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Roman plaisant plein de fraîcheur.
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j'avais adoré ces romans avant qu'ils paraissent en intégral dans ce volume. C'est drôle, émouvant et réconfortant!
Alors foncez, pour vous échapper quelques heures avec Geneviève, Hortense Bettina et Enid!
Vous allez rire et pleurer, c'est garantis!
A partir de 12 ans.
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J'avais dejà lu (et adoré) ce roman il y a une dizaine d'année. ici c'est sous un format intégral qui regroupe les quatre romans de la série. Avec une très belle écriture l'auteure nous plonge dans le quotidien d'une famille de cinq soeurs, orphelines, qui vivent dans une grande villa délabrée du bord de mer. ce roman est bourré de charme et possède une atmosphère bien particulière. C'est une lecture réconfortante qui me rappelle un peu les quatre filles du docteur March. Un vrai coup de coeur!
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Quatre soeurs raconte la vie des cinq soeurs Verdelaine. Les quatre plus jeunes vont tour à tour prendre la parole, dans la partie qui porte leur nom, pour raconter leurs aventures banales ou plus extraordinaires, leurs joies, leurs peines, leurs envies, leurs déceptions et tous les petits bonheurs de leur famille.

J'ai aimé partager un bout du quotidien des soeurs Verdelaine, toutes aussi attachantes les unes que les autres, rire et pleurer avec elles et rencontrer toute la galerie de personnages (et de bestioles) qu'elles côtoient ou hébergent. L'ambiance du roman, pleine de tendresse, d'humour et de joie simple, nous fait passer un moment presque hors du temps.
L'écriture de Malika Ferdjoukh est vive et poétique et le roman, même s'il est estampillé « jeunesse », nous offre aussi une réflexion plus mature et plus profonde de la vie.
Une belle et agréable découverte que je vous conseille !
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Un livre que j'ai lu il y a fort longtemps (je devais avoir 9 ans) ^^ Il faudrait que je le relise :)
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Un très bon livre plein d'amour, d'amitié ainsi que de belles rencontres. Un livre que je conseille à toutes les sentimentales.
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[MARS AU FÉMININ]
.
Addictives. Rassurantes. Guerrières. Faibles. Soudées.
.
Les cinq soeurs de Malika Ferdjoukh sont entrées dans ma vie par hasard et n'en sont jamais sorties. Elles sont devenues des soeurs de papier, des compagnons de route, mes héroïnes. .
Enid est intrépide, Hortense est secrète, Bettina est coquette, Geneviève est une force tranquille, et Charlie est la droiture même
.
Enid a peur de l'orage, Hortense se livre au théâtre, Bettina a un coeur d'artichaut, Geneviève est passionnelle, et Charlie doute parfois
.
Toutes les cinq, ensemble, (presque) sans leurs parents, mènent une vie rocambolesque que Malika Ferdjoukh raconte d'une plume maîtrisée.
Mais surtout, toutes les cinq, elles sont entières. Complexes. Humaines. Elles m'ont montré qu'on pouvait être bien de choses à la fois et que, au final, peu importe l'avis des gens, pourvu qu'on soit honnête avec soi-même
.
Elles m'ont ouvert l'esprit et ont fait taire la petite voix qui, en moi, se demandait ce que les autres pensent de moi
Et pour ça, juste pour ça, elles méritaient une place de choix dans ce mars au féminin...
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Ma libraire me l'avait chaudement recommandé, le qualifiant de "petit bijou".

Perle, pépite, ou tout autre substantif se rapportant à ce qui est rare et précieux conviendrait aussi, à mon humble avis de lectrice totalement conquise. Tellement conquise à vrai dire, que m'essayer à une critique de ce chef-d’œuvre m'a longtemps semblé impossible. Mais tellement conquise aussi, qu'il me paraissait ingrat de ne pas essayer, ne serait-ce que pour remercier l'auteure d'avoir créé cette merveille.

Donc nous y voilà.

