Voilà, c'est fini, ainsi pourrais-je débuter cette critique, de façon un peu téléphonée, pour exprimer le terme de la lecture de cette saga qui a occupé mes quelques dernières semaines passées.
Cela fait tout drôle de refermer un livre qui a plu, alors en quatre tomes !!!
En ai-je aimé la fin, je n'en suis pas certain, sûrement l'aurais-je préférée plus définitive, moins ouverte avec un vrai mot FIN, comme quand se terminait un film, avant.
L'auteure laisse-t-elle ici planer l'hypothétique éventuelle possibilité d'un opus supplémentaire ou a-t-elle décider réellement de quitter ainsi ses personnages?
Qui est finalement cet enfant perdu dont est fait le sous-titre de l'ultime tome de cette saga, celui dont il y est question au fil des pages ou d'un enfant fantasmé qui serait la somme des deux héroïnes ?
Leno est arrivé à l'automne de sa vie et ses feuilles mortes qu'elle ramasse à l'appel quand elle convoque ses souvenirs sont de papier, ce papier compilé en livres ou elle a raconté sa vie phagocytée par celle de son amie d'enfance.
Elles ont vieilli, les amies prodigieuses, se sont fâchées, réconciliées, ont eu des amours, communs parfois, des succès, des échecs, des enfants, des joies et des peines abyssales.
J'ai partagé ces moments, en toute intimité, comme si j'étais l'ami, le confident de Leno, son psy, presque mais je reste sur l'impression que la dernière séance n'était pas l'ultime.
j'ai apprécié ce tome, comme les précédents, moins captivé par cette fin qui n'en est pas vraiment une à mon sens, comme si le dernier caractère typographique était plus une virgule qu'un point final.
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4ème opus de l'amie prodigieuse. On connaît enfin La Prodigieuse… Les deux héroïnes ont vieilli ; la vie n'a pas été un long fleuve tranquille ni pour l'une ni pour l'autre. le titre « l'enfant perdue » laisse-t-il présager d'un drame ? On referme ce livre avec regret, on quitte ces deux femmes qui sont devenues nos amies au fil des pages. Forcément, on s'identifie, on s'apitoie mais la vie faisant son oeuvre, le ton de l'auteur est moins trépidant. L'heure est aux comptes, aux conclusions. Ce dernier livre avec quelques longueurs semble plus convenu, mais il m'a conforté dans l'idée qu'il me faudrait l'un de ces jours, voyager en Italie et particulièrement déambuler dans les différents quartiers de Naples.
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Sans doute parce que j'ai l'âge de la narratrice à ce moment de l'histoire, j'ai davantage apprécié ce dernier tome qui se présente essentiellement comme un bilan.
Les deux femmes ne sont pas attachantes mais j'ai l'impression de bien les connaître tant leur caractère et leur physique sont minutieusement décrits sur ce total de 2 000 pages environ.
Cette tétralogie a la forme d'un journal intime ce qui pourrait être un argument pour légitimer longueurs et répétitions. Pourtant, il me semble qu'une version plus élaguée aurait donné davantage de force à certains thèmes.
J'adresse tous mes remerciements à la lectrice de la version audio qui a su me tenir à l'écoute de ces aventures italiennes malgré un style très ennuyeux.
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Même si je déteste toujours autant la narratrice, que je trouve vaniteuse, hypocrite, égoïste et surtout très jalouse de son amie, j'ai aimé cette lecture plus que le tome précédant.
Ce dernier roman balaye une longue partie de la vie des personnages. le temps qui passe et son impact sur les personnages, la vieillesse, les nombreuses morts m'ont rendus triste et nostalgique des 2 premiers tomes qui m'ont semblé si loins…Le personnage de Lila me fascine comme il fascine tous les personnages de ce livre. J'ai beaucoup aimé ce récit de vie dans sa globalité et son évolution, l'écriture est superbe et l'oeuvre est extrêmement émouvante.
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Ce dernier tome fini la saga de L'amie prodigieuse. Et quelle saga ! Je ne suis pas particulièrement fan des romans sur plusieurs tomes, me demandant souvent s'il est bien nécessaire de faire durer autant une histoire. Ici, je revois mon jugement.
J'ai été happée par cette histoire si particulière entre deux amies. Mais est-ce réellement une amitié ? Je me suis régulièrement posée la question sans en trouver la réponse : parfois oui, lorsqu'elles se soutiennent l'une l'autre dans les épreuves de la vie, mais souvent non à mon sens lorsqu'elles se disputent, envie la vie de l'autre... Et pourtant à 60 ans elles sont toujours là.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce tome ce sont les sujets de société et son évolution : le travail, la famille, le féminisme, la politique...
La fin est à l'image de toute la saga. Surprenante ? Pas tant que ça finalement, simplement à l'image de Lena et de Lila.
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Fin de la saga et quelle saga passionnante !
Ce dernier tome confirme les trois premiers en maintenant ce lien entre les deux amies.
On peut dire qu'avec ces 4 tomes, on aura vu défiler une bonne partie de la vie de ces deux femmes et sur ce plan, j'ai vraiment aimé voir toutes les étapes de la vie, que ce soit les joies comme les peines. Tout y est décrit parfaitement, et c'est sûrement aussi pour cela que la saga m'a autant intéressée.
Ce dernier tome nous apporte encore nombre de péripéties et aussi un rapprochement entre les deux amies, mais finalement est-ce une bonne chose...
Quoi qu'il en soit, je vais me lancer dans la série qui est sortie à la suite de cette saga et j'espère qu'elle sera aussi bien que ces quatre romans.
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Le tome 4 m'a moins embarquée sans me désintéresser. Ici, les deux acolytes vivent
dans le même bâtiment délabré à Naples, symbole d'un retour émotionnel à l'enfance. Lila m'a agacée, Lenù m'a ulcérée, mais j'ai tourné la dernière page le souffle coupé.
La complexité du personnage de Lila reste l'épicentre de la saga, bien que la voix qui le porte soit celle de Lenù. Son emprise sur Lenù est fascinante : à cinquante ans passés, elle reste terrifiée que Lila l'aspire, la jette, la rejette, rende son talent illégitime. La vulnérabilité d'Elena face à Lila restera l'élément marquant de cette saga.
La toile de fond sur laquelle se dessine cette amitié hors-norme est exaltante : la place des femmes dans les années 50-80, l'accomplissement personnel, la maternité, les révoltes sociales, la montée du fascisme... L'arrière-plan permet la compréhension du récit, sans jamais empiéter sur l'intrigue.
Cette saga m'a envoûtée et bouleversée. Je ne sais pas si je relirai prochainement quelque chose d'aussi puissant.
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Elena vit sa passion avec Nino au mépris de sa famille, de ses amis au risque de se perdre tandis que Lila s'impose dans leur ancien quartier. Puis Elena revient à Naples après la désillusion de l'amour et recherche l'appui de Lila. Mais les drames poursuivent Lila et toute la petite communauté du quartier. Seule Elena semble s'en sortir. En tant qu'écrivain, elle a décrit les luttes syndicales, la condition féminine, les conflits de classe de son époque, tout en ayant un regard sur la déliquescence de son univers et la fatuité de son existence. Un roman acerbe sur le combat quotidien des classes populaires pour s'élever.
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