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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Putrescence !
Alors comme ça on est allé faire du tourisme dans ma ville hé ? Un petit selfie avec la tour des majeers en fond, la bouffe typique, les filles pas chères, hé ? Tu croyais quoi, qu'tu s'rais à Rome ? Foutrepaille, c'est Wastburg quoi ! le trou du cul du monde, c'est Versailles à côté. Même le fleuve qui lui tourne autour, il a qu'une envie, c'est se barrer. D'ailleurs, la magie, dès qu'elle a pu elle a mis les voiles…

Comment ? T'y es pas allé, t'as juste lu l'bouquin de Ferrand ? Poutremolle ! C'est pareil à moins cher, mon gars. T'as aimé au moins ?
Comment ça « moyen » ! Elle pue ma ville ? Facemorve, Wastburg c'est pas une ville pour les bobos à eau de Cologne comme toi p'tit' tête. Tu croyais quoi, qu'les gars de la Garde avaient l'honneur chevillé à la verrue comme Captain America ? C'est des bougres qu'ont juste la chance de mener leurs p'tits traficotages du bon côté de la loi. Y'en a c'est des crétins, y'en a d'autres sont plus roublards que moi, et c'est pas peu dire ! Pue-la-bile, à Wastburg, t'as intérêt à savoir escamoter l'portefeuille de ta mère dès qu'tu nais si tu veux t'en sortir.

Quoi, c'est pas la crasse que t'as pas aimé ? T'as pas réussi à t'accrocher à un gus qui traîne dans l'bouquin et au bout d'un moment t'en as eu marre de les voir crever ? Crèvefiotte, t'aime pas les vrais gens quoi ! On t'offre de mordre dans des tranches de vie estampillées par un ISBN régulier et tu fais la fine bouche ! Mais merde-de-sang-bleu, t'as qu'à aller lire Ivanhoé si t'es pas content.
Quoi le fil rouge ? Comment le fil rouge ? T'aurais voulu voir « le fil rouge » plus développé plutôt que les détails sur des gonzes qui passaient par là ? Putain mais qu'est-ce qu'y t'faut ? le fleuve même est tout rouge de sang – bon un peu marron de merde aussi – tellement ça bute à tout va. Morneplaine, tu fais chier avec ton fil rouge. L'bouquin, c'est une visite, les bonhommes on s'en fout.

Tu dis ? Tu t'es quand même souvent marré à cause de l'argot. Tu t'es foutu de nos gueules en plus. Crèvemouche, mais je vais te le faire bouffer l'argot, moi. J'vais t'prélever des bactéries directement dans l'intestin si t'insistes. Mon gars, j'compte jusqu'à trois. Si t'es encore là après, j'te donne à bouffer aux clebs du burgmaester.
Attention… Trois !
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Wastburg : La cité où il ne fait pas bon vivre ! Et pourtant. On saigne, on meurt et on castagne dur pour elle.

"Wastburg (...) était simple à vivre. Pas de passé trouble, pas d'avenir faussement prometteur : la cité n'offrait que du présent. Et ça, (on) pouvait le toucher du doigt."

La tour des Majeers est l'ultime vestige qui reste de Magie entre les murs de la Cité. La déglingue a tout emporté avec elle. Alors, on évolue dans ce monde de soudards où Cédric Ferrand fait la part belle aux personnages masculins (j'ai pas souvenir d'avoir vu pointer ne serait-ce que l'ombre d'un minois féminin sur plus d'une page), entre déglingue et filouterie, trahison et fraternité, secrets et mensonges..., avec dans les narines l'odeur du sang et de la merde. Car Wastburg, c'est avant tout, cela : un univers de crasse et de violence porté par toute une galerie d'hommes d'armes et de guerre, de pouvoir ou de rien, plus prompts à sauver leurs peaux et leurs combines que préserver la cité et ses habitants.
Voilà ce à quoi je m'attendais et que j'ai eu plaisir à découvrir tout du long de ma lecture.

Par contre j'ai eu plus de mal avec ce qui, sans le style de l'auteur, aurait été clairement une déception : la structure du roman. Elle est complètement déstabilisante les cent premières pages, et là je crois que, soit on s'accroche et continue la lecture, soit on referme le livre. Il n'y a pas dans Wastburg, vous savez, ce ou ces quelques personnages qui vous accompagnent tout du long du roman, à qui il arrive "des choses" (appelez cela comme vous voulez : aventures, drames, ...) et que vous pouvez suivre de façon plus ou moins linéaire, dans ce qu'on serait tenté d'appeler "une histoire"...
Nenni ici. Rien de tout cela. Vous commencez à vous accrocher au premier larron venu, quelques pages plus loin, il est rétamé : "Circulez, y a (plus) rien à voir !" Vous vous dîtes "c'est pas bien grave, en vlà un autre, tout juste là dans le début du second chapitre" et puis, mine de rien, celui-là aussi il se fait la malle. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que tout ce petit monde, qui n'a pas bien l'air décidé à vous laissez lire tranquilou, ceci dit en passant, vous offre l'image d'une Wastburg qui se délite et essaie de sauver les meubles, croquée par une plume qui ne laisse pas indifférent.

