18è siècle. Johannes Karelsky est un jeune prodigue. Il joue du violon comme nul autre. Enrôlé à l'âge adulte dans l'armée française il se retrouve à Venise. Il fait ainsi connaissance d'Erasmus, un luthier, qui va lui conter l'histoire du violon noir...
Pour la petite histoire, j'ai trouvé ce livre dans une bouquinerie de Charleroi. le pauvre était en mauvais état : il avait un peu bu l'eau et ses pages étaient (et sont toujours) gondolées.
Je l'ai acheté parce que j'ai pensé que personne ne le ferait.
Quoi qu'il en soit, je ne le regrette pas car j'ai passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         92
Un beau texte avec des personnages entiers et passionnés, une apologie de l'amour et de la vie tout entière consacrée à la poursuite d'un but ultime dont on ne survivra pas...
Vite lu, prenant, une écriture fluide et poétique, un moment de bonheur...
Commenter  J’apprécie         90
La rencontre improbable, lors de la campagne d'Italie, d'un violoniste engagé dans l'armée napoléonienne et d'un luthier de Venise, m'a enchantée. Leur rêve partagé d'une Vénitienne à la voix d'or confère à ce court récit un charme délicat.
Commenter  J’apprécie         90
Le violon noir tient pour beaucoup aux contes fantastiques d'Edgar Poe, au Dorian Gray de Wilde, lui-même inspiré de Faust. On y voit leurs héros gonflés d'orgueil vouloir égaler Dieu et céder au Diable.
En dehors d'un histoire plaisante et bien écrite, ce roman porte aussi notre réflexion sur cette différence que l'auteur nous souligne entre écouter et entendre et que l'on pourrait étendre à tous nos sens.
Toute expression artistique implique en effet un minimum de maîtrise technique sans laquelle elle n'existerait même pas. Mais c'est souvent une part de lui-même que le créateur enferme dans son oeuvre ou parfois, comme ici, une part de l'autre. Il n'est pas étonnant alors que certaines personnes refusent de se laisser photographier ! :)
Commenter  J’apprécie         80
4e de couverture : Blessé lors de la campagne d'Italie, le talentueux violoniste Johannes Karelsky trouve refuge à Venise, dans l'atelier de l'étrange Erasmus, luthier féru d'échecs. Une intense complicité, faite de silence et de musique, se noue entre les deux hommes. Au point qu'Erasmus souhaite partager son secret : un violon noir qui reproduirait le son envoûtant d'une voix de femme…
Mon avis : À l'âge de cinq ans, Johannes entend un violoniste jouer, dès lors, il décide qu'il jouera du violon. Il excelle dans son art, mais il doit partir faire la guerre. Il va rencontrer Erasmus et il va lui confier son rêve d'écrire un opéra.
C'est un livre qui oscille entre le conte et le roman. C'est beau, triste et… poétique !
Johannes m'a entraînée dans sa quête de l'oeuvre d'une vie, son amour pour la musique et le violon.
Et petit livre qui se lit très vite et qui émeut. Une belle écriture, simple et agréable.
À lire sur un fond sonore d'un morceau de violon en sirotant un vin moelleux et des petits fours.
Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
Commenter  J’apprécie         72