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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre » (au seuil de la mort à 89 ans…)

En guise de cadeau de fin d'année, sortant de la rétrospective 2014 consacrée au peintre japonais Hokusai, une amie m'a offert ce livre, biographie romancée de l'un des artistes les plus prolifiques de son temps. Peintures, dessins et gravures ont fait la renommée incontestée d‘un travailleur acharné et passionné, le faisant passer à la postérité sous le surnom de Fou de peinture.

Aude Fieschi réinvente l'artiste et son époque, imaginant en 1849 sa fille Oei au chevet d'un vieil homme mourant, et assumant le rôle filial de classement des mémoires et des dessins de toute une vie.

L'occasion pour le lecteur de découvrir le Japon des 18e et 19e siècle, sa culture, ses habitants, ses codes de société. Tout était bon à dessiner pour Hokusai, du moindre fait-divers de ses contemporains, des tranches de vie pris sur le vif, aux paysages qui l'entourent.

C'est un roman agréable, peut-être un peu fade et léger, coincé entre le désir de coller à l'authenticité du peu d'éléments biographiques connus et la timidité de se lâcher à faire une véritable oeuvre de fiction, au souffle romanesque assumé. Quelques jolies pages entraînent le lecteur vers une compréhension artistique et un partage intime de l'inspiration du peintre mais l'ensemble est malgré tout frustrant et sans repère dans cette longue vie de création.

Aude Fieschi est une érudite en langue et littérature japonaise, elle possède donc parfaitement son sujet. Ma réserve concerne donc exclusivement la forme littéraire
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Veillant son père à l' agonie ,Oei, sa fille classe les affaires d'Hokusai. Elle découvre alors un parchemin où sont consignées les mémoires de son père ... C.est ainsi que nous découvrons le long cheminement de ce peintre . L'écriture d'Aude Fieschi visuelle et poétique nous plonge dans ce Japon de la fin 18ème début 19 eme siècle .Nous suivons les différentes trajectoires de ce peintre aux multiples styles, chaque période entraînant également une nouvelle identité . Il est toutefois regrettable que l'auteur n'ait pas réussi a donner plus d'épaisseur a son personnage dont elle souligne en fin de roman que peu de choses de sa vie nous sont connues....on reste un peu sur sa faim.
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C'est le surnom que s'est donné le peintre japonais Hokusai. Dans ce très court ouvrage, Aude Fieschi nous livre une autobiographie romancée d'où s'échappent de temps à autre la voix et le regard émus d'Oei, une des filles du maître de l'estampe.
A l'aide d'un style dépouillé non dénué de vivacité, on chemine en compagnie d'Hokusai, de sa prime jeunesse dans l'atelier paternel de fabrication de miroirs à son apprentissage du dessin pour ensuite le suivre dans son aventure artistique aussi riche et diverse sur le fond que mouvementée, parfois violente et misérable, pour ce qui concerne la vie quotidienne.
Le grand plaisir du livre est d'assister à la création d'un style, de suivre les recherches techniques de cet infatigable artiste. Au fil des pages, on voit se déployer les estampes bien connues du Mont Fuji, on ressent la délicatesse du pinceau pour esquisser la silhouette d'une crevette ou d'un coq. Plus loin, le lecteur devient le témoin de la folle aventure que fut la publication de ses mangas.
Au-delà l'aspect biographique, on découvre la vie quotidienne du monde des artistes-artisans dans le Japon des XVIII et XIXème siècle. Un agréable voyage porté par une plume élégante qui donne envie de voir ou revoir l'oeuvre d'Hokusai.
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Ce livre raconte les mémoires fictives du maître des estampes Hokusai. Son histoire d'amour avec le dessin y est révélé. Nous l'accompagnons dans la découverte de sa vocation, les périodes difficiles, les succès et la fin de sa vie.

Cependant, je n'ai pas réussi à me passionner. On le voit dessiner et encore dessiner, répondre à des commandes mais j'ai l'impression de rester en surface. Il faudrait un supplément d'âme au personnage que l'on nous présente. On passe plus de temps sur la rencontre avec un copain d'enfance qu'avec ses deux femmes réunies.

Le livre est cependant intéressant notamment sur la culture japonaise. En outre, il se lit très facilement.
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Ce livre raconte les mémoires fictives du maître des estampes Hokusai. Son histoire d'amour avec le dessin y est révélé. Nous l'accompagnons dans la découverte de sa vocation, les périodes difficiles, les succès et la fin de sa vie.

Cependant, je n'ai pas réussi à me passionner. On le voit dessiner et encore dessiner, répondre à des commandes mais j'ai l'impression de rester en surface. Il faudrait un supplément d'âme au personnage que l'on nous présente. On passe plus de temps sur la rencontre avec un copain d'enfance qu'avec ses deux femmes réunies.

