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Citations sur Le Baiser de Pandore (40)

Avant de maudire les murs qui nous emprisonnent, il faut essayer de comprendre de quoi ils nous protègent.
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...je me débattais dans un monde à l’extrême limite du réel à la recherche d’une femme que je n’avais entrevue qu’en rêve.
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— Vous savez à quoi l’on voit que les Russes deviennent de plus en plus costauds ? Il y a vingt ans, il aurait fallu deux hommes pour rapporter à la maison toute la nourriture achetée avec cent roubles. Aujourd’hui, même un enfant de cinq ans peut le faire !
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Les oiseaux tournaient en cercle au-dessus du parc, leur masse obscurcissant la pâle lueur du jour. Les ruines à moitié ensevelies sous la végétation étaient toujours là, sentinelles immuables défiant le passage du temps. Je me dirigeai vers la demeure familière et pénétrai dans le vestibule désert. La maison avait l’air abandonnée, seule une odeur de bois brûlé flottait encore dans l’air. Dans la pièce principale, le feu était en train de s’éteindre. Je jetai une bûche sur les tisons rougeoyants et les flammes jaillirent après quelques secondes. Il y avait quelqu’un dans le fauteuil, une ombre tassée sur elle-même. Les reflets du feu éclairèrent brièvement le visage blafard dont les yeux délavés me contemplaient.
— C’est gentil à vous d’être venu, je n’ai guère de visites en ce moment, murmura la voix cassée d’Anatoly Brejinsky.
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Les méandres de ses pensées me faisaient penser à ceux d’une toile d’araignée. De fragiles édifices qu’on pourrait balayer d’un geste mais qui peuvent se révéler un piège mortel pour ceux qui osent s’y aventurer.
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Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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Le yacht illuminé glissait lentement sur le fleuve noir comme le ciel. Debout sur le pont, Délia regardait défiler les rives obscures. Les arbres s’agitaient d’un air menaçant sur leur passage, comme si les remous du bateau avaient éveillé les Roussalki, les esprits des filles noyées qui hantent les cours d’eau. On raconte qu’elles se balancent aux branches de saules, guettant le promeneur imprudent se hasardant trop près des rives. Certaines nagent même le long des bateaux, dissimulées dans l’écume, pour attirer au fond de l’eau ceux qui, envoûtés par leur chant, se pencheraient pour les apercevoir.
Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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Nous étions assis au salon, Andrej, Ariel et moi, devant une bouteille de vodka et un bocal de cornichons en saumure. Pas question d’aborder les choses sérieuses l’estomac vide ou l’esprit clair. Il fallut attendre que la bouteille de vodka soit à moitié vide pour qu’Andrej accepte de parler affaires.
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Le Parti se vantait autrefois que les Russes vivaient plus longtemps grâce aux bienfaits du communisme, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que certains de nos plus vieux camarades étaient morts depuis plus de cinquante ans. Leurs descendants avaient simplement omis de signaler qu’ils étaient décédés pour continuer à toucher leur pension.
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Corail arrêta la voiture devant un grand parc. Elle en descendit sans la verrouiller, mais empocha les rétroviseurs avant de nous conduire vers la grille d’entrée.
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