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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Respirez avant le prologue car dès celui-ci commencé vous risquez de ne plus pouvoir le faire avant la page finale.
La scénarisation oppressante suspend la vie au bout du téléphone durant le compte à rebours.
L'atmosphère suinte la peur éprouvée par les personnages qui nous contamine.
Et quand on croit que c'est fini, cela rebondit.

Bien sûr, on sent la jubilation de l'auteur à perdre ses lecteurs de rebondissements en faux-semblants, de faux-semblants en chausse-trappes jusqu'à l'abus, avec pour moi une fin insoupçonnable révélant tant de manipulations.

Sebastian Fitzek est un écrivain machiavélique qui sait chaque fois créer une histoire originale, un chapitre entraînant la lecture du suivant sans que l'envie vous vienne de poser le livre.

A ceux et celles qui trouveraient qu'il en fait trop dans l'horreur ou qui risqueraient de repousser ce thriller psychologique à cause du thème des femmes battues, Fitzek leur dit : “On m'a souvent reproché d'écrire des livres dont les événements n'étaient pas crédibles, les crimes pas assez réalistes, purs produits de mon imagination. Aujourd'hui, je ne peux que rétorquer : heureusement !
J'écris pour divertir.”
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Le service d'accompagnement téléphonique est né en Suède. Ce sont souvent les femmes qui y recourent, quand elles sont seules dans la rue, dans des parkings souterrains, etc. et qu'elles sont effrayées par l'obscurité et la peur de faire une mauvaise rencontre. Elles appellent le service : un accompagnateur, qui connaît leur position exacte, parle avec elles et, en cas de danger, il leur envoie des secours. L'auteur précise qu'en Allemagne, ce sont des bénévoles qui remplissent cette mission et que de ce fait, « ce service si important a parfois du mal à se maintenir. »


Berlin. Ce soir-là, Jules remplace son ami, César, au standard. Il regarde une chaîne info, qui évoque le tueur au calendrier, quand il reçoit alors son premier appel. Une femme, Klara, dit avoir appelé par erreur. Pourtant, son interlocuteur ressent qu'elle est réellement en panique. Il saisit que si le numéro est enregistré, c'est qu'elle a déjà eu peur. Certainement, plusieurs fois. Il décide de la garder en ligne. Elle lui confie alors qu'elle est la prochaine victime du tueur au calendrier. Sur un mur, celui-ci lui a peint, avec le sang de la jeune femme, la date à laquelle elle va mourir : l'échéance prend fin dans deux heures. Elle précise qu'en lui parlant, elle a mis Jules en danger. Elle lui explique qu'elle a été choisie par le meurtrier, en raison de sa vie maritale. En effet, Martin, son époux, est un véritable sadique qui lui fait endurer des souffrances inimaginables.


Je lis beaucoup de thrillers, pourtant, j'ai, rarement eu aussi peur. Cette angoisse, je la ressentais dans ma peau, j'étais sur les nerfs et je sentais perler des gouttes de frayeur. À chaque séance de lecture, je me répétais que j'avais peur. Chaque fois que je reprenais L'accompagnateur, j'avais un frisson anticipé d'adrénaline qui me prévenait que j'allais paniquer. Chaque rebondissement me stupéfiait et déclenchait une réaction physique d'effroi. Celui-ci était parfois justifié, parfois non. Il m'est arrivé d'être paranoïaque alors que le risque n'était pas avéré et d'être en confiance, quand j'aurais dû me méfier. Les révélations de la fin m'ont appris que je me suis, plusieurs fois, trompée. le suspense est machiavélique : chaque événement ajoute de la tension.


Dans les notes de fin, Sebastian Fitzek précise : « On m'a souvent reproché d'écrire des livres dont les événements n'étaient pas crédibles, les crimes pas assez réalistes, purs produits de mon imagination. Aujourd'hui, je ne peux que rétorquer : heureusement !… » Happée par l'ambiance terrifiante, je n'ai pas été gênée par les quelques invraisemblances, même si une scène mettant en scène un SDF, m'a heurtée. Je dois avouer que tout le livre m'a malmenée, car les sujets sont, particulièrement, difficiles : violence, maltraitance absolument ignoble, perversité démoniaque, etc.