Le secret des très bons livres me semble assez similaire à celui des très bons plats : outre le choix et la qualité des ingrédients, tout se joue dans l'équilibre des saveurs. Or ce livre est un très beau spécimen d'équilibre des saveurs.
Sachant que l'histoire débute avec cinq orphelines - très fraîchement orphelines je précise - il y avait quand même de quoi craindre l'inondation lacrymale. Ce n'est pas le cas du tout. Mais - et ceci est très important à mes yeux - ce n'est pas non plus le contraire. Car rien ne m'irrite plus que l'excès de mièvrerie, sinon l'écueil inverse : la purge des sentiments.
La littérature jeunesse s'expose peut-être plus souvent que la littérature adulte au sentimentalisme à outrance, mais la littérature adulte, à trop vouloir se différencier de cette littérature jeunesse qu'elle considère comme un sous-genre, engendre pléthore de plumes froides, incapables de (me) transmettre la moindre émotion, parce qu'elles confondent excès de sentiments et sentiments tout courts. Bref, la noirceur sans nuances m’écœure tout autant que le rose sans touches sombres.

Revenons au tour de force accompli par l'auteure, puisqu'elle a réussi à faire commencer son récit par le décès des parents sans faire de cet évènement l'élément majeur du récit.
La mort des parents ne sera pas un poids qui plombera le récit. le deuil est à l’œuvre en chacune des soeurs mais se découvre par petites touches, avec finesse, presque avec pudeur, sans jamais nuire au pétillant des petites et grandes péripéties du quotidien. La douleur, présente en toile de fond, se laisse parfois oublier pour réapparaître plus mordante que jamais à la faveur d'un détail (ceux qui ont lu le livre se souviendront sans doute de la date de péremption des yaourts... cruelle piqûre de rappel parmi d'autres du même acabit).
La construction des personnages est elle aussi de très très bonne facture. Certes, le récit a un avantage : il repose sur cinq sœurs (l'aînée étant passée tutrice de la fratrie, elle dégage du compteur semble-t-il, mais attention, elle demeure l'un des ingrédients indispensables à cette délicieuse alchimie familiale). du coup, on est à l'abri d'un personnage "surchargé", polarisant tous les clichés imaginables (ou les faux contrepieds) auxquels certains auteurs recourent maladroitement pour donner de l'épaisseur à leur héros. Les personnages sont hauts en couleur, mais pas stéréotypés. Ce n'est pas que Malika Ferdjouk ait aboli les clichés, (car les clichés ont leur raison d'être et cette grande dame sait sûrement que les éviter à tout prix aboutit paradoxalement à quelque chose de guère mieux) mais les clichés sont présents ici juste ce qu'il faut, ni plus ni moins. Malika Ferdjouk en use avec parcimonie - et pour filer la métaphore de la popote jusqu'au bout, je dirais - comme de simples exhausteurs de goût. Une vraie chef, cette Malika, je vous assure.
Autre écueil évité avec brio, aucune sœur ne vole la vedette à l'autre. D'une part, chacune tiendra le crachoir pour une saison (sauf Charlie, mais Charlie... son statut est un peu à part, elle est comme un fil rouge tissé par la voix des quatre autres). La première édition de l’œuvre a d'ailleurs été découpée en quatre tomes, chaque tome portant le nom d'une des quatre soeurs et correspondant à une saison. Et croyez-moi, l'alternance des points de vue est rondement menée. Chacune à leur tour, Enid, Hortense, Bettina, et Geneviève nous donneront un accès privilégié à leurs pensées, leurs petits secrets, sans négliger les autres puisque l'existence de l'une et toujours imbriquée dans celles des autres.

Ce en quoi ce livre se distingue des beaucoup de ses camarades d'étagère en rayon jeunesse, c'est qu'il ne recourt à aucun ingrédient magique en tant que tel. Ni créatures magiques ni sorcières ici, pas la plus petite allusion à une prophétie pondue par je ne sais quel mage barbu, pas de voyage dans l'espace ou dans le temps. Je n'ai rien contre la Fantasy ou la dystopie, je me régale avec l'Assassin royal, Harry Potter ou l'Attaque des Titans donc loin de moi l'idée de fustiger les livres qui intègrent ces éléments à leur récit. Mais force est de constater qu'il ne suffit pas de déjouer les lois de la physique et du réel pour que le charme opère. Or le charme des quatre soeurs, fait de problèmes bien réels (de thune, de famille, de chaudière en panne, de boulot, d'école, de météo pourrie et j'en passe) agit mille fois plus sur moi que tous les vampires incompris du monde.

La vie des quatre soeurs, c'est la vie comme elle est, quand on se donne la peine de la regarder avec sensibilité, humour et espièglerie. J'ai une préférence pour les auteurs qui savent nous rendre les objets plus vivants qu'ils ne le paraissent et révéler dans l'apparente simplicité du quotidien mille et une merveille de drôlerie et de poésie.