Passée la surprise des premières pages, je l'ai lu un peu comme un recueil de nouvelles qui aurait un thème commun : Wastburg ! Et la 4ième de couv accrocheuse, limite racoleuse pour les amoureux de la plume et l'univers de Jaworski, n'est pas non plus pour rien dans ce sentiment mitigé.
Il aurait fallu le laisser venir à nous avec humilité, ce premier roman de Cédric Ferrand, sans vouloir orienter notre lecture à grand renfort de comparaison, qui à mon avis, le dessert plus qu'autre chose.
(Cela se veut flatteur, mais c'est carrément "casse-gueule" !)

Alors, je me dis que je n'en resterai pas là et que cet auteur mérite qu'on continue à faire un brin de chemin avec lui, quitte à prendre le risque de le laisser continuer seul. Et peut être serais-je séduite par le prochain au point d'oublier cet arrière-goût de "filouterie" qui nous reste à la dernière page refermée, quand nous nous trouvons de nouveau nez à nez avec la 4ième de couv ?
Affaire à suivre donc !
Lien : http://page39.eklablog.com/w..
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Wastburg est un roman qui m'a été conseillé lors d'une discussion avec un libraire de ma Librairie préférée, le mois dernier. Et le hasard faisant bien les choses, il s'est avéré que ce roman faisait partie aussi de la sélection du Club de lecture Imaginaire de Babélio, du mois de mai.

Le Waelmstat et la Loritanie, après des guerres incessantes, ont délimité leur territoire par le fleuve Puerk/Fuile qui les sépare. Il s'agit d'une zone neutre dans laquelle la ville de Wastburg, indépendante, s'est développée au creux du delta du fleuve. Wastburg est une ville sur le déclin : elle a connu ses heures fastes du temps des Majeers, lorsque la Magie existait encore en ce bas monde et facilitait la vie quotidienne. Aujourd'hui, la magie a disparu et Wastburg n'est plus que l'ombre d'elle-même : sale, fréquemment inondée, peuplée de gens douteux qui tentent de survivre par tous les moyens. Ce roman immisce son lecteur à travers les bas-fonds de la cité en le faisant suivre tour à tour des gardes, des gamins de rue, un aubergiste, un bourreau, etc... Toute cette population est le reflet de sa cité et permet au lecteur de mieux l'appréhender.

Avant le début de ma lecture, deux bémols m'ont fortement agacé : tout d'abord, la comparaison de l'éditeur de ce roman avec l'oeuvre de Jean-Philippe Jaworski, en quatrième de couverture. Évidemment, il s'agit d'un avis personnel. : mais pour moi, Jaworski est une grosse pointure de la Littérature de Fantasy en France. Comparer Wastburg avec Gagner la Guerre est franchement exagéré : si le premier est un roman assez sympathique, il n'a absolument pas de commune mesure avec le second. Certes, l'argot domine le texte et nous avons affaire à des individus issus des couches modestes de la population. Mais, où se trouve la gouaille d'un Benvenuto Gesufal? Les luttes de pouvoir à la façon ciudalienne? Ou les batailles stratégiques avec les territoires alentours? Ne prendrait-on pas le lecteur pour un imbécile?

Le second bémol est la citation, en exergue, de China Miéville sur Tolkien. Certes, il s'agit probablement d'une provocation délibérée de la part de l'éditeur. Il donne le ton du livre immédiatement au lecteur en lui signifiant que nous allons sortir des sentiers battus de la Fantasy classique, amorcée par Tolkien. Chacun pense ce qu'il veut et j'ai parfaitement compris ce que Miéville a voulu dire mais je trouve ces propos très prétentieux.

