La Centrale

Prix France Culture-Télérama 2010
Premier Roman. Livre choc qui décrit les conditions de travail des ouvriers de maintenace dans les centrales nucléaires françaises. D'une écriture sèche et dépouillée, l'auteur dénonce la précarité et le risque permanent qui les entoure. Un roman coup de poing qui pose aussi la question des sécurités publiques.

08/04/2010

Complétement perdu au milieu de ces paysages, de ses migrants du travail et des termes scientifiques qui inondent le livre.
Je n'ai pas saisi l'intérêt de ce livre, je suis passé à côté!

Le livre a atteint son but : montrer l'une des situations les plus précaires qui soient dans l'industrie nucléaire. Alors que les situations des agents EDF et des salariés de la COGEMA, à peine vus dans ce livre, est l'une des plus stables, socialement parlant, qui soit.
Mais cela fait-il un roman, réussi qui plus est ?

Le quotidien dans une centrale et les procédures en cas de contamination. 2 sites Chinon et Blayais. Un roman dans un style froid et distant, ça ne m'a pas aidé à rentrer dans l'histoire...

J'ai découvert le premier roman d'Élisabeth Filhol parce qu'il a reçu le Prix France Culture-Télérama 2010. "La centrale" porte bien son titre puisqu'il traite du travail des ouvriers intérimaires dans une centrale nucléaire ou la contamination radioactive est un danger de tous les jours. Cela aurait dû me plaire.
Je ne sais pas si c'est parce que je l'ai lu après "Hiroshima mon amour" qui est un livre culte pour moi mais je suis restée dans une lecture superficielle, comme à distance. J'ai trouvé l'approche trop technique même si le thème est passionnant.
Pour moi, la rencontre n'a pas eu lieu avec ce livre, dommage.

Je me souviens avoir été touchée par la vie du héros, et par ce qu'il n'en est pas dit. Mais je me souviens m'être ennuyée en le lisant, peut-être que j'étais trop jeune et trop immature pour le lire ? Peut-être que je relirais ce roman même si ma lointaine première lecture n'a pas laissé de traces...