Le livre est cependant intéressant notamment sur la culture japonaise. En outre, il se lit très facilement.
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Le vieil homme aux dix mille dessins, sont les mémoires fictives de Katsushika Hokusai, le maître des estampes, l'inventeur des mangas.
De la découverte de sa vocation à l'affirmation d'un style propre, des premières estampes aux peintures du temple Gansho-in, des changements de noms ou de trajectoires jusqu'au succès, Aude Fieschi revisite la vie mouvementée du célèbre et prolifique artiste japonais.
De lui on ne connaît que fort peu de choses : les éléments biographiques irréfutables étant plutôt lapidaires... Les interrogations sur l'homme comme sur l'artiste restent donc nombreuses. Néanmoins, ce récit offre un aperçu original sur l'artiste et sur son époque. Il rend hommage à ce très grand au caractère fort et bien trempé. Je regrette cependant l'absence d'une certaine profondeur, qui me laisse sur l'impression d'un portrait manquant un peu d'âme, un peu plat... Malgré cela, ce petit roman plaisant et instructif mérite un détour.
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« le vieil homme aux dix mille dessins, le roman de Hokusai », Aude FIESCHI. Japon, 1849, Hokusai (90 ans) se meurt et sa fille (aussi peintre et parfois même a sorti des dessins sous le nom de son père) qui range la maison trouve son recueil de mémoires, ce qui permet d'explorer la vie d'Hokusai avec quelques remarques de sa fille.

Sur la forme : pas grand-chose, écriture basique, sans plus. Par contre, à la fin il a été précisé un historique de ce que l'on sait de la vie d'Hokusai, et qu'évidemment on n'a jamais retrouvé ses mémoires, mais que tout le reste se base sur du vrai. Quelques incursions et réflexions de la fille au milieu de la vie du père, c'est intéressant.

Sur le fond : Hokusai est relié à une école où ne fait que copier les oeuvres des sensei (système traditionnel d'apprentissage des écoles de dessin japonaise), sauf qu'un jour suite à une remarque, il se lève et dit que non, il veut son indépendance, il en a marre de copier exclusivement et fera comme il veut. Il est l'inventeur des Manga, est toujours dans la perfection du dessin… Mais restera toujours pauvre, devra faire attention à la censure, aura des élèves, deux femmes et des enfants (dont beaucoup vont mourir), rencontrera bon nombre d'autres artistes de son époque. Il va adopter pour rendre service un de ses petits fils qui va lui causer énormément de problème… La vie d'un homme dans un Japon ancien quoi.

CCL : écriture sans plus, mais toujours plus facile à lire qu'une simple succession de date, sur ce point c'est sans doute intéressant. Mais on n'apprend pas grand-chose non plus même si la vie japonaise de cette époque semble bien transcrite. Un peu décevant…

Mais ce n'est que mon avis…
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Au printemps 1849, Oei, la fille de Hokusaï est au chevet de son père mourant. Elle entreprend de classer les vieux papiers de son père et découvre alors des mémoires dont elle ne soupçonnait pas l'existence. L'occasion pour elle d'en apprendre un peu plus sur ce père énigmatique qui se livrait très peu.

De la découverte de sa vocation au succés, des différentes écoles qu'il a fréquentées à l'affirmation d'un style qui lui sera propre, des premières commandes aux changements de noms et de trajectoires, des estampes aux peintures du temple Ganshoin, Aude Fieschi revisite avec ces mémoires fictives ce que l'on sait de la vie mouvementée du célèbre artiste japonais.

Oei étant elle-même artiste, quelques réflexions sur l'art émaille le récit :

"Oei prenait plaisir à imaginer une vie où ses seuls devoirs auraient été de s'occuper de sa famille et du ménage et dans laquelle l'art et la quête permanente de l'excellence n'auraient pas eu la place centrale. Elle pensait qu'une telle vie devait être beaucoup plus facile, mais ensuite elle n'en était plus aussi sûre. L'idée des mêmes tâches ingrates, répétées quotidiennement jusqu'à la mort, lui faisait alors horreur et elle repensait aux moments merveilleux où, seule devant son papier, elle sentait monter en elle ce désir de créer la beauté et que le pinceau, comme mû de sa propre force, se faisait complice de ses moindres fantaisies. Quel que soit le prix à payer pour cela, elle ne pourrait jamais y renoncer."



Le récit enchâssé offre un aperçu original sur l'artiste, même si...

Il manque une profondeur qui en ferait autre chose qu'un récit plaisant mais nullement marquant. Nous ressentons finalement le vide des informations liées à Hokusai qui crée un portait plutôt plat. En effet, l'auteur le souligne en fin de livre, les informations sur Hokusaï sont lapidaires, les interrogations restent nombreuses autant sur l'homme que sur l'artiste. de fait ces mémoires fictives s'en ressentent.
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Une bio d'Hokusai qui nous fait découvrir un pan du Japon du mlieu du XIXe siècle . Agréable à lire. Un peu léger peut-être.
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