J'ai eu un coup de coeur pour ce thriller qui m'a plongée en enfer et dans l'ascenseur de la peur.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Berlin. Allemagne.
Jules remplace son ami César à la permanence au service d'accompagnement téléphonique réservé aux victimes de violences conjugales. Mais le premier appel, c'est Klara. Elle a composé par inadvertance le numéro et lui confie vouloir en finir avec la vie. À partir de là, Jules se sent responsable d'empêcher son suicide et n'hésite pas à partager avec elle ses propres blessures traumatisantes. Pourtant, la jeune femme le prévient, en vain, des menaces qu'elle a reçues du danger encouru pour lui à parler avec elle.
En attendant de la localiser et de la dissuader de son projet, l'accompagnateur recueille ses confidences insoutenables. Elle subit des tortures physiques, sexuelles et psychologiques de son sadique de mari Martin. À cet enfer domestique, s'ajoutent les menaces du « tueur au calendrier », un serial killer en cavale qui la destine à une mort barbare si celle-ci ne tue pas son mari Marin. D'où la décision de Klara de se tuer elle-même.
Or, durant leur échange téléphonique où la confiance s'installe, Jules joint HC, son père. le temps presse pour sécuriser la jeune femme alors il doit user du réseau de cet enquêteur en assurances. Il doit passer sur sa rancune envers le mari violent qu'il avait été pour sa mère, contrainte à fuir le foyer.
Pour ajouter de la tension à cette soirée, Jules lui-même devine une présence infiltrée dans son appartement pendant que Klara sent être traquée de son côté.
Comment finira cette nuit d'effroi pour nos deux protagonistes ?
Quand tout est dit :
Astrid-Maria Bock, BILD-Zeitung, 27 juin 2017
« Une étude du ministère fédéral pour la Famille montre que les femmes ayant été témoins dans leur enfance de violences domestiques entre leurs parents deviennent elles-mêmes deux fois plus souvent victimes de violences domestiques. Celles ayant subi des violences de la part de leurs parents sont même, une fois adultes, trois fois plus souvent victimes de violences conjugales. »
MON AVIS
Voici mon coup de coeur du mois, pour ne pas dire, de l'année ! J'adresse un énorme remerciement pour le site internet Netglley et les éditions L'Archipel, fidèles à leur choix de publications (je ne suis jamais déçue de leur part). Difficile de rivaliser avec ce roman époustouflant et captivant impossible à lâcher. Pourtant, est-ce un hasard que sa publication ait été prévue le 10 mars, soit 2 jours après la journée de la femme ? Car ce roman est un cri contre la violence conjugale.

Le prologue nous met dans l'ambiance. En effet, une femme se réveille dans la suavité d'une nuit romantique un peu mystérieuse. Et cette évocation tourne au cauchemar pour produire l'effet d'une douche froide.

Ensuite, le scénario d'une fluidité incroyable démarre avec la lenteur trompeuse d'une conversation téléphonique. Loin de cette comédie, « le père Noël est une ordure » on retrouve ici l'idée du désespoir d'anonymes au téléphone auprès de bénévoles dédiés à les assister par téléphone. L'intimité entre la personne effondrée et l'interlocuteur se pose ici en version thriller. D'ailleurs, cette hypothèse nous propose une nuit d'effroi. Je défie quiconque de refermer le livre avec l'âme légère face à cette violence dont on est témoin durant toute la lecture. Tous les ingrédients pour un roman palpitant, un film exaltant, ou un scénario de chef-d'oeuvre sont réunis ici. le calme avant la tempête s'annonce sous l'effet d'une tension permanente agrémentée et d'actions plus ou moins violentes. de plus, la manipulation procure à l'intrigue une dimension psychologique. Finalement, tous les personnages, même secondaires, occupent une place importante.

DE LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE
Certes, l'enjeu d'une vie à sauver présente un caractère trépidant, mais il devient carrément sérieux quand le passé dramatique des protagonistes vient être évoqué. Et le tragique de la situation s'aggrave, et va en crescendo quand de part et d'autre de la ligne téléphonique se déroulent des scènes d'une violence rare. le lecteur, lui, ne décroche pas une minute, car la psychologie et la manipulation verbale règnent en maître.