"Tolkien est le kyste sur le cul de la littérature fantasy. Son œuvre est massive et contagieuse : vous ne pouvez l'ignorer, n'essayez donc même pas. Le mieux que vous puissiez faire, c'est d'essayer de crever l'abcès. Car il y a beaucoup à exécrer : sa suffisance wagnérienne, ses aventures bellicistes en culotte courte, son amour étriqué et réactionnaire pour les statu quo hiérarchiques, sa croyance en une moralité absolue qui confond morale et complexité politique. Les clichés de Tolkien (elfes, nains et anneaux magiques) se sont répandus comme des virus. Il a écrit que le rôle de la fantasy était de "réconforter", créant ainsi l'obligation pour l'écrivain de fantasy de dorloter son lecteur." China Mieville

Pour en revenir directement au roman, Wastburg m'a beaucoup plu les cent premières pages puis m'a lassé le reste du roman.
- J'ai apprécié le style argotique bien que j'étais parfois un peu perdue avec certains mots de vocabulaire.
- le fait aussi d'avoir un nouveau personnage à chaque chapitre m'a un peu déconcerté mais au final, j'ai trouvé cela plutôt original, n'ayant jamais rencontré par ailleurs ce style narratif. En revanche, cette originalité comporte deux points négatifs : celui d'avoir du mal à identifier les personnages (J'avais d'ailleurs un peu peur de ne pas les reconnaître s'ils réapparaissaient de nouveau au cours du récit) et de pas s'y attacher. Ce dernier effet est d'ailleurs renforcé par le fait que l'auteur en tue un sur deux. du coup, je ne me suis pas vraiment investie : au contraire, j'étais plutôt résignée. À quoi bon faire l'effort d'avoir de l'empathie pour un personnage s'il meurt à la fin du chapitre?
- Enfin, je pensais qu'avec ce schéma narratif un peu surprenant, l'auteur allait nous embarquer dans une fin mémorable. Je m'attendais vraiment à quelque chose de spectaculaire en me disant que l'auteur était certainement en train de semer ses petits galets à travers chaque chapitre et nous scotcher par une chute spectaculaire. En réalité, il n'en est rien et j'ai été très déçue me disant même tout cela pour ça?

En conclusion, Wastburg est un roman déconcertant et surprenant dans ses premières pages. Malheureusement, l'originalité cède très vite la place à une certaine lassitude, voire à une déception, à la fin. Néanmoins, le style de l'auteur est très intéressant et je pense revenir vers un de ses romans à l'avenir. de là, à dire qu'il est dans la même lignée que Jaworski, je ne suis pas d'accord.
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Wastburg est une cité apatride, coincée entre deux royaumes et régie par ses propres lois, des règles qui sont celles de la rue… Une cité médiévale corrompue, qui est depuis toujours le théâtre de rivalités entre Loritains et Waelmiens. Une cité livrée à elle-même, affaiblie par la disparition de la magie et, avec elle, de ses puissants majeers. Depuis, la société s'est organisée autour d'un burgmaester dont elle a oublié jusqu'au nom et autour de maesters qui règnent en maître sur la Garde. C'est elle qui est chargée de maintenir l'ordre et l'équilibre fragile qui règne entre les deux clans, elle qui est tenue de déjouer les coups fourrés et les embrouilles en tout genre. Et justement, la garde est en émoi. D'étranges évènements viennent troubler l'ordre apparent. Quelque chose de se trame dans la cité qui pourrait bien changer le cours des choses…

Peu adepte de fantasy, je me suis pourtant laissée convaincre par cette cité médiévale en perpétuelle effervescence et dans laquelle s'anime un monde essentiellement populaire, rustre et violent, embourbé dans sa crasse et dans ses croyances. Ici, nul héros porté par un fier destrier immaculé, mais des gardes bedonnants et malhonnêtes, manipulés par les autorités supérieures et qui se vengent sur les plus faibles. A Wastburg règne le crime et la corruption. La morale semble être une valeur depuis longtemps oubliée… Et c'est dans cette ambiance pour le moins inquiétante et insalubre qu'évoluent les différents personnages de Cédric Ferrand, dont le destin est bien souvent tragique et de courte durée… Et c'est bien ce qui m'a gêné durant ma lecture ! Les « protagonistes » se succèdent, pour disparaître aussitôt, du coup, impossible de s'attacher ou de se focaliser sur l'un d'eux puisque chacun ne fait que passer. Rares sont ceux que l'on retrouve plus tard… Ce n'est qu'en approchant la fin du roman que l'on comprend qu'une intrigue beaucoup plus complexe s'est mise en place depuis le début grâce à ces différents épisodes. Malheureusement, j'ai trouvé que cette révélation venait un peu tard et c'est ce qui m'a manqué pour accrocher complètement au récit. En revanche, j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur, cette langue crue, vulgaire, faite d'argot et de grossièreté, qui nous plonge tout de suite dans l'ambiance de la ville. L'atmosphère est pesante et en même temps crédible et laisse une impression finale plutôt réussie !