Quant à l'écriture... que dire? C'est recherché mais jamais pédant, c'est original sans être prétentieux, c'est inventif, riche, audacieux, rythmé, subtil...

Alors... Dévorez, dégustez, savourez, accommodez cette délicieuse lecture comme il vous plaira, mais de grâce, lectrices et lecteurs, offrez sans tarder à votre esprit gourmet une explosion de saveurs avec ce met littéraire des plus raffinés.



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Ce roman, je le garde précieusement depuis presque deux ans déjà. Je ne voulais pas gâcher la magie que j'avais ressentie avec Broadway Limited de la même autrice avec un roman plus jeune, moins expérimenté. Et puis une copine du magazine Bloggers' m'a bien fait comprendre que Quatre soeurs c'était vraiment un truc GE-NI-AL. Alors me voici. Et effectivement c'est plutôt génial.

Les Verdelaine sont cinq, cinq filles, qui habitent la Vill'Hervé, une grande maison en bord de falaise pleine de mystères, d'hôtes de passage et de fantômes. Il y a Enid, la plus jeune, 9 ans qui parle aux animaux et affronte ses peurs. Hortense, 11 ans, discrète, lectrice, écrivaine et peut-être même, comédienne. Bettina, 14 ans, pimbêche, enquiquineuse de première et grande amatrice de salle de bain. Geneviève, 16 ans, serviable, aimable, occupée à boxer plutôt qu'à baby-sitter, et croyez le ou non ce mensonge tient encore. Et puis il y a aussi Charlie, 23 ans, maman de seconde main, formée sur le tas, qui court après trois petites pièces et qui se dit qu'en fumant deux fois moins elle pourrait peut-être gagner…combien déjà ? Ne serait-ce pas Madame Chaudière qui fait déjà des siennes ?

Quatre soeurs -oui oui elles sont cinq- est un roman découpé en quatre parties qui portent chacune le nom d'une soeur et d'une saison. C'est avec Enid que nous ouvrons le bal, en plein automne alors que la tempête fait rage. Les cinq jeunes soeurs, leurs deux chats, le rat Mycroft et toutes sortes d'autres animaux vivent – survivent – à l'intérieur de la Vill'Hervé depuis la mort de leurs deux parents dans un tragique accident. Dans cet automne humide et venteux, nous faisons doucement connaissance avec elles toutes puisque, bien que cette partie porte le nom de la plus jeune et qu'elle est davantage mise en scène, toutes y sont présentes. La partie se concentrant sur Enid est pleine de mystère, d'aventures, et d'animaux à qui parler. Mais aussi de fantômes. Parce que sous ses airs de joyeuse compagnie on sent bien que cette maison du « bout du bout de la lande » est hantée. Hantée par le fantôme de deux parents absents qui pourtant reviennent à tour de rôle, aider leurs filles dans les moments difficiles. En voici un de secret que toutes les cinq gardent bien précieusement.

A la suite du point de vue d'Enid, vient celui d'Hortense puis Bettina, et enfin celui de Geneviève, dans l'ordre chronologique. Chaque partie se concentre donc sur le personnage éponyme mais ne délaisse pas du tout les autres… quitte parfois à oublier son propre personnage comme pour la partie de Bettina qui pour moi reste un grand mystère, Bettina en étant quasiment absente… Toutefois, inconsciemment, à mesure que nous suivons les pensées plus profondément de tel ou tel personnage on sent bien que tout évolue en même temps, que la petite Enid met désormais ses chaussons et s'intéresse au garçon, que Hortense prend de l'assurance, que Bettina se retrouve un coeur et une conscience, que Charlie commence petit à petit à penser un peu plus à elle, elle qui ne vit que pour ses soeurs depuis maintenant trop longtemps, et enfin que Geneviève montre enfin son vrai visage de jeune fille aventureuse, piquante et passionnée. Cette évolution, constante tout le long du roman, ces personnages, uniques, intrigants, passionnants, et bien entendu l'intrigue qui n'en est pas vraiment une, qui est plutôt la digne représentante d'un ordinaire joyeux, heureux, éclatant, familiale avec ce qu'il contient de hauts et de bas, de disputes et de branles bas, tout cela, fait de ce roman quelque chose de profondément humain. Mais sous-couvert d'un roman plaisant et feel-good cela parle également de grandir, d'adolescence, de premiers émois en premières menstruations, de premiers sanglots en premières prises de conscience, de pauvreté, de liberté aussi, d'amour surtout, de fraternité beaucoup, et peut-être, aussi, que cela parle un peu de vous.

