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Citations sur L'amie prodigieuse, tome 1 : Enfance, adolescence (405)

Ce que c'était, la plèbe, je le sus à ce moment-là, beaucoup plus clairement que quand Mme Oliviero me l'avait demandé des années auparavant. La plèbe , c'était nous. La plèbe, c'étaient ces disputes pour la nourriture et le vin, cet énervement contre ceux qui étaient mieux servis et en premier, ce sol crasseux sur lequel les serveurs passaient et repassaient et ces toasts de plus en plus vulgaires.La plèbe, c'était ma mère, elle avait bu et maintenant se laissait aller contre l'épaule de mon père qui restait sérieux, et elle riait, bouche grande ouverte aux allusions sexuelles du commerçant en ferraille. Tout le monde riait et Lila aussi, elle semblait avoir un rôle à jouer et vouloir le jouer jusqu'au bout.
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"Moi, je ne tomberai jamais amoureuse de personne et je n'écrirai jamais, mais alors jamais, de poésie.
- Je te crois pas.
- C'est pourtant vrai.
- Mais des hommes tomberont amoureux de toi.
- Tant pis pour eux.
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Elle s'arrêta pour m'attendre et, quand je la rejoignis, me donna la main. Ce geste changea tout entre nous, et pour toujours.
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Il n'existe aucun geste, aucune parole ni soupir qui ne contienne la somme de tous les crimes qu'ont commis et que continuent à commettre les êtres humains.
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J'éprouvai une double humiliation : j'eus honte de ne pas avoir réussi à être aussi forte qu'en primaire, et j'eus honte de la différence qu'il y avait entre la silhouette harmonieuse et bien habillée de l'enseignante, et son italien qui ressemblait un peu à celui de l'Illiade, et la silhouette toute tordue de ma mère, avec ses vieilles chaussures, ses cheveux ternes et son italien bourré de fautes dues au dialecte.
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Autant je m'étais sentie bien à Ishia, autant Lilas s'était sentie mal dans la désolation du quartier; autant j'avais souffert en quittant l'île, autant elle avait été de plus en plus heureuse. C'était comme si, par quelque vilain tour de magie, la joie ou la douleur de l'une impliquait la douleur ou la joie de l'autre.
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Si on n'essaie pas, rien ne change jamais.
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C'était une vieille crainte, une crainte qui ne m'était jamais passée : la peur qu'en ratant des fragments de sa vie, la mienne ne perde en intensité et en importance.
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Les petits ne savent pas ce que cela veut dire "hier", "avant-hier", ni même "demain", pour eux tout est ici et maintenant : ici c'est cette rue, cette porte, c'est cet escalier, ici c'est cette maman et ce papa, ce jour et cette nuit.
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La beauté que Lila avait dans la tête depuis l'enfance n'a pas trouvé à s'exprimer : elle a fini entièrement sur sa figure, dans ses seins, ses cuisses et son cul. Mais ce sont des endroits où la beauté ne dure pas, et après c'est comme si elle n'avait jamais existé.
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