"La mer à boire" pour le commun des mortels, pour vous ou pour moi, c'est beaucoup !
Mais pour Nick Jordan, ce n'est qu'une mission de plus, presque la routine !
Car le voilà plongé en plein dossier "Scaphandre"...
Un paisible rentier suisse, Hans Gruber, vient de mourir à Saint-Raphaël, dans le Var.
Il était, en réalité, Heinrich Tellmann, l'ancien chef des sections spéciales de Kaltenbrunner pour le midi de la France et la Corse.
A la libération, les services alliés avaient tout fait pour le retrouver.
Non pour le condamner mais parce qu'il détenait un important secret.
Et ce secret, par son testament, vient de passer dans les mains de son fils, Curt Tellmann, un ancien légionnaire, qui est, pour quelques années encore, un pensionnaire modèle de la prison de Fresnes ...
Le S.R. veut récupérer cette fameuse caisse, mouillée quelque part au large de la Corse.
Elle contient deux milliards, mais aussi les archives de la police secrète : le fichier complet des agents de Kaltenbrunner qui pour la plupart sont encore en poste d'un côté ou de l'autre du rideau de fer.
Le vieux, qui a trop lu de romans policiers, veut organiser l'évasion de ce fils un peu trop remuant.
Un longue filature se met en place ...
Derrière cette splendide couverture signée par Pierre Joubert, se cache un bon roman d'espionnage tendu et captivant.
La trame est des plus classiques.
La formule est des plus éprouvées.
Mais à tous les coups, elle fait recette.
"La mer à boire pour Nick Jordan" est une aventure parue en 1962.
C'est le quinzième opus de la série.
"Un dangereux trésor, qui gît au fond de la mer depuis dix-sept ans, met plusieurs services secrets en compétition serrée".
Quel plaisir !
"Je ne sais pas vous, mais moi, les coups de feu entre agents-secrets, c'est un truc qui a le don de me détendre" ...
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A bord de "l'Anarchis", la fièvre montait.
Le bateau continuait de progresser très lentement, dans la direction indiquée par le scaphandrier.
Installés l'un près de l'autre près des instruments de contrôle, Nick et le chef de l'expédition regardaient tour à tour l'écran oscillographe, où se dessinait la courbe formée par les échos, et le vidéo de télévision qui, relié à la caméra, leur permettait de suivre pas à pas l'hallucinante plongée de Liscia dans les abysses ...