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Beau livre de Maxence Fermine où musique et poésie se rencontre dans le cadre magique de la Sérénissime, où les arcanes du jeu d'échecs viennent apporter leur réflexion silencieuse. C'est une autre oeuvre méditative de cet auteur qui est très réussie dans laquelle tous les amateurs de musique, d'échecs et de poésie trouveront à coup sûr leur compte.
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18è siècle. Johannes Karelsky est un jeune prodigue. Il joue du violon comme nul autre. Enrôlé à l'âge adulte dans l'armée française il se retrouve à Venise. Il fait ainsi connaissance d'Erasmus, un luthier, qui va lui conter l'histoire du violon noir...

Pour la petite histoire, j'ai trouvé ce livre dans une bouquinerie de Charleroi. le pauvre était en mauvais état : il avait un peu bu l'eau et ses pages étaient (et sont toujours) gondolées.

Je l'ai acheté parce que j'ai pensé que personne ne le ferait.

Quoi qu'il en soit, je ne le regrette pas car j'ai passé un bon moment de lecture.
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Un beau texte avec des personnages entiers et passionnés, une apologie de l'amour et de la vie tout entière consacrée à la poursuite d'un but ultime dont on ne survivra pas...
Vite lu, prenant, une écriture fluide et poétique, un moment de bonheur...
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La rencontre improbable, lors de la campagne d'Italie, d'un violoniste engagé dans l'armée napoléonienne et d'un luthier de Venise, m'a enchantée. Leur rêve partagé d'une Vénitienne à la voix d'or confère à ce court récit un charme délicat.
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Paris, printemps 1796. Johannes Karelsky, violoniste prodige, est appelé sous les drapeaux pour la première campagne d'Italie. Blessé au front, il reste à Venise chez Erasmus, meilleur luthier de la ville, distillateur hors pair et maître invaincu aux échecs.

Maxence Fermine ne lésine pas sur les répétitions et les superlatifs (mais quoi de plus normal quand on déambule dans la Sérénissime) dans ce conte fantastique qui, brouillant les frontières du réel, esquisse les contours d'une folle ronde dans laquelle les notes jetées sur le papier deviennent rêve, le rêve devient femme et la femme devient instrument voire âme de cette musique absolue mais ô combien tragique.

Au gré de chapitres courts, l'auteur nous entraîne jusqu'au vertige dans la liesse du carnaval, sur le théâtre vénitien, où songe et déraison s'affrontent au rythme syncopé de l'archet dans un crescendo de couleurs. Une jolie parenthèse et un auteur que je continuerai à suivre.

Remise en boîte à livres
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"Le violon Noir" est une totale découverte pour moi, tant de l'auteur que de son oeuvre.

Est-ce de la poésie ? de la philosophie ? Un conte ? Une nouvelle ? Impossible à dire tant Maxence Fermine joue à l'équilibriste entre les genres. Une chose est certaine cependant. Les émotions que procurent ce livre sont incroyables !
Le violon, le chant, l'amour d'une femme, les rêves brisés... Tous les thèmes abordés le sont avec une douceur, une justesse et une poésie incroyable. Je ne suis pourtant pas friande de poésie, encore moins de philosophie, mais je suis toute retournée par cette lecture.

La plume est superbe et va droit au coeur. Les chapitres sont extrêmement courts et percutants. Peut-être un peu trop courts ? Ce serait le seul bémol de l'histoire... Il faut énormément de talent pour écrire de la sorte mais cela ne plaît pas a tous.

Dans tous les cas, c'est une première réussie et j'ai envie de découvrir plus avant l'oeuvre de cet auteur.
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Le violon noir tient pour beaucoup aux contes fantastiques d'Edgar Poe, au Dorian Gray de Wilde, lui-même inspiré de Faust. On y voit leurs héros gonflés d'orgueil vouloir égaler Dieu et céder au Diable.
En dehors d'un histoire plaisante et bien écrite, ce roman porte aussi notre réflexion sur cette différence que l'auteur nous souligne entre écouter et entendre et que l'on pourrait étendre à tous nos sens.
Toute expression artistique implique en effet un minimum de maîtrise technique sans laquelle elle n'existerait même pas. Mais c'est souvent une part de lui-même que le créateur enferme dans son oeuvre ou parfois, comme ici, une part de l'autre. Il n'est pas étonnant alors que certaines personnes refusent de se laisser photographier ! :)
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Un très beau roman, encore une fois, de l'auteur et encore une fois sur le thème de la musique, la musique qui nous emmène au bout de nos passions, au bout de notre folie.
LA musique est un des personnages principaux, le violon noir en est un autre !
J'ai aimé, la poésie et l'amorce de fantastique dans ce texte court qui se lit d'une traite.
C'est aussi une histoire d'amitié entre un violoniste de génie que personne ne connaît et un luthier tout aussi génial, que tout le monde a oublié.
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Le violon Noir est le premier titre que je lis de cet auteur. C'est un peu par hasard que j'ai emprunté ce court roman à la bibliothèque. Je recherchais des romans en lien avec la musique.
C'est l'histoire malheureuse de Johannes Karelsky. Il vit pour la musique. L'harmonie, les notes, chantent en lui. C'est une flamme inextinguible qui nait grâce à une rencontre à l'âge de cinq ans. Virtuose, il joua pour les plus grands. le succès dura dix ans. Puis, la guerre s'invita dans son monde. Il rejoignit l'armée napoléonienne et participa à la campagne d'Italie pour quelque temps seulement. Il fut gravement blessé. Était-ce un rêve ou bien la fièvre, une seconde rencontre mystérieuse celle-ci scella son destin. Son retour à la musique se concrétisa à Venise auprès d'Erasmus, un luthier.
Les deux hommes se découvrent et une amitié profonde les lie jusqu'au dénouement final.
La musique, c'est être à l'écoute de ses émotions. C'est aussi une rencontre charnelle avec les instruments. C'est physique aussi. La musique transforme. Elle transforme les mots en notes, en accords, en tons.
En courts chapitres, Maxence Fermine nous imprègne de beauté, nous plonge dans les affres de la tentation. Il donne matière à la musique.
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4e de couverture : Blessé lors de la campagne d'Italie, le talentueux violoniste Johannes Karelsky trouve refuge à Venise, dans l'atelier de l'étrange Erasmus, luthier féru d'échecs. Une intense complicité, faite de silence et de musique, se noue entre les deux hommes. Au point qu'Erasmus souhaite partager son secret : un violon noir qui reproduirait le son envoûtant d'une voix de femme…

Mon avis : À l'âge de cinq ans, Johannes entend un violoniste jouer, dès lors, il décide qu'il jouera du violon. Il excelle dans son art, mais il doit partir faire la guerre. Il va rencontrer Erasmus et il va lui confier son rêve d'écrire un opéra.

C'est un livre qui oscille entre le conte et le roman. C'est beau, triste et… poétique !

Johannes m'a entraînée dans sa quête de l'oeuvre d'une vie, son amour pour la musique et le violon.

Et petit livre qui se lit très vite et qui émeut. Une belle écriture, simple et agréable.

À lire sur un fond sonore d'un morceau de violon en sirotant un vin moelleux et des petits fours.

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

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