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4,11

sur 3511 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Histoire d'une amitié incroyable et réaliste. Une amitié empoisonnante ? Infinie ? Avec, ou sans retour ? En tout cas, un roman en quatre volumes époustouflant. J'en ai relu les trois premiers , lus trop vite, tant cette histoire, cette écriture, sont envoûtantes, et parce que je ne voulais rien rater du quatrième, la chute. C'est aussi mon Italie fantasmée des films des années 50/60 et visitée bien plus tard. On y entend et voit tout, les sons, les couleurs, la laideur, la splendeur, la langue, le dialecte...Ce roman restera dans ma mémoire comme un de mes meilleurs moments littéraires. Avec une conviction, tout y est autobiographique.
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L'Enfant perdue nous met face aux difficultés d'Elena pour concilier sa vie de mère avec celles de femme et d'autrice. Par son intermédiaire, Ferrante met en avant les dilemmes auxquels les femmes sont confrontées lorsqu'elles combinent à la fois maternité et carrière : les reproches frontaux ou insidieux concernant leur implication dans l'éducation des enfants, la charge mentale, la culpabilité ressentie à chaque fois qu'elles donnent priorité à leur travail, etc. Grâce aux personnages de Pietro et de Nino, elle montre également que cette pression subie par les mères n'est pas du tout subie par les pères car la société trouve normal qu'ils fassent passer leur carrière avant leur famille. Ferrante contrebalance ces modèles par des personnages de pères qui s'impliquent davantage et sortent du rôle-type imposé par la société patriarcale mais ils restent largement minoritaires et sont souvent moqués : le personnage d'Enzo est particulièrement intéressant à ce niveau, de même que la manière dont évolue Pietro. Bien sûr, j'ai été assez déçue par la manière dont Elena vit sa relation avec Nino, malgré sa relative clairvoyance par rapport à leur avenir commun. J'ai trouvé ces passages plus que longuets.

La famille occupe une grande place dans ce nouvel opus : que ce soit au niveau de la relation complexe qu'Elena entretient avec sa mère ou les tensions qui se nouent entre les différentes fratries présentes dans le roman. J'ai été assez touchée par les réflexions d'Elena au sujet de la maladie, du changement que celle-ci peut opérer dans les relations entre individus. Toute la question de la perte est particulièrement développée.

Avec le retour au quartier et l'entrée dans la maturité, la politique prend de plus en plus de place dans la vie d'Elena et Lila. Cela demande d'avoir une bonne connaissance de l'histoire politique italienne pour comprendre toutes les considérations amenées par l'autrice. Si ce n'est pas le cas [comme pour moi], on passe, sans doute, à côté de certains raisonnements. Néanmoins, ce n'est pas particulièrement dérangeant. Il y a toujours une dénonciation du rôle de la mafia, de ses liens avec la politique locale et de son rôle dans la destruction de nombreuses vies.

Ce dernier tome est dense, parfois lent et comporte son lot de drames. Encore une fois, mes sentiments à l'égard de Lila sont ambigus : elle me touche et m'horripile à la fois. Parfois, j'ai l'impression qu'Elena la voit comme un personnage plus complexe que ce qu'elle n'est réellement mais vu qu'on ne lit jamais son point de vue, c'est difficile de se faire une idée. Je suis finalement arrivée à la fin de ce périple napolitain avec plus de questions que de réponses et un certain sentiment d'inachevé.
Lien : https://www.maghily.be/2020/..
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Fin de l'intrigue de ce roman magnifique et riche en émotions. On ne le lâche plus. On veux connaître la fin. Pour moi une fin un peu décevante. Fin d'une amitié ou alors pardon en donnant ce dernier cadeau.
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J'ai lu la tétralogie d'Elena Ferrante
Une amitié féminine qui démarre à 6 ans dans un quartier pauvre de Naples
L'une aura la chance de faire des études et de devenir écrivaine
L'autre sera mariée à 16 ans connaîtra la vie en usine
Toutes les deux seront manipulées par le même homme
C'est également un livre sur la condition féminine dans les années 1960/70
J'ai apprécié ma lecture
C'est une amitié particulière et quelques fois toxique
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Suite et fin de la saga de cette amitié. On retrouve Lila et Léna trentenaires.
Léna a quitté son mari avec ses deux filles pour vivre avec son amour de jeunesse. Elle retrouve son quartier d'enfance, vit la mort de sa mère et retrouve Lila. Elle aussi a une fille Tina petite fille rayonnante. Dans ce dernier tome, on connait le destin de tous les personnages: les Solara, Pasquale le communiste et l'opportuniste Nino.
Une belle saga que j'ai vraiment appréciée malgré sa longueur.
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Voilà, j'ai fini les quatre tomes, dévorés pendant le confinement.
Les uns après les autres, lus presque compulsivement.
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Je suis vidée
Fatiguée
Deux vies parallèles qui se heurtent me sont passées dessus comme un rouleau compresseur. J'ai l'estomac retourné et le coeur en bataille...
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Je n'ai plus à faire la réputation de la série, mais j'ajouterai à tous les avis que j'ai lu que ça n'est pas une série écrite pour remonter le moral... Accrochez vos petits coeurs et embarquez 😉
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Voilà, le quatrième volume est terminé et clos la saga. Riche en rebondissements et en sentiments ; toutefois il m'a semblait un peu moins abouti : une amitié si particulière, émouvante et dévastatrice.
Du coup, on ne reste pas sur sa faim et c'est presque soulagée que je quitte les deux amies.