L'excellence du scénario pourrait constituer celui d'un thriller cinématographique grandiose à la Hitchcock. Là, comme dans tout bon film à suspense, le spectateur sera tenté de le visionner à nouveau. Et ceci pour redécouvrir des éléments qui lui ont échappé. Avec cet ouvrage hors-norme, j'expérimente pour la première fois l'envie irrépressible de le reparcourir. Cette fin si déroutante, pétrifiante, et surprenante, nous contraint à nous remémorer mentalement toutes les scènes plus ou moins percutantes. Et du coup, l'on referme alors le livre avec ce sentiment d'avoir été happé par le récit. Si bien qu'on a l'impression d'être passé à côté d'énigmes. Et c'est ce qui arrivera à toutes les personnes qui, trop captivées par l'intrigue, oublieront de lire entre les lignes.

De la violence pour répondre à la violence conjugale
On pénètre dans un monde complètement à part où la normalité d'un crime penche dans une originalité effroyable. Âme sensible s'abstenir. La mise en scène du « tueur au calendrier » s'inscrit dans une barbarie absolue. L'horreur continue avec le récit de Kara. Là, ses blessures physiques s'accompagnent de tortures psychologiques pour s'achever avec une fin étourdissante.

La vie maritale de Clara fait frissonner. Les tortures infligées par un mari sont au-delà du supportable. La scène de l'ascenseur obscur conduit au seuil du Mal. On s'y adonne aux « Violence Play ». Ainsi, je me plais à penser que c'est une élucubration fertile de l'auteur. On pénètre dans l'univers glauque et malsain d'un club privé pour un jeu sordide où des femmes subissent des mutilations pour la plus grande satisfaction de mâles assoiffés de cruauté. L'imagination de l'auteur n'a de limites ni dans l'originalité des supplices infligées à ses personnages ni dans le scénario alambiqué. Mais la sophistication du récit reste crédible jusqu'à la fin.

A titre d'exemple, la position du tueur au calendrier présente un grand intérêt face à ce genre de situation. Sans divulgâcher l'intrigue, on pourrait presque tirer une certaine morale de ses actes barbares et sanguinaires.

Je vous recommande de vous procurer ce livre, non seulement pour le récit en lui-même, mais pour les notes de l'auteur à la fin. Elles sont riches d'enseignements. Rédigé à l'heure du confinement que nous avons tous connu, le livre a été pour S. Fizek une source de réflexions. quant à l'écriture de romans à suspens, et de la liberté offerte aux auteurs de pouvoir dépasser la réalité.
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J'ai rarement lu un livre aussi angoissant et stressant et c'est ce qui m'a fait frôler le coup de coeur avec ce roman. Durant certains passages je ressentais de la vraie peur comme si j'étais dans la même situation que le protagoniste, c'était assez perturbant comme expérience. Pour vous dire j'ai souvent du faire des pauses dans ma lecture car je trouvais le roman trop intense (le comble quand même). le récit alterne entre les points de vues des deux protagonistes et au fur et à mesures de nombreux rebondissements nous font remettre en question ce qu'on est en train de lire. J'ai peur de vous en dire trop et je pense que ce livre n'aura pas le même effet sur tout le monde mais en tout cas pour moi ça l'a fait et je suis ravie d'avoir découvert cet auteur grâce à ce roman.
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Au standard du service d'accompagnement pour les femmes en danger, Jules rentre en contact avec Klara, une femme poursuivie par un psychopathe qui a peint dans sa chambre la date à laquelle il va la tuer… c'est-à-dire dans 2 heures !

Waw quel coup de coeur ! Je m'attendais à un bon thriller classique sans surprise. Pourtant des premières pages jusqu'aux dernières j'ai été happée par ce roman.

Il est addictif, les chapitres sont courts, il y a pas mal de dialogues, la plume est simple mais fluide. C'est tout ce qu'on attend d'un thriller de ce genre.

Beaucoup d'actions est souvent synonyme d'un manque d'émotions mais cette partie-là est justement amenée avec le thème très fort abordé dans ce livre, les violences faites aux femmes.

Attention certaines scènes sont difficiles.
TW:

Certes, certaines choses peuvent paraître invraisemblables dans la vie de tous les jours mais cela ne m'a pas dérangée et surtout l'auteur explique à la fin pourquoi il fait ces choix ce qui m'a beaucoup plu. Cela ne conviendra pas à tout le monde mais si cela ne vous gêne pas foncez !

Angoissant, oppressant, ce livre se découvre et il vaut mieux se laisser surprendre sans trop en savoir. Il n'est pas parfait mais ce qui compte pour moi c'est mon ressenti pendant et même après la lecture. Je n'en dis pas plus mais waw 😱.

