Hypericon

Narration de deux histoires parallèles se déroulant à près de cent années de distance mais se retrouvant sur le même thème qui lui remonte trois mille ans en arrière.
Là s'arrête l'intérêt contrairement aux autres critiques lues à ce sujet.
Des planches intéressantes car s'adaptant à la période qu'elles représentent et des dialogues qui vont de l'attrait au désintérêt surtout la partie avec Térésa.
On regrettera que les dialogues en langues étrangères ne soient pas traduits.

Vers 1327 avant JC, Toutânkhamon mourait, à l'âge d'environ 18 ans, après 7 ans de règne.
En novembre 1922, l'archéologue américain Howard Carter (1874, 1939) redécouvrait la sépulture du pharaon dans la vallée des Rois (sur la rive occidentale du Nil, à la hauteur de Thèbes).
Près d'un siècle plus tard, l'auteur imagine l'histoire d'une jeune étudiante qui travaille dans un musée.
De ces trois histoires, l'auteur nous raconte les deux dernières, les moins intéressantes… le graphisme est agréable mais cela n'a pas suffi à susciter mon adhésion à cette bande dessinée. J'aurais préféré en apprendre plus sur Toutânkhamon, ou sur la vie et les travaux de Carter.

Hypericon nous raconte la découverte du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter grâce à son carnet de bord et la préparation, 100 ans plus tard, d'une grande exposition retraçant cet évènement historique. C'est Teresa, brillante étudiante en archéologie, qui décroche une bourse et un poste à Berlin afin de préparer cette grande exposition. Elle y fait la rencontre de Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s'éclater à Berlin. L'auteur arrive à entremêler ces deux histoires qui, à première vue, n'ont rien en commun... Une bande dessinée adulte dont les planches et la colorisation sont une réussite. le scenario m'a moins intéressée mais la réflexion sur l'amour, l'art, l'histoire ou encore la psychologie humaine vaut le détour. #Hypericon #NetGalleyFrance

Voici un roman graphique qui me tentait mais qui malheureusement n'a pas su me séduire.


Manuele Fior nous plonge dans un récit rythmé par deux époques. 1922 et la découverte surprenante du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter. 1998, Teresa qui s'apprête à vivre une expérience mémorable, la préparation de l'exposition sur ce dernier.


Berlin renaît de ses cendres. La ville est frénétique. Rien ne se fige, n'est suspendu à aucune attente. Teresa, insomniaque chronique, y trouve rapidement sa place et rencontre Ruben. La passion fulgurante. Les incompréhensions, la tension, le sexe, les disputes, ils s'observent, s'apprivoisent, se découvrent.


Manuele Fior crie l'amour et la passion dévorante. Ses illustrations sont envoûtantes et douces et pourtant il s'en dégage une certaine force. Si j'ai compris le lien entre les deux époques, je n'ai malheureusement pas su donner un sens à cette dualité. Je n'ai pas été sensible aux subjectivités délivrées. Je reste donc sur ce sentiment d'inachevé et mitigé. Je suis passée à côté de ce roman graphique dont certain en parle avec frénésie.
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Deux histoires s'entremêlent. L'une, ancrée dans le présent, celle de la jeune Teresa, étudiante en archéologie , qui vit d'insomnie et d'amour passionné avec Ruben, et l'autre, issue du passé, sur l'Egypte et la tombe d'un grand pharaon.

La couverture évoque à elle seule l'émotion et l'esthétique de ce roman graphique. Les dessins sont travaillés et en même temps ils représentent la langueur et la sensualité de certains scènes, ou même des sentiments ressentis par les personnages. Un léger fond de romance, avec des touches plus osées qui viennent donner de l'éclat à la relation entre Teresa et Ruben. Et le côté historique sur la découverte du tombeau, exaltante et passionnante, agrémentée de retour sur le passé dont les sublimes illustrations nous transportent et intensifient l'émerveillement. Les symboles sont forts (les fleurs, la question du sommeil…) entre l'alternance des deux époques et ces dernières en viennent presque à fusionner, ce qui rend la BD unique en son genre même si des questions restent cependant sans réponses : le passé de Teresa, les raisons de son insomnie…
Je note aussi une réflexion intéressante qui raconte que les (anciens) Égyptiens ne voyait pas l'avenir devant et le passé derrière mais l'inverse. Ce qui est connu est « devant » et le futur, qu'on ne connaît pas, est invisible donc derrière…

L'histoire de Teresa une étudiante en archéologie. Elle se retrouve à Berlin dans les années 90. C'est dans ce contexte riche et particulier qu'elle va rencontrer Ruben, un étudiant italien.

Nous retrouvons dans cette histoire une recherche de la liberté sur un fond de questionnement de l'humanité. le tout est porté par la relation naissante entre les deux personnages principaux.

Les graphismes sont sympathiques, mais ils ne m'ont pas percutés pour autant.

Beaucoup de questions, mais peu de réponse, l'oeuvre nous incitant à réfléchir par nous-même cependant je n'ai pas été profondément marqué par l'histoire.

À lire pour les étudiants des années 90, les fans de l'Egypte ou si vous aimez les fleurs jaunes.

A la fin de la décennie 90's, Teresa, étudiante italienne, s'installe à Berlin dans le cadre de la bourse d'études qu'elle a reçue pour participer à la mise en place d'une exposition sur la découverte de la tombe de Toutankhamon. Entre insomnies et lecture du journal d'expédition d'Howard Carter, Teresa va faire la rencontre de Ruben, lui aussi expatrié italien. Leur rencontre sera le début d'une histoire d'amour marquée par les questionnements de la jeunesse de l'époque.

BD ayant beaucoup circulé sur les réseaux à sa sortie il y a quelques mois, je l'avais repérée, interpellée par sa couverture qui me fait penser à une toile de peinture, mais un peu hésitante sur l'histoire. Finalement, j'ai franchi le pas et j'avoue être restée un peu sur ma faim. L'histoire alterne entre 1998 et la relation entre Teresa et Ruben à Berlin, et la découverte du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter dans la Vallée des Rois. Cette seconde partie est moins importante dans la BD mais au final c'est celle que j'ai préférée de part les illustrations et le sujet. Cependant, j'ai trouvé que le lien entre le passé et 1998 était assez léger, les deux étant simplement reliées par l'exposition mais qui au final n'est pas un élément creusé pour l'histoire de Teresa. Concernant l'histoire d'amour entre les deux protagonistes je n'ai pas tellement accroché car j'ai trouvé le personnage de Ruben plutôt désagréable, pas attachant du tout et donc je n'ai pas cru à leur histoire. En tout cas pas comme une histoire de grand amour.
Je ne dirai pas que la BD est mauvaise car ce serait faux, il y a des éléments intéressants, les dessins sont le plus souvent remarquables mais je n'y ai pas ressenti d'émotions, je suis restée sur le bas côté, n'ai pas été emportée dans l'histoire.

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