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Citations sur Mémoires d'un fou (49)

J'allais souvent seul me promener sur la grève ; un jour, le hasard me fit aller vers l'endroit où l'on se baignait.
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Malheur aux hommes qui m'ont rendu corrompu et méchant de bon et de pur que j'étais
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À toi, mon cher Alfred,
ces pages sont dédiées et données1
 
 
Elles renferment une âme tout entière. – Est-ce la mienne ? Est-ce celle d'un autre ? J'avais d'abord voulu faire un roman intime où le scepticisme serait poussé jusqu'aux dernières bornes du désespoir, mais, peu à peu, en écrivant, l'impression personnelle perça à travers la fable, l'âme remua la plume et l'écrasa.
J'aime donc mieux laisser cela dans le mystère des conjectures. Pour toi, tu n'en feras pas.
Seulement, tu croiras peut-être en bien des endroits que l'expression est forcée et le tableau assombri à plaisir. Rappelle-toi que c'est un fou qui a écrit ces pages, et, si le mot paraît souvent surpasser le sentiment qu'il exprime, c'est que, ailleurs, il a fléchi sous le poids du cœur.
Adieu, pense à moi et pour moi.
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Et cependant, combien de choses j'ai dans l'âme, combien de forces intimes et combien d'océans de colère et d'amours se heurtent, se brisent dans ce coeur si faible, si débile, si lassé, si épuisé !
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La platitude de la traduction française disparaissait devant les pensées seules comme si elle eussent eu un style à elles sans les mots eux-mêmes.
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La Rome impériale, cette belle rieuse se roulant dans l'orgie, salissant ses nobles vêtements du vin de la débauche, plus fière de ses vices qu'elle ne l'était de ses vertus.
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J'ai tellement pris l'habitude du rire et du scepticisme qu'on y trouvera depuis le commencement jusqu'à la fin une plaisanterie perpétuelle et les gens gais qui aiment à rire pourront à la fin rire de l'auteur et d'eux-mêmes.
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Elle était grande, brune, avec de magnifiques cheveux noirs qui lui tombaient en tresses sur les épaules ; son nez était grec, ses yeux brûlants, ses sourcils hauts et admirablement arqués, – sa peau était ardente et comme veloutée avec de l'or ; elle était mince et fine, on voyait des veines d'azur serpenter sur cette gorge brune et pourprée. Joignez à cela un duvet fin qui brunissait sa lèvre supérieure et donnait à sa figure une expression mâle et énergique à faire pâlir les beautés blondes. On aurait pu lui reprocher trop d'embonpoint ou plutôt un négligé artistique – aussi les femmes en général la trouvaient-elles de mauvais ton. Elle parlait lentement : c'était une voix modulée, musicale et douce. – Elle avait une robe fine de mousseline blanche qui laissait voir les contours moelleux de son bras.
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