#NetGalleyFrance
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L'accompagnateur de Sébastien Fitzek nous plonge dans l'histoire de Klara et Jules. Ils ne se connaissent pas et pourtant leurs destins vont se croiser. Jules travaille dans une cellule d'écoute et Klara est une femme battue en perdition. Tout au long du roman, les histoires des deux protagonistes alternent et se complètent. Sébastien Fitzek a l'art d'emporter son lecteur dans son univers. Au début de ma lecture, je me suis prise d'amitié pour ses personnages mais au fil des pages, le doute s'est installé en moi. Chaque geste de Klara ou Jules deviennent suspects et si… Mais là encore, l'auteur va faire preuve de tout son génie en surprenant son lectorat. J'ai littéralement dévoré ce thriller. le rythme est haletant et je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. C'est le souffle coupé que j'ai terminé ma lecture. La fin nous offre également un rebondissement que l'on n'attendait pas et permet ainsi de clore ce thriller avec brio.
Encore une fois, Sébastien Fitzek nous montre qu'il sait construire des intrigues complexes et machiavéliques. Son schéma narratif est impitoyable. L'ambiance qui se dégage de ce roman est remplie de violence et de tension. Bref, un vrai bon thriller.

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Nous sommes à Berlin, vers 22 heures, quand Jules va recevoir son premier appel, dune jeune femme Klara. Il travail au standard d'un service d'accompagnement dédié aux femmes en danger. Klara s'excuse d'avoir appelé car elle la fait par erreur, elle ne voudrait mettre mettre son correspondant en danger car elle est persuadé que le tueur au calendrier qui lui a annoncé sa future mort va s'en prendre à lui aussi si elle lui raconte son histoire ...

Un roman qui se déroule principalement avec cette appel téléphonique, où Jules va tout faire pour aider Klara. Il se montre rassurant, à son écoute et se livre même sur sa propre vie pour bien la mettre en confiance et l'empêcher de commettre l'irréparable.

Lors de ses confidences, Klara va raconter le calvaire de femme battue et humiliée qu'elle vie depuis plusieurs années.

J'ai été prise directe dans l'histoire, les événements racontes sont très difficiles à lire, j'ai même eu un passage qui m'a soulevé le coeur et il fait dire que je suis abitué à lire des romans de ce style !

Les chapitres courts, alternent sir les deux protagonistes et terminent en général sur un rebondissement, qui rend ce roman en véritable page-turner.

Alors, oui on est d'accord ça part un peu loin et on se dit même que certaines choses sont impossibles mais comme le precice l'auteur dans les notes à la fin du roman, je reprend un des passages : " On m'a souvent reproche d'écrire des livres dont les événements n'étaient pas crédibles, les crimes pas assez réalistes, purs produits de mon imagination. Aujourd'hui, je ne peux que rétorquer : heureusement !..."

Et je trouve qu'il a bien raison, d'ailleurs la suite de ses notes est très interresante. Malgré le fait que certains evenements ne sont pas crédibles, pour moi l'auteur a complètement rempli son rôle, j'ai lu un roman addictif, oppressant, angoissant et rempli de rebondissement, et jusqu'à la fin je n'ai rien vu venir. C'est donc une réussite et ça reste une lecture coup de coeur !

Alors si vous aimez les thrillers ou l'auteur arrive à vous emmené la où il le souhaite sans que vous ne vous rendez compte de rien, celui ci est pous vous !
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Alors que j'ai découvert Fitzek il y a quelques années, je ne loupe aucune de ses sorties et cela ne risque pas de changer !

Oh.Mon.Dieu ! C'est exactement ce que j'ai pensé en tournant la dernière page de L'accompagnateur. Un coup de coeur que j'ai dévoré en une soirée. Il faut dire qu'en l'ouvrant, je n'avais pas pensé au fait que j'étais seule à la maison; j'ai donc été "obligée" de le terminer en attendant le retour de mon mari. La tension de ce psychothriller va crescendo et ne nous lâche pas !

