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Son grand frère Simon est mort il y a de cela 10 ans. Un tragique accident alors qu'il était à peine plus âgé que lui. Matthew est depuis lors comme hanté par ce souvenir. Aujourd'hui, il tente par petits bouts, par des dessins ou des mots, de reconstituer sa vie passée. Il se souvient des jeux partagés avec Simon, les fous rires sous la tente, les étés dans le camping d'Ocean Cove, les silences de ses parents, la boîte en carton peinte de son frère regorgeant de petits trésors tout aussi ridicules que magiques pour lui, les rendez-vous répétés chez le médecin, l'école à la maison, les milliers d'atomes qui nous constituent ou son ami Jacob. Il se souvient de Simon, de sa voix surtout qu'il entend toujours, de ses rires qui résonnent dans sa tête. Il ne se souvient plus quand la maladie est arrivée mais il sait qu'elle est toujours là...

Matthew se livre dans ce beau roman et tente d'exprimer au mieux ce qui lui arrive et comment il en est arrivé là. Que ce soient les mots ou les dessins qui donnent vie à son passé, il met bout à bout les éléments qu'il a en tête. Pour ce faire, Matt passera par bien des épreuves: enfance surprotégée et adolescence chaotique. Et, une fois, sa schizophrénie diagnostiquée, il aura encore un long parcours à faire pour essayer de se débarrasser de ses démons intérieurs et enfin pouvoir faire le deuil de son frère. Il se dévoile progressivement sans linéarité, passant du passé au présent sans aucun lien. Nathan Filer nous offre un roman original, émouvant et captivant dans lequel les personnages, notamment Matt ou Nanny Noo, sont réellement touchants. L'écriture est percutante et la trame accrocheuse.

Contrecoup... un choc...
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contrecoups est un roman pour lequel j'ai vraiment des difficultés à exprimer mon ressenti qui est pourtant très positif. Il a touché une partie de mon âme, m'a marquée, peut être pour toujours, notamment grâce à un personnage qu'on aime malgré une maladie destructrice.

Chronique complète en suivant l'url
Lien : http://lespetitsmotsdesaefie..
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Un livre grands-ados - adulte. Matthew, 19 ans, raconte son histoire. Celle de sa vie après la mort de son petit frère, le basculement dans la schizophrénie, les relations avec sa mère, les soignants...
Un roman bouleversant mais le langage ou peut-être est-ce la traduction ne transmet pas assez les émotions.
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J'avoue que lorsque j'ai commencé ma lecture de ce livre je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je savais que le livre avait reçu de bonnes critiques venant de blogs que je fréquente et je savais l'histoire allait parler notamment d'un frère mort. Mis à part cela je ne savais rien.

Nous rencontrons donc Matthew qui nous raconte lui-même sa vie comme il la voit, comme il la ressent. Il est schizophrène et même s'il s'en rend compte, sa maladie s'avère souvent plus forte que lui.
Au fil de son récit Matthew nous emmène tantôt dans son enfance, tantôt dans son adolescence, tantôt dans sa vie actuelle. Il nous présente sa famille et ce qu'il pense des personnes qui partagent sa vie - de près ou de loin -

Au départ le "détachement" de Matthew par rapport à son vécu m'a plutôt dérangée. Mais au fur et à mesure de son histoire je me rendais compte qu'il avait des circonstances atténuantes.
J'ai eu du mal à le cerner, mais le personnage qui m'a le plus décontenancé c'est celui de sa mère. Au départ elle nous parait normale et équilibrée, quoi que légèrement inquiète, mais quelle mère ne l'est pas ? Mais ensuite on se rend compte qu'elle aussi a quelques problèmes.

Malgré un début un peu brutal et à la fois un peu long (oui j'aime me contredire dans une seule et même phrase) j'ai fini par m'attacher au récit ainsi qu'à ses différents protagonistes. Bien évidemment j'ai beaucoup apprécié Matthew, mais également le personnage de Simon. Mais ce n'est pas bien difficile. Rien qu'à la manière dont Matt parle de lui, on ne peut que l'aimer.

J'ai parfois eu un peu de mal à comprendre où Nathan Filer voulait nous emmener avec ce roman, et même maintenant en l'ayant terminé et en ayant pas mal cogité pour écrire ma chronique, il me reste pas mal de zones d'ombres. Cependant, au lieu de me déranger, cela me fait encore plus apprécier ce roman.
Alors que d'habitude je veux tout comprendre et tout décortiquer, je me suis dit que ce roman devait être pris comme il venait. Peut-être que j'ai tort, mais c'est ma façon à moi d'apprécier ce livre.

