par ce qui se passait sur la toile.
Elle montrait un corps de femme jeté au sol, une lame banche enfoncée dans le cœur. Une mèche masquait la figure, excepté la bouche, grande ouverte dans un cri. Un long, et interminable, et abominable cri.
L’artiste l’avait exécutée au couteau, à la fois avec rugosité et délicatesse, âpreté et beauté. Il y avait du monstrueux, là-dedans, du délire et de la rage, de la maladie, de l’ivresse, de l’adoration aussi.
Antonin avança de deux pas vers la toile. Ce qu’il vit le frappa de stupeur, le laissa médusé.
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Il fallait bien admettre qu'un écran ne restituait jamais la vérité d'un pigment, ni du grain de la toile ou de son éclat, ni des reliefs. Internet traduisait la vie aussi mal qu'une carte postale un paysage réel.
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La différence fait toute la différence.
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Ils ne croisèrent personne sous la bruine, hormis un couple d'amoureux abrité sous un des saules. Antonin ne put s'empêcher de sourire. Tant qu'il y aurait des amoureux, Paris demeurerait Paris. Ces deux-là ignoraient qu'ils étaient le remède imparable au syndrome de Paris des touristes japonais, le séduisant cliché qui soignait de tous les maux. Autant que les saules qui baignaient leurs souples chevelures dans cette Seine au noir scintillant, ou que la pierre blanche illuminée de La Samaritaine, là-haut.
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