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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une petite voix tendre m'a dit un jour : « Tu as commencé Scott Lynch ?! Alors maintenant tu vas lire Wastburg !! » Et moi… (*ton humoristico-épique à la François Rollin*)… pauvre fou d'amour… je me suis lâchement exécuté ! M'aurait-elle commandé de lire L'Épée de Vérité de Terry Goodkind, d'une traite, seul et en deux jours, que je me serais aussitôt lancé dans la bataille !

Dans tous les cas, je peux le dire maintenant : il fait bon vivre à Wastburg !... enfin, si vous aimez la bière, la vinasse et les catins… … … Vous êtes encore là ? Parfait, moi aussi j'ai choisi mon camp. En effet, avec Wastburg, autant le dire tout de suite, Cédric Ferrand se place nettement dans la nouvelle orientation à la mode, la « crapule fantasy ». Scott Lynch en est un de ses représentants les plus connus grâce à sa magique saga des Salauds Gentilshommes, Brandon Sanderson le suit de près avec le premier tome de sa trilogie Fils-des-Brumes, Cédric Ferrand complète logiquement la liste. Il s'agit, dans un monde de fantasy, de suivre des protagonistes en lien avec la vermine criminelle, les bas-fonds les plus crasseux et le quotidien des tire-laines des plus habiles aux plus insignifiants. Tout un programme donc !
On pourrait avoir l'impression, au départ, que nous sommes devant une accumulation de petites nouvelles, sous forme de chapitres, qu'on pourrait hâtivement juger indépendantes les unes des autres, mais, au fil de ces chapitres de plus en plus longs, l'histoire se met en place et on devine plus facilement les ressorts scénaristiques habilement utilisés par l'auteur. Celui-ci semble bien souvent s'éloigner de sa trame principale en voulant détailler moult aspects significatifs du monde qu'il crée sous nos yeux ébahis ; pourtant, de digressions en digressions, le récit se fait précis, voire calculateur, et tout devient utile. Je regrette la faiblesse des scènes d'action qui, sans être rares, vont souvent trop vite et j'ai dû relire les passages les plus importants au niveau du devenir de certains personnages.
En revanche, quel style ! Qui dit « crapule fantasy » doit s'attendre à visiter des endroits guère reluisants et c'est bien le cas ici : tout est crade au possible. L'auteur n'a pas son pareil pour rendre certaines scènes descriptives totalement infectes à l'imagination (à la vue comme à l'odeur, d'ailleurs…). Certains moments sont véritablement dantesques, notamment un affrontement indescriptible au fin fond d'une maison de passes aux toilettes plus que douteuses, et dont tous les détails nous sont donnés, à la texture et au fumet près ! Bref, c'est magique !
Je crois pouvoir dire que Cédric Ferrand a réussi son pari, comme le suggérait China Miéville dans sa préface, celui de ne pas dorloter son lecteur, mais bien de le confronter aux affres de la vraie vie, joyeuse et entraînante parfois, mais souvent crade et déprimante. C'est certain, nous ne sommes pas dans un conte à la Tolkien !

Wastburg, de Cédric Ferrand, s'affiche donc comme une nouvelle preuve que la fantasy française (et/ou francophone selon si on considère cet auteur comme français, canadien ou même franco-canadien, car il a grandi en France, il me semble, mais vit désormais pleinement à Montréal) n'a rien à envier à ses homologues anglo-saxons, bien loin de là !