Si à chaud, j'ai eu le cerveau totalement retourné par le scénario de Fitzek que j'ai trouvé brillant, quelques incohérences me sont ensuite apparues mais elles n'enlèvent rien à la qualité de ce thriller.

~~~

« Une femme sur quatre subit au moins une fois dans sa vie des violences physiques ou sexuelles au sein de son couple. Toutes les catégories sociales sont touchées. »

C'est sur cette vérité que début le roman, et autant vous dire qu'il annonce la couleur. Je ne sais pas s'il s'agit d'une tendance actuelle ou si c'est simplement un hasard, mais c'est le second livre que je lis, en l'espace de très peu de temps, qui aborde le même sujet.

Le récit est extrêmement bien construit, sous forme d'une conversation téléphonique entre Klara et Jules. Les chapitres alternent entre les deux personnages, si bien que nous avons un coup la vision de Klara, un coup celle de Jules, puis, parfois, des réminiscences de l'un ou l'autre. Au cours de la discussion, ils se remémorent des évènements de leur passé et ce qui les a amené au moment fatidique où ils se trouvent.

Klara est une femme brisée, qui fuit quelqu'un et a subit de nombreux sévices dans sa vie; malgré tout, elle est, d'une certaine façon, soulagée d'avoir Jules au bout du fil. Jules qui agit comme une bouée, l'empêchant de sombrer et de se noyer grâce aux mots qu'il prononce. Jules, quant à lui, fait preuve d'une grande empathie, c'est un personnage touchant et, bien que ce soit son premier appel en tant qu'accompagnateur, il arrive à trouver quoi dire et à quel moment le dire. Sa mission, si difficile soit-elle : garder Klara en ligne coûte que coûte et ce, malgré les répercutions qui pourraient l'atteindre.

Le suspense est omniprésent et le fait que les personnages ne se connaissent pas et ne soit reliés que par téléphone y fait beaucoup. Alors qu'ils ne peuvent compter que sur ce qu'ils entendent et ce que leur dit l'autre, le doute et la suspicion sont parfois palpables. La plume de Sebastian Fitzek est efficace et va droit au but. Il sème le doute dans l'esprit du lecteur, notamment avec les témoignages de tierces personnes ou encore les révélations parfois abracadabrantes qui font penser que l'un ou l'autre des personnages est paranoïaque et affabule.

La tension est de plus en plus grande et lorsque la fiction rejoint la réalité, le pauvre lecteur ne sait plus à quel saint se vouer ! Qui dit la vérité ? Que s'est-il vraiment passé ? Je n'étais absolument pas prête à la chute, que je n'ai d'ailleurs pas envisagé une seule seconde ! C'est brillant vraiment. Même si, en mettant bout à bout la lettre finale et le dernier appel de Jules, on sent que certaines choses ne collent pas.

Un très bon thriller, qui tient le lecteur en haleine et le fait légèrement flipper (oui avec moi c'est facile) tout en ménageant de grosses surprises. Des scènes très dures et une violence physique comme mentale extrêmement présente, c'est un livre qui peut choquer, mais surtout un livre qui dénonce et qui, on peut l'espérer, fera réagir.

Pour le prochain Fitzek, je signe direct !
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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J'ai lu mon premier livre de S.Fitzek, tout à fait par hasard, il y a quelques années. Depuis, j'attends avec impatience son dernier thriller psychologique. Il y en a eu quelques uns moins réussis pour moi, mais celui-ci, vous tient en haleine jusqu'au bout.
Sur le thème des violences faites aux femmes, il parvient à rendre « sympathique » un serial killer. Mais impossible de dévoiler quoi que ce soit, juste garder à l'esprit, que les apparences sont toujours trompeuses avec cet auteur. Vous ne pourrez plus le lâcher jusqu'à la fin, une belle réussite. A bientôt Monsieur Fitzek !!
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Alors, ma chronique sera courte, de peur de spoiler car ça serait vraiment dommage. J'ai vraiment adoré ce nouveau roman de Fitzek, le suspense est maitrisé de bout en bout et le lecteur est baladé de bout en bout du roman sans rien voir venir. Les personnages de Klara et de Jules sont parfaits et j'ai vraiment aimé tous les flashbacks que ce soit sur la clinique ou sur le passé des héros. L'ambiance est oppressante à souhait et au final, on comprend parfaitement les personnages et les motivations. On ne peut s'empêcher de plaindre Klara et l'histoire est l'une des plus glauques que j'ai lue jusqu'à présent chez l'auteur

Ce que j'aime : le scénario très efficace, les personnages, la dénonciation des violences faites aux femmes

Ce que j'aime moins : le sort de la femme de Jules et de ses enfants

Pour résumer

Efficace, glauque et oppressant. Une véritable réussite

Ma note

9/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
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