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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Relecture de ce petit roman (la première était en 1999 lors de sa sortie). J'en ai tellement un bon souvenir que j'ai eu besoin de m'y replonger une nouvelle fois. Parce que Maxence Fermine c'est de la poésie, du rêve, du bonheur, de la légèreté, du profond, de la musique, du visuel, de l'amitié, de l'amour. Dans la même lignée que Neige. L'histoire de ce violoniste qui se retrouve à Venise. Un livre qui fait du bien. Un très joli conte à mettre entre toutes les mains.
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Facilement lu, ode à la musique, à la passion, au génie, à la folie et à Venise, ce récit ne s'oublie pas facilement. Je l'ai admiré et aimé à la fois.
La simplicité de l'intrigue fait partie de sa beauté. En 45 chapitres, aussi courts que de la poésie en prose, l'auteur évoque la vie d'un violoniste de génie, resté méconnu, Johannes Karelsky, qui n'eut jamais d'autre but dans l'existence que de changer sa vie en musique.
En 1795, à trente et un ans, il atteignit la plénitude de son art. Il lui restait trente et un an à vivre.
Son seul but dans l'existence était de composer un opéra si sublime qu'il s'adresserait au ciel et parlerait à Dieu.
Enfant prodige jusqu'à ses dix-sept ans, il fut exhibé devant toutes les cours d'Europe mais à la mort de sa mère, lassé de cette vie de singe savant, il se fixa à Paris où il dut enseigner le violon pour se consacrer à la composition de son oeuvre personnelle. Les guerres napoléoniennes le rattrapèrent. Il devint soldat malgré lui, reçut une terrible blessure, fut sauvé par une cavalière à la voix d'ange mais des soldats brisèrent son violon.
Ce fut la fin de la première partie de sa vie.
L'intermède le plus heureux se passa à Venise où l'armée française pénétra le 16 mai 1797. Ce n'était pas une simple ville pour lui mais un songe posé sur le bord de la mer , un endroit des plus silencieux où il resta six mois, un lieu béni pour retrouver la musique.
Sa chance fut d'être logé chez Erasmus, le meilleur luthier de son époque, élève , à Crémone, du fils de Stradivarius qui disait posséder trois choses lui procurant trois dons exceptionnels: un violon noir, au son étrange, un échiquier magique et une eau-de-vie hors d'âge.
Ils devinrent amis. Ils avaient aussi en commun d'avoir entendu une même voix de femme extraordinaire qui suffisait à leur bonheur.
Le reste de l'histoire dépend de cette relation entre deux artistes, deux artisans de génie qui ne vivaient que pour leur art, dans le dénuement le plus quotidien et des rêves magiques les rendant fantastiquement heureux.
La fin aussi est particulièrement simple et superbe.
Encore une fois, j'ai beaucoup aimé cette lecture.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Maxence Fermine est un magicien des mots. Des rencontres extraordinaires, une poésie, des sentiments. Un final qui vous laisse sans voix. Pas la moindre fausse note.
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Après la poésie, c'est le thème de la musique que Maxence Fermine exploite dans son second roman, ce magnifique Violon noir. Il le fait à travers la rencontre d'un grand violoniste, Johannes Karelsky, et du meilleur luthier d'Italie, Erasmus. Tous deux sont unis par l'amour de la musique, mais également par une certaine capacité au rêve. de plus, le même songe d'une femme les hante, nuit après nuit. Par petites touches narratives, que j'aimerais parfois voir plus étoffées, l'auteur égrène les notes de l'histoire de ces deux personnages jusqu'à la mélodie finale, mortelle et presque discordante *.

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la poésie de l'écriture de Maxence Fermine, que j'avais tant appréciée dans Neige. J'ai d'ailleurs souvent repensé à ce texte grâce à plusieurs éléments communs aux deux romans, comme la révélation artistique (la scène est particulièrement belle et émouvante dans le violon noir : l'auteur s'y est davantage attardé, ce qui m'a permis de me laisser envahir par cette émotion musicale et par cette complicité entre les deux musiciens), la rencontre avec une femme exceptionnelle, puis avec un être mystérieux et énigmatique, la confrontation entre le rêve et la réalité (un des motifs principaux de ce roman, traité avec talent, à défaut d'originalité), l'amour, la perte, le poids du passé, notamment. Cette similitude structurelle entre les deux romans, contrairement à ce que je pouvais craindre, ne m'a pas déplu du tout, car, malgré ces rapprochements, l'auteur a su démarquer le violon noir de son premier roman par le dénouement et les idées véhiculées, par exemple.