De plus ce roman aborde des thèmes qu'on a pas toujours l'habitude de traiter ou de voir traité dans un roman, comme les maladies mentales ou la culpabilité de vivre alors qu'un autre est mort. Ce sont des thèmes très durs, mais je trouve que cela apporte un plus au livre.

Pour ce qui est du style d'écriture de l'auteur, là aussi j'ai eu un peu de mal au début. Ce n'est pas le genre d'écriture que l'on rencontre dans tous les romans et il m'a fallu un petit temps d'adaptation. Car en fait à la lecture de celui-ci on a vraiment l'impression de se retrouver dans la tête de Matthew. Et au début c'est un peu perturbant, car par moment il écrit comme il parle. Et cela donne parfois des choses assez spéciales.

Je n'irai pas jusqu'à dire que ce roman a été un coup de coeur, mais en tout cas j'ai passé un moment très agréable en sa compagnie. J'ai hâte de savoir ce que Nathan Filer pourra nous offrir la prochaine fois.
Lien : http://cranberriesaddict.blo..
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contrecoups, c'est un roman véritablement bouleversant, écrit d'une plume émouvante et agrémentée de bonne humeur et de vérité. C'est aussi un livre instructif et réaliste; un ouvrage que l'on ne peut oublier. Les mots s'enchaînent, se lâchent, et se rapprochent du lecteur pour l'attirer avec plaisir dans une terrible maladie, et dans la vie de sa victime. Nathan Filer signe avec royauté un premier ouvrage… Vivement le suivant !

(Par Guillaume Benech)
Lien : http://livres.lpetitmardi.fr..
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Ce roman fait parti des meilleurs bouquins de cette rentrée littéraire 2014, du moins si l'on en croit les divers échos de la presse et de la blogosphère. Il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de me faire ma propre idée. C'est chose faite.

Ce roman est très particulier puisqu'il nous plonge dans les méandres de la folie et de la schizophrénie. Matthew, le narrateur, souffre de cette maladie, et il va nous conter son histoire, depuis son enfance jusqu'à son internement. Ce qui fait la force de ce roman, c'est que l'écriture est assez décousue. Vous me direz, mais généralement, ce n'est pas une qualité ! Mais ici, je trouve qui si, justement. En effet ça colle parfaitement à la personnalité complexe du narrateur.

Je suis très vite entrée dans l'histoire. Pourtant, ça ne semblait pas évident, tant les chapitres s'alternaient de façon hétéroclite. Mais, justement, je voulais connaitre le fil conducteur, trouver ce qui les reliait, et ce lien, c'est tout simplement Matthew, il n'y a pas d'autre chose à comprendre. J'ai beaucoup apprécié d'entendre cette voix unique, qui porte un regard très éclairé sur sa propre maladie.

Nous allons donc suivre l'évolution de la maladie de Matthew, de la petite enfance, en passant par l'adolescence, et enfin l'âge adulte. J'ai beaucoup aimé le personnage de Simon, le frère aîné de Matthew. Ce dernier est décédé accidentellement assez jeune. Il souffrait de la trisomie 21. Cet accident sera décisif dans la future maladie de Matthew. Il le changera à jamais, lui, et le reste de sa famille. le personnage de Nanny Noo, sa grand-mère est tout aussi agréable, il apporte la touche de tendresse à Matthew, même dans les moments difficiles, quand sa mère baisse les bras et n'est plus capable d'être présente.

L'écriture de Nathan Filer m'a complètement convaincu. Alternant moments heureux et drôles, et d'autres beaucoup plus sombres, et difficiles, l'auteur emmène le lecteur dans un tourbillon d'émotions, mais surtout il l'éclaire sur une maladie bien trop souvent méconnue et stigmatisée : la schizophrénie.

Ce roman est disponible aux Editions Michel Lafon depuis le 28 août 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Comme souvent avec les livres qui m'ont particulièrement touchés, je tarde à faire ma chronique. Par peur de ne pas rendre suffisamment justice à tout ce qui m'a ému, interpellé, bousculé, par peur de ne pas être suffisamment précise ou convaincante pour donner aux autres l'envie de découvrir à leur tour le roman. Ici c'est le cas, j'ai lu ce livre pratiquement d'une traite. J'ai tout aimé : l'histoire, Matthew, le personnage principal, ses parents, Simon son frère disparu, les personnages secondaires mais aussi l'écriture, particulièrement incisive et bouleversante. En fait, tout me parlait dans ce livre.