La diversité des personnages et l'âme que Malika arrive à leur insuffler les rend tous terriblement attachants que ce soient nos héroïnes-mêmes ou les autres personnages qu'elles vont rencontrer : de Tante Lucrèce à Basile en passant par Muguette, Harry, Désirée et Tante Jupitère ou même Merlin, Augustin, Vigo et tous les autres hommes qui traverseront, passeront, resteront à la Vill'Hervé. Quoiqu'il arrive vous arriverez à vous identifier à au moins l'un deux et l'accompagnerez jusqu'à la fin, jusqu'au dénouement final qui n'est qu'une autre étape, peut-être plus difficile, peut-être plus irréaliste, dans la vie des filles Verdelaine.

Je terminerai ma chronique en revenant sur l'écriture de Malika dont les expressions, les onomatopées et les métaphores sont autant de points clés pour rentrer dans le récit. Jeux de mots, calembours et autres phrases grandiloquentes rythment à merveille les quelques 600 pages de ce pavé. La justesse dans chacun de ses mots et la maîtrise de ses romans font désormais de Malika Ferdjoukh une de mes autrice chouchou dont j'ai hâte de lire les autres merveilles.

Quatre soeurs rentre dans le panthéon des romans incontournables pour les adolescents. Bien que ce ne soit pas un coup de coeur tel Broadway Limited, il m'a fait passer du rire aux larmes et des larmes aux rires en un après midi. Je me suis délectée de chacune de ses pages et ses mots, parfois drôles, souvent émouvants mais toujours justes. A lire et à faire lire !
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De Enid à Hortense, de Bettina à Geneviève, de l'automne à l'hiver, du printemps à l'été, on suit le quotidien des soeurs Verdelaine pendant une année.

Comme les trois mousquetaires étaient quatre, les soeurs Verdelaine sont en réalité cinq et depuis la mort accidentelle de leurs parents, les quatre soeurs âgées respectivement de 9, 11, 14 et 16 ans vivent sous la responsabilité de Charlie, leur soeur aînée de 23 ans qui a du abandonner ses études de médecine et trouver un job dans un laboratoire pharmaceutique.

La fratrie Verdelaine vit dans une grande maison, la Vill'Hervé, nichée sur une falaise face à la mer, quelque part en Normandie. Dans cette intégrale découpée en parties, autant de soeurs et de saisons, chacune d'entre elles donne la parole à l'une des quatre soeurs cadettes, comme vous l'aurez sûrement déjà compris.

J'avais beaucoup aimé les adaptations graphiques de Cati Baur lues au fur et à mesure de leur parution : Enid, Hortense, Bettina et Geneviève, il me tardait donc de découvrir l'oeuvre originale signée Malika Ferdjoukh, d'autant que j'avais eu un énorme coup de coeur pour Broadway Limited tome 1 Un dîner avec Cary Grant !

Et bien que connaissant les différentes histoires de ces récits, je ne ressors pas déçue du tout de cette lecture bien au contraire, j'ai aimé me replonger dans la vie de ces jeunes filles, de suivre leur quotidien, leurs amours, leurs amitiés, et quelque soit leur âge, elles se révèlent attachantes même si Bettina est loin d'être sympathique à certains moments.

Bien que catégorisée jeunesse / adolescence, je trouve cette saga agréable à lire quelque soit son âge, je suis moi-même bien plus âgée que les différentes protagonistes et déjà maman et j'ai été justement très touchée par ces enfants et adolescentes marquées par le décès de leurs parents et qui doivent grandir sous la férule d'une jeune femme propulsée chef de famille, à l'âge où elle devrait être insouciante elle aussi.

Malika Ferdjoukh a le don d'aborder des choses graves tout en légèreté, humour et émotion comme sait si bien le fait Marie-Aude Murail, sans être tire larmes ou tomber dans le pathos.

Au fil du récit, on rit (notamment à chaque visite de la tante Lucrève et de son chien Delmer), on s'émeut, on a des frissons et des angoisses, en somme on vibre et on referme cette intégrale à regret.

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Thème : Quatre Soeurs, tome 1 : Enid de Malika FerdjoukhCréer un quiz sur ce livre

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