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Premier roman de Cédric Ferrand, « Wastburg » nous propose une plongée au coeur d'une cité apatride d'inspiration médiévale que l'on découvre par le biais de certains de ses habitants qui nous la dévoilent sous toutes ses coutures. Et quelle cité ! L'auteur nous dresse ici le portrait d'une ville fascinante et crédible que l'on arpente de fond en comble, de ses bas-fonds à ses riches demeures en passant par ses bordels, son port, son cimetière... Mais attention, on est ici bien loin de la merveilleuse cité pleine de beauté et de majesté qu'on peut habituellement rencontrer en fantasy. A Wastburg, ça se castagne dans tous les coins, ça n'a pas son pareille pour trouver des combines histoire d'entuber la Garde, niveau esthétique ça ne casse pas franchement des briques, ça pue, c'est sale..., bref, il y règne un joyeux bordel auquel se mêle gaiement le lecteur. Impossible de ne pas se prendre d'affection pour Wastburg, comme pour les nombreux personnages qui défilent au fil des chapitres, parfois l'espace d'une dizaine de pages seulement, mais que l'auteur parvient à rendre consistants et convaincants. Tout juste pourrait-on regretter de n'avoir le point de vue d'aucun personnage féminin (une fille de joie ou une commère de quartier n'aurait pas dépareillé...), mais je chipote.

Et attention, en ce qui concerne les personnages, ne vous attendez pas non plus à trouver un grand et beau héros à la destinée exceptionnelle et ses fidèles compagnons! Ici, c'est aux côtés de la populace, de la canaille que l'on arpente la cité et que l'on découvre ses secrets plus ou moins bien gardés, ses combines et entourloupes, et surtout ses traditions, toutes plus étonnantes les unes que les autres. Qu'il s'agisse de la porchaison, lâché de porcs au sein de la ville donnant lieu à une compétition conviviale mais salissante, ou encore de la bouscotte, mélange typiquement wastburgien composé au petit bonheur la chance par les teneurs de bistrots qui y refourguent tous leurs fonds de bouteilles, ce sont ces petites trouvailles originales qui font une grande partie du charme de la ville. En ce qui concerne l'intrigue, bien que le roman se compose d'une alternance de points de vue et de protagonistes que l'on ne retrouve jamais deux fois en tant que narrateur, l'auteur possède tout de même un fil conducteur lié à la disparition de la magie dans la cité et, si cette intrigue plus générale passe souvent au second plan au profit de l'originalité de tel personnage ou de la cocasserie de telle situation, on ne l'en suit pas moins avec un intérêt grandissant au fur et à mesure que les pièces du puzzle se mettent en place.

Rien ni personne n'est donc là par hasard et c'est ce brillant jeu de chassé-croisé qui témoigne de la grande maîtrise de l'auteur qui possède également un style redoutablement efficace, mélange d'argot, de patois et de langage cru qui n'est pas sans rappeler celui utilisé par J-P. Jaworski dans « Gagner la guerre » mais aussi, dans une moindre mesure, par Scott Lych et ses « Salauds Gentilshommes ». N'hésitez pas, ce roman est un vrai petit bijou !
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Mais qu'est-ce donc que ce bout de terre situé entre Waelmstat et Loritanie où tout le monde se tape dessus ? Cette cité où on casse sa pipe plus vite que son ombre ? J'étais confiante au début, ne sachant pas dans quoi je me lançais exactement, tel personnage a l'air bien sympa… ah ben mince alors, il est mort ! Après m'être habituée au procédé et au vocabulaire truculent du lieu, cette cité m'est apparu un peu plus clairement. Wastburg est assez particulière et recèle plein de singularités et de mystères. A travers les différentes histoires des habitants de cette ville, la difficulté des rapports entre Waelmiens et Loritains devient, assez vite, évidente. D'autres interrogations auront aussi leurs réponses… L'écriture de Cédric Ferrand est assez enchevêtrée, tortueuse, un peu de concentration ne fait pas de mal ! Et puis, il y a de l'humour, souvent noir. Une deuxième lecture m'aiderait bien pour comprendre les petits subtilités qui m'ont échappée… Par contre, j'ai adoré la fin ! Assez rare pour le souligner. (Un épisode qui m'a plu également, celui de l'impôt sur les fenêtres !)
Ce bouquin est en fait, l'occasion d'observer à la loupe une communauté, d'en faire une sorte d'étude sociale. L'auteur se moque des allégrement des hommes politiques, des rapports humains, du pouvoir… Si c'est ça, la crapule fantasy, j'ai bien envie d'en relire !
(J'hésitais entre 3 et 4, je suis plus proche du 4 au final)
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N'y allons pas par quatre chemins, j'ai adoré ce livre. Wastburg c'est d'abord une prose, faite d'expression populaires et de mots d'argot, tous plus savoureux les uns que les autres, gouailleuse à l'envie. C'est à travers la structure même de cette langue que l'auteur distille, par petites touches, les briques d'un monde imaginaire, circoncis à la seule ville de Wastburg. Démarche intéressante qui, toute proportion gardée, rappelle celle de Tolkien, qui bâtit un univers incroyable de richesse et de cohérence sur les bases de langues créées de toutes pièces. Ici, l'auteur "se contente" de reprendre un melting pot d'argots bien de chez nous, en y ajoutant quelques termes de son cru. Cédric Ferrand nous montre, si besoin était, que l'imagination a besoin, pour s'épanouir et acquérir cohérence et profondeur, d'une structure qui l'ancre dans notre réalité collective (en tous cas c'est mon avis). D'une certaine façon l'imaginaire d'un auteur, pour parler à chacun, doit rencontrer l'imaginaire collectif, par le biais d'une structure facilement identifiable.