Une superbe fable musicale que je vous conseille de découvrir, que vous ayez lu Neige ou non.

* Lorsque j'utilise le terme « discordant » ici, c'est du point de vue des personnages et de leurs actions, non du point de vue de la qualité du texte qui est tout à fait réussi, du début à la fin.
Lien : http://minoualu.blogspot.com..
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Beau livre de Maxence Fermine où musique et poésie se rencontre dans le cadre magique de la Sérénissime, où les arcanes du jeu d'échecs viennent apporter leur réflexion silencieuse. C'est une autre oeuvre méditative de cet auteur qui est très réussie dans laquelle tous les amateurs de musique, d'échecs et de poésie trouveront à coup sûr leur compte.
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18è siècle. Johannes Karelsky est un jeune prodigue. Il joue du violon comme nul autre. Enrôlé à l'âge adulte dans l'armée française il se retrouve à Venise. Il fait ainsi connaissance d'Erasmus, un luthier, qui va lui conter l'histoire du violon noir...

Pour la petite histoire, j'ai trouvé ce livre dans une bouquinerie de Charleroi. le pauvre était en mauvais état : il avait un peu bu l'eau et ses pages étaient (et sont toujours) gondolées.

Je l'ai acheté parce que j'ai pensé que personne ne le ferait.

Quoi qu'il en soit, je ne le regrette pas car j'ai passé un bon moment de lecture.
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Un beau texte avec des personnages entiers et passionnés, une apologie de l'amour et de la vie tout entière consacrée à la poursuite d'un but ultime dont on ne survivra pas...
Vite lu, prenant, une écriture fluide et poétique, un moment de bonheur...
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Paris, printemps 1796. Johannes Karelsky, violoniste prodige, est appelé sous les drapeaux pour la première campagne d'Italie. Blessé au front, il reste à Venise chez Erasmus, meilleur luthier de la ville, distillateur hors pair et maître invaincu aux échecs.

Maxence Fermine ne lésine pas sur les répétitions et les superlatifs (mais quoi de plus normal quand on déambule dans la Sérénissime) dans ce conte fantastique qui, brouillant les frontières du réel, esquisse les contours d'une folle ronde dans laquelle les notes jetées sur le papier deviennent rêve, le rêve devient femme et la femme devient instrument voire âme de cette musique absolue mais ô combien tragique.

Au gré de chapitres courts, l'auteur nous entraîne jusqu'au vertige dans la liesse du carnaval, sur le théâtre vénitien, où songe et déraison s'affrontent au rythme syncopé de l'archet dans un crescendo de couleurs. Une jolie parenthèse et un auteur que je continuerai à suivre.

Remise en boîte à livres
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"Le violon Noir" est une totale découverte pour moi, tant de l'auteur que de son oeuvre.

Est-ce de la poésie ? de la philosophie ? Un conte ? Une nouvelle ? Impossible à dire tant Maxence Fermine joue à l'équilibriste entre les genres. Une chose est certaine cependant. Les émotions que procurent ce livre sont incroyables !
Le violon, le chant, l'amour d'une femme, les rêves brisés... Tous les thèmes abordés le sont avec une douceur, une justesse et une poésie incroyable. Je ne suis pourtant pas friande de poésie, encore moins de philosophie, mais je suis toute retournée par cette lecture.

La plume est superbe et va droit au coeur. Les chapitres sont extrêmement courts et percutants. Peut-être un peu trop courts ? Ce serait le seul bémol de l'histoire... Il faut énormément de talent pour écrire de la sorte mais cela ne plaît pas a tous.

Dans tous les cas, c'est une première réussie et j'ai envie de découvrir plus avant l'oeuvre de cet auteur.
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Un très beau roman, encore une fois, de l'auteur et encore une fois sur le thème de la musique, la musique qui nous emmène au bout de nos passions, au bout de notre folie.
LA musique est un des personnages principaux, le violon noir en est un autre !
J'ai aimé, la poésie et l'amorce de fantastique dans ce texte court qui se lit d'une traite.
C'est aussi une histoire d'amitié entre un violoniste de génie que personne ne connaît et un luthier tout aussi génial, que tout le monde a oublié.
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