On pleure, on rit aussi, mais ça n'est jamais mièvre ou convenu. La façon dont l'auteur aborde les thèmes du deuil et de la maladie mentale m'ont beaucoup plû car ça n'est jamais pleurnichard, c'est tout le contraire. Matthew est lucide, précis quant à sa maladie, même s'il vit parfois entre rêve et réalité. Ce qui m'a particulièrement intéressée c'est la relation qu'il avait avec son frère, malgré le handicap de Simon, une sorte de complémentarité existait entre eux. A la mort de Simon, la culpabilité apparaît et avec lui les premières manifestations de la maladie. Matthew voit et entend son frère alors il commence à écrire pour lutter contre "le serpent" comme il appelle sa schizophrénie. C'est ce récit que Matthew nous livre qui raconte son enfance avec son frère par de fréquents flashbacks, ses séjours à l'hôpital psychiatrique et ses relations altérées avec ses parents et ce terrible constat de la part de son père "J'ai honte de mon propre fils". Pourtant c'est un livre débordant d'amour. Les personnages secondaires sont particulièrement attachants : les parents qui vivent dans une douleur muette perpétuelle et qui essaient de donner le change pour que la vie continue malgré tout, la grand-mère qui ne baisse pas les bras et reste l'un des plus grands soutiens de Matthew.

Avec cette écriture vivante, dynamique et incisive, Nathan Filer arrive à faire ressentir au lecteur les états d'âmes de chacun de ses personnages. L'ensemble est unique, bouleversant et généreux. Un seul conseil LISEZ CE LIVRE !

Je remercie Babelio et les Editions Michel Lafon pour ce partenariat et ce roman qui vous hante pendant longtemps.
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Voilà un des premiers romans noté lors de mon repérage de rentrée littéraire et que j'avais hâte de découvrir. Je pressentais une grande émotion lors de cette lecture, une narration à la première personne qui allait me prendre à la gorge et m'entraîner dans un tourbillon intime dont je ne ressortirais pas indemne, un roman que je ne pourrais lâcher tant le sujet, dur, allait me hanter et me tenir en haleine jusqu'à la dernière page.
Mais non. Rien de rien. Je suis restée complètement de marbre face à cette histoire pourtant intéressante et accrocheuse et j'ai tourné les pages avec une lassitude grandissante, étonnée de ne pas être touchée par cette intrigue.
Matthew ne pas émue avec son drame familial et sa lente plongée dans la maladie, ni l'histoire de son frère trisomique, et sa mort aussi bête que tragique. Malgré une narration en je, l'ensemble est froid, distancié et n'a fait naître aucune émotion en moi. Je n'ai pas été mal à l'aise à l'évocation cynique par Matthew de son quotidien en hôpital psy, ni n'ai éprouvé une quelconque tristesse lors de la description de son mal-être après le décès de son frère. Rien.
Alors certes, allez-vous me rétorquer, ce n'est pas parce que je ne pleure pas toutes les larmes de mon corps en lisant ce roman qu'il n'est pas bon. Soit. Mais pour ma part je suis restée spectatrice passive de ce drame, pas concernée une seconde par ces personnages si peu consistants. Même Matthew, protagoniste principal, demeure un personnage flou auquel il est difficile de s'attacher. le fait qu'il prenne en charge la narration ne permet pas d'objectivité quant à sa personnalité mais le tout semble se résumer à sa schizophrénie et à sa culpabilité. le traitement même de la maladie est rapide - puisque pris en charge par celui qui en souffre - et n'offre pas de point de vue intéressant sur la question.
Bref. Si le roman possède une originalité dans son traitement à la première personne, la magie n'a pas opéré pour moi. Une première lecture de cette rentrée littéraire à côté de laquelle je suis complètement passée, c'est indéniable.
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Contrecoup c'est un journal intime, une confidence.C'est un mélange de présent et de passé qui suit le fil des pensées du héros. C'est un ensemble de moment sain et de moment où il n'est plus maître de lui.

Contrecoup c'est le quotidien d'un jeune homme atteins de schizophrénie. C'est le traitement, la vie sous certaine contrainte, c'est la famille qui l'entoure de son amour oppressante. Et nous voyons ce personnage changer lorsqu'il ne suit pas sa médicamentation.

Contrecoup c'est aussi l'histoire d'un deuil qui ne guérira jamais et qui se métamorphosera.

On est en total immersion dans le monde de Matthew. on s'attache et en même temps, on a tout de même une barrière qui est là, irrémédiablement, car nous ne sommes pas malade et nous ne côtoyons pas cette maladie.

Nathan Filer, lui, sait ... Il nous l'explique avec sensibilité, humour et un respect.
Vous sortez de cette lecture avec un autre regard, avec une autre vision du monde de la psychiatrie.
Ce jeune auteur a beaucoup de talent !! J'espère qu'il ne restera pas sur ce premier roman et qu'il nous écrira encore d'autres merveilles comme celle-là !
Une lecture qui ne laisse pas le lecteur intact et que je recommande grandement !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Un roman qui bouleverse, qui captive, qui touche! Une pépite de la rentrée!
Lien : http://aziquilit.wordpress.c..
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