Je tiens à remercier Folio et Livraddict pour ce partenariat !
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Wastburg , c'est un peu l'effet Grand 8
Au départ, on est impatient. Pendant la première ascension, on profite du paysage, on découvre la ville et on s'imagine déjà les rencontres à la gouaille particulière que l'on va pouvoir faire dans les wagonnets. On se dit que le trajet va être excitant et plein de découvertes.
Puis vient le premier looping , et la sensation est exaltante: des cris, des rires et un premier mort à Wastburg. Certes, il est alors difficile de profiter conjointement de la ville qui s'étend à l'horizon et des sensations acrobatiques mais il nous tarde de découvrir la prochaine boucle.
Vient alors le second looping, et déjà un sentiment de déjà vu, sensations fortes, mort, paysage défilant à toute vitesse.
Puis un troisième et un quatrième...et le malaise s'installe. Il est alors impossible d'apprécier l'immensité qui s'offre à nous alors qu'à plusieurs reprises, les rails nous permettent de prendre de la hauteur.
Nauséeux de tant de répétitions, on rêve alors que tout se termine très vite, même si les personnages avec lesquels on a embarqué nous sont toujours sympathiques.
La dernière ligne droite arrive enfin, et c'est le soulagement. On espère encore secrètement qu'un des compagnons du train crée la surprise ou qu'un ultime rebondissement nous donne envie de repartir pour un tour. Mais point de coup d'état dans les wagonnets, point de déraillement et déjà il faut quitter l'attraction avec un sentiment mêlé de plaisir et d'amertume en n'ayant su apprécier qu'un seul des loopings et bien peu du paysage.
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Par les intentions ouvertes de l'auteur autant que par l'histoire, voilà un roman que l'on pourrait qualifier de contre-fantasy. Soit de la fantasy sans nains, ni elfes, ni héritier d'un trône perdu, ni arme légendaire, ni objet magique extraordinaire, ni quête, ni prophétie, ni dragons, ou tout autre ingrédient traditionnel. Bon, il y a bien quelques ersatz de mages, mais contraints à picoler parce que la magie a foutu le camp.

Très belle idée, d'ailleurs, mi-cocasse mi-touchante, que cette magie perdue dont le souvenir baigne toute une ville enlisée dans le matérialisme le plus terre à terre.

Car Wastburg, c'est l'histoire d'une ville. Une cité apatride bâtie sur le delta d'un fleuve entre deux nations ennemies, gouvernée par un burgmaester mystérieux sous la loi du pot-de-vin et de la magouille.
Le portrait en est dressé à travers celui des hommes qui la font vivre : notables, truands, membres de la Garde, gamins des rues, bourreau… A travers mille détails et anecdotes, anodins, insolites ou plus suspects, derrière lesquels se trame petit à petit une intrigue à bien plus grande échelle.

Peut-être l'ensemble aurait-il gagné un peu plus de nerfs en accordant un peu plus d'importance à cette trame, qui souvent disparait derrière le reste – la simple mise en scène de la vie de la cité. Mais au résultat, ce roman offre une fort plaisante visite, relevée par une langue truculente et imagée qui en fait, à mes yeux, la plus grande qualité. A déconseiller aux amateurs d'action, à conseiller vivement à ceux qui aiment prendre leur temps pour découvrir de nouveaux univers et ont le goût du détail.
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Une bonne lecture, des dialogues pleins de gouaille, dans la veine des Mensonges de Locke Lamora, avec une véritable originalité. Ferrand nous entraîne, à saut de puce, dans les entrailles d'une cité franche grouillante, où cohabitent marchands, artisans, gardes municipaux et tout une faune de personnages plus ou moins louches.
Le livre se lit comme une succession de nouvelles connectées; pas un grand roman donc, mais un univers innovant et construit. La lecture est fluide et divertissante.
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Belle surprise que cette découverte de ce roman. Sa structure m'a fait penser à une coupe longitudinale de la ville où l'on suit des moments de vie (et de mort) de différents gardes. Et tout ça, en faisant avancer une histoire. Lecture très plaisante.
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Dans un monde de fantasy « post-apo » (la magie a disparu), la vie est duraille, on mange mal, on pue, on crotte ses souliers, et on meurt vite. C'est le monde des petits truands, avec ses magouilles, ses coups de pute, ses cadavres repêchés, sa corruption galopante, et sa loi de la jungle.

La suite sur :
Lien : http://petebondurant.over-bl..
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