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J'avais hâte de terminer la série et donc d'entamer ce dernier volet.
Il a été laborieux. Par crainte de devoir arriver à la fin du récit et parce que je me suis particulièrement mise en colère.

Mon sentiment à propos de Nino s'est confirmé : Manipulateur et opportuniste.
Mon empathie envers Elena est restée la même et, bizarrement, mon aversion envers Lina s'est transformée en pitié. Et pourtant je déteste ce sentiment.

Je n'en dirai pas plus sur ce tome, parce qu'il n'est pas possible de le décrire sans y mettre des spoils et je m'y refuse. Par contre, j'ai bien envie de m'attarder sur Raffaella (Lina/Lila).
À mon sens, c'est le personnage le plus intéressant, bien que détestable sur plusieurs niveaux. C'est celui qui pour moi a le plus de profondeur et de mystère. Ce qu'elle décrit dans sa délimitation m'a parlé. Et je me demande si le fait qu'elle soit avide de savoir et de s'en sortir alors qu'elle n'en avait pas le support (comme Elena) ne l'a pas fait se créer et forger une carapace, enfermant ainsi sa sensibilité et sa curiosité.

Je pourrais en débattre longtemps, retourner toutes les possibilités dans mon esprit, mais il n'y aurait pas assez de constance dans les propos pour en faire une analyse cohérente. Et puis… on ne peut pas vraiment entrer dans la tête des gens, surtout lorsque ce personnage reste opaque.

Je réitère donc mon conseil de vous accrocher au premier tome et les trois suivants seront bien plus faciles à s'approprier.

Lien : https://lesrevuesdelalicorne..
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Ça y'est, cette fois c'est bien le dernier !
Après le troisième tome que j'avais trouvé globalement (très) décevant, je craignais que ce dernier tome qui clôt la saga d'Elena Ferrante soit du même acabit. Alors, j'avoue en toute franchise que la lecture des 200 premières pages a été vraiment pénible et j'ai beaucoup traîné et j'ai hésité à m'arrêter à plusieurs reprises. Et heureusement que je me suis accrochée !! La deuxième partie est bien plus travaillée, plus sensible et plus prenante tant au niveau de l'évolution des personnages, que celle du quartier napolitain et de l'histoire italienne contemporaine.

Au final, c'est une conclusion vraiment parfaite qu'a écrite l'auteure sur cette histoire italienne sur l'amitié, l'Italie, la culture et la vie en général. Les pages en trop ne changent pas mon appréciation et mon souvenir de ses personnages.


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Je viens de terminer L'enfant perdue d'Elena Ferrante, 4ème tome de la formidable saga L'amie prodigieuse.
J'ai adoré cette fresque de la société italienne qui se déroule des années 50 à nos jours, le destin qui lie Elena et Lila, amitié difficile mais fidèle du début à la fin. Un chef d'oeuvre que je quitte avec regret et le désir plus que jamais de retourner en voyage en Italie.
Gros coup de coeur
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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