On n'imagine jamais assez loin à quel point on est seul à vivre sa vie.
Au début de l'amour, il n'y a ni qualités ni défauts, il n'y a que l'amour.
On ne comprend ses parents qu'au moment de vivre ce qu'ils ont eux-mêmes traversé.
A la toute jeune fille, on offre cent cadeaux, tous ceux qui l'amènent peu à peu à sa vie de femme. Au veillard fatigué, on ne sait quoi offrir. On manque d'idées, tout devient interdit, il ne mange plus de confiserie, il ne supporte plus les parfums … Comme si pour mourir, il n'avait plus besoin de rien.
Je prends tellement de plaisir à regarder les femmes.
On se voit vieillir à petit feu. Comment fait-on pour supporter ça, jusqu'à la mort qui n'est pas non plus un arrangement satisfaisant ? (...) On ne comprend ses parents qu'au moment de vivre ce qu'ils ont eux-mêmes traversé.
J'ai remarqué que les gens en général se jugent plutôt laids et intelligents que beaux et stupides
Il faut tant d'élan en soi, tant de passion énergique pour conduire un enfant vers l'homme ou la femme qu'il promet:
La violence de la vie en groupe est tout entière résumée là : un individu y disparaît avec sa souffrance, comme par enchantement.
Nul homme n'est pour lui-même celui qu'il est pour les autres et pas d'avantage celui qu'il se figure être à leurs yeux. Si clairvoyants soient-ils, les regards rencontrent tant d'obstacles : ils ne se voient pas eux-mêmes, ils ne traversent pas la chair.