Ici, a travers cette langue donc, c'est le cliché de la ville franche du moyen-âge qui est convoqué, toute en ruelles tortueuses et sales, avec ses maisons à colombages et peuplée d'une faune plus ou moins recommandable, faite de gavroches, de mendiants, de délinquants et d'escrocs divers, sans oublier les artisans, notables et autres petits bourgeois. Et puis il y a la Garde, véritable police de la cité, qui est au coeur de l'intrigue. Celle-ci, loin d'être linéaire est construite à la manière d'un puzzle, des indices étant disséminés tout le long du récit et ce n'est que dans le dernier tiers du roman que les pièces commencent à s'assembler. Chaque chapitre est l'occasion de mettre en scène des personnages (presque) toujours différents, nous offrant un panorama complet des multiples crapules qui pullulent à Wastburg.

Si l'on devait définir précisément le genre de ce roman on le classerait, très certainement, dans la catégorie de la low fantasy, au côté du Trône de Fer. En effet, très peu d'éléments magiques ou surnaturels émaillent l'histoire, ceux-ci étant relégués à des temps (pas si) anciens, la magie ne fonctionnant plus depuis la Déglingue (à Wastburg, comme dans notre société, l'heure est au désenchantement). Mais contrairement à la saga de George R R Martin, le monde de Cédric Ferrand est limité : géographiquement la ville est coincée entre deux bras de fleuve, politiquement elle est une cité franche enclavée entre deux royaumes, la Loritanie et le Waelsmat, abritant des représentants des deux communautés (toutefois les waelmiens dominent socialement la minorité loritaine). Par ailleurs, Wastburg présente une dimension plus vulgaire (au sens propre du terme, c'est-à-dire populaire), le focus étant mis sur des gens du peuple et de la petite bourgeoisie.

Des personnages savoureux, une intrigue plaisante et surtout une prose inimitable, qui rend si vivante et si crédible cette cité imaginaire, font de Wastburg un grand roman de fantasy, à lire et à relire.
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Inutile, je crois, de faire un résumé. Que l'on sache simplement que chacun des chapitres, qui sont autant de petites nouvelles (chacune avec sa chute), apportent un ou plusieurs indices, qui ne feront sens qu'à la toute fin.
Le lecteur navigue à vue. Et vu le cloaque que semble être la cité, il ne voit pas loin (mais sent et entend beaucoup en contrepartie). Construite sur une île, entre les deux bras d'un fleuve, la cité est un ensemble de constructions branlantes, de rues tortueuses, de tavernes mal famées, de bordels et de politique magouilleuse. Et de déchets variés et malodorants. Voila Wastburg (où je ne peux m'empêcher d'entendre "waste", déchets en anglais...) C'est crade et puant, ça tape dur et souvent, le sang coule autant que le vin et la bière. Voila bien le genre d'ouvrage qui peut me réconcilier avec la fantasy, loin de la production lisse et stéréotypée de ces dernières années. Une bonne grosse beigne de temps en temps, voila qui est sérieux !
Un grand merci à Dionysos (et à sa petite voix !)
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"Wastburg", c'est l'envers du décor de la fantasy traditionnelle : pas de grandes actions héroïques, ici on s'intéresse au populo, dans tout ce qu'il a de petit, de mesquin, mais aussi de vrai. À Wastburg, au lieu de perdre son temps à vouloir sauver le monde, on songe avant tout à s'en mettre plein la panse et à gruger la municipalité sur les taxes. Dans ce moyen-âge à l'agonie, la magie jusque-là bien commode s'est soudain fait la malle, laissant les hommes livrés à eux-mêmes.

C'est donc dans une société en pleine déliquescence que nous entraîne le roman... Mais s'agit-il réellement d'un roman ? On peut presque parler d'un recueil de textes courts, chaque chapitre donnant un coup de projecteur sur de nouveaux habitants et de nouveaux quartiers de la cité franche, bien souvent sans lien direct avec ce qui précède. Il y a certes un fil rouge, mais ce n'est pas dans cette "grande" histoire que réside l'attrait de "Wastburg". Celle-ci n'est qu'un prétexte, dont l'auteur aurait certainement pu se passer sans que son oeuvre en pâtisse.

En réalité, c'est la cité elle-même qui nous fait tourner les pages jusqu'à la dernière, cette multitude de "petites" histoires se déroulant en son sein, comme celles du jeune Sandec, propulsé à la tête d'une bande de gamins des rues, des jumeaux Berken et Fortig, contraints de devenir gardiens de cimetière pour ne pas avoir à traire les chèvres dans leur patelin natal, ou encore de Kleen, ancien ramoneur payé par la Garde pour veiller sur les toits. Autant de tranches de vies qui font que, une fois le livre refermé, on peut sentir tous ces personnages poursuivre leur existence dans les ruelles de Wastburg, à l'inverse d'autres romans où l'on imagine aisément le décor être démonté sitôt la scène finie.

Au bout du compte, la comparaison avec Jean-Philippe Jaworski est inévitable, la parenté est même revendiquée. Et si Cédric Ferrand n'atteint pas encore l'excellence de son aîné (un oeil exercé repérera dans "Wastburg" quelques petites maladresses) nul doute que nous tenons-là un jeune auteur à suivre de près.
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Wastburg est une ville coincée sur un triangle de terre au milieu d'un fleuve. Sur chacune des rives du fleuve, un peuple : Les Waelmiens d'un côté ; les Loritains de l'autre, qui, après s'être longuement fait la guerre pour la possession du fleuve et de ses rives, ont convenu que chacun resterait de son côté. Wastburg est ainsi devenu une sorte de no man's land entre les deux.

Le livre est divisé en 15 chapitres qui sont autant d'histoires sur les habitants, les coutumes, les quartiers de cette ville pour le moins boueuse et poisseuse. Certains personnages sont récurrents (plus qu'à son tour pour le fameux Polkan), d'autres se font tuer au détour d'un toit glissant ou d'un règlement de compte. Dans tous les cas, Cédric Ferrand s'attache particulièrement à nous décrire la garde de la ville, la "gardoche" pour les familiers de l'argot wastburgien. Sans conteste, de ce côté, l'histoire la plus truculente que j'ai lue est l'épisode de la charrette de courges coincée sur le pont.

L'immersion dans l'atmosphère pour le moins viciée de Wastburg est totale. Petit à petit, on découvre les différents éléments qui la constitue : la Purge, la prison putride, la tour des majeers, désertée depuis que la magie a foutu le camp on ne sait où, le quartier des vanniers où sont fabriqués non seulement les paniers d'osiers mais aussi l'argot wastburgien, le quartier loritain haut en couleurs, les toits de la ville ... le tout n'est pas dénué d'un certain humour, parfois scatologique.

Au milieu de ces tableaux déjà passionnants, il faudra encore cherche le fil rouge de l'histoire qui se tisse entre deux verres de bouscotte ( vous n'avez pas envie de savoir ce qu'est la bouscotte, je vous assure ... Enfin, si la curiosité vous tenaille, vous savez ce qu'il vous reste à faire). Cela dit, je l'ai trouvé plutôt secondaire, même si c'est amusant de découvrir dans chaque chapitre les éléments qui font avancer l'intrigue.

Non, ce qui m'a vraiment plu, c'est ce plongeon dans la ville et dans sa populace, le côté fangeux mais néanmoins attachant ; toutes ces anecdotes qui, mises bout à bout, donnent une consistance à cette cité médiévale imaginaire mais ô combien réaliste.

Courez-y, si vous ne craignez pas de vous salir le bas du pantalon (voire davantage) !
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Marre de lire encore et encore des mondes imaginaires qui ne partent de rien et qui font l'apologie de la belle fantasy ? Wastburg est fait pour vous. Il peut être lu à la fois comme un recueil de nouvelles et un roman. Chaque personnage a son histoire et sa chute, mais plus on avance dans l'histoire, plus certains deviennent récurrents. Ils sont le noeud de l'intrigue générale, à moins que ce ne soit que la ville le véritable lien ? Paradoxal quand on sait qu'à Wastburg les Waelmiens et les Loritains se castagnent tous les jours. On ne rigole pas avec la crapule fantasy.
Cédric Ferrand nous prouve aussi qu'avec nos propres cultures déguisées, on peut faire un bon roman de fantasy. On assiste un peu à une bataille des pays du Nord contre ceux du Sud avec d'un côté les traditions rustres du viking ou du germain et de l'autre l'extra-version et le côté très cultes, religieux, de l'Espagne ou d' l'Italie. Il n'y a pas que ça bien sûr : la magie est le traitement majeure tout en n'existant plus. La somme de ces deux idées nous donne l'impression de lire une fantasy écrite à la façon d'un roman de société ou historique. Malgré tout, cela reste très léger.
Ce n'est pas un coup de coeur, surtout quand on a lu Gagner la guerre juste avant, mais le roman reste intéressant sur bien des points et reste au niveau de ses ambitions : un roman court avec des idées existantes réutilisées pour recréer un monde, ses cultures et son histoire en prenant appui sur une ville imaginaire.
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Ouvrir « Wastburg », c'est participer à une expérience. Ne cherchez pas de modèle de comparaison car ce roman n'est pas comme les autres. Si vous espérez une grande intrigue grandiloquente, repassez plus tard car « Wastburg » s'immisce dans votre imaginaire à pas feutrés. Ou avec ses gros sabots, c'est selon. Je m'explique. Si le fil conducteur de toutes ces tranches de vie est tissé en catimini, à travers un patchwork de personnages hauts en couleur, le style lui, n'a rien de délicat...

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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Dans Wastburg, on suit une flopée de personnages différents dans leur quotidien. Les petites histoires s'enchaînent et semblent ne pas avoir de lien entre elles, mais elles en ont bien un ! Si la narration peut donc déstabiliser au premier abord, on prend vite plaisir à découvrir la ville, son ambiance médiévale et son folklore.

Wastburg est un roman original et surprenant, avec une écriture maîtrisée qui ravira tous ceux qui aiment suivre les aventures de personnages pas très recommandables : voleurs, assassins, brigands, marchands véreux, gardes corrompus, bourreaux... C'est bon parfois de patauger dans la fange, non